Vous reprendrez bien un peu de fromage
Décidément, l'Union européenne est prête à toutes les bassesses pour satisfaire l'Allumé du Bosphore. Il est vrai que l'Allemagne a beaucoup à craindre de la Turquie, ce qui lui vaut de téléguider Ursula von der Leyen afin qu'elle ait tous les égards envers Erdogan, quitte à rester debout. Nouvelle exemple, l'Halloumi. Il s'agit d'un fromage de brebis dont l'appellation est réservée aux seuls éleveurs grecs. La Commission européenne vient d'octroyer l'autorisation à la partie turque de Chypre de commercialiser ce même fromage dans l'union. C'est un beau cadeau qui ne va pas manquer de booster l'économie de ce territoire sinistré. Il sera bien évidemment très simple de transporter le fromage produit en Turquie même à Chypre puis de faire suivre en Europe. On ne court donc aucun risque à pronostiquer un boom du fromage de brebis chypriote, à telle enseigne que dans un avenir proche, la production de l'île sera supérieure à ce que les brebis locales peuvent produire.
Comme on peut le constater, les orientations prises par la Commission européenne sont toujours dans la droite ligne des intérêts allemands, ce qui fait d'Angela Merkel la vraie patronne de l'Union. Cette femme est elle-même sous influence, redoutant sa puissante minorité turque. Conséquence heureuse toutefois pour les amateurs, le prix de l'Halloumi va baisser vu les quantités pharaoniques qui submerger l'Europe. Et tant pis pour les éleveurs grecs, l'Allemagne s'en fout.
Et pendant ce temps, d'aucuns en Suisse rêvent d'accepter l'accord-cadre. Erdogan aussi.
J’adore l’expression “l’Allumé du Bosphore” ; ça atténue un peu l’insupportable poids que constitue la partie dégénérée et irrécupérable de notre civilisation duale, au côté de laquelle se déploient heureusement d’innombrables merveilleuses et nobles activités de la part d’être humains de bonne volonté, notamment dans certains domaines appartenant aux sciences fondamentales et appliquées, à la médecine, et aux arts.
Une fois de plus les Dieux germaniques entraînent l’Europe vers un destin incertain. Si ce que Femme veut, Dieu le veut, alors ce que veut Merkel, les Dieux de l’Allemagne le veulent également. Et que veulent-ils, simplement croître aux dépends de leurs vassaux membres de l’UE en s’appuyant sur les débouchés commerciaux que leur offre un fanatique. Le coup du fromage, ça ne mange pas de pain et ça donne des gages de bonne volonté quand aux fructueuses futures relations germano-turques, fructueuses relations qui ont commencé il y a de cela plus d’un siècle, par un génocide. Quand il s’agit de ses intérêts, l’Allemagne ne recule devant rien; l’histoire l’a démontré à moultes reprises. Ce ne sont pas les Grecs qui diront le contraire.
En UE (pensée et crée par les nazis) la corruption est devenue systémique.