Rokhaya Diallo a supprimé son tweet où elle qualifiait Mathieu Bock-Côté « d’homme blanc » pour le remplacer par celui où elle le qualifie entre guillemets de « sociologue québécois ». Elle a aussi retiré le terme « mansplaining » (mecspliquer ou pénispliquer). Son premier message illustrait le racialisme en focalisant sur la race du locuteur et sa propre race. Courant auquel elle dit ne pas appartenir. Elle a été qualifiée, en 2017 par Jack Dion (Marianne) ; d’« icône du racialisme », « une militante qui se réclame de l’antiracisme dit “politique” pour défendre un identitarisme contraire à l’universalisme. »Mathieu Bock-Côté mentionne plusieurs Rokhaya Diallo dans son dernier ouvrage, La Révolution racialiste. En voici deux passages :
Un étrange renversement de situation veut que les États-Unis deviennent un modèle sur le plan des relations raciales et de l’émancipation des minorités. Rokhaya Diallo va jusqu’à parler de manière admirative des « États-Unis où la non-blanchité n’est pas systématiquement liée à une présomption d’extranéité ». Elle ajoute, toujours en prenant les États-Unis comme modèle, que les « Américains ont adopté des dénominations tenant compte de leur origine : African-American, Latino-American, Asian-American, Irish-American… ce sont les minorités qui après des siècles d’assignation (negro, colored,…) ont imposé leur choix. […] »
et reprenant les termes et en résumant un entretien que Rokhaya Diallo avait donné aux Inrocks :
La lutte contre le racisme revient donc à déblanchir la société. Lutter contre le racisme consistera donc à lutter contre le « blanc ». La formule n’est pas neuve, mais elle revient en force : l’abolition de la race blanche est au programme. Il faudrait désormais nommer le blanc et « placer les Blancs au centre du débat sur la question raciale » [citation de Rokhaya Diallo]. Ce qui implique de mettre en procès la « pensée blanche ».
Débat entre Mathieu Bock-Côté et Rokhaya Diallo
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Extrait de: Source et auteur
Inutile qu’elle corrige : nous savons tous que le racialisme est un cache-sexe du racisme anti-blancs. En voici encore une preuve…