Le rapport Budapest 2020 sur la persécution des chrétiens a été présenté

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Article publié en anglais par S4C le 31 mars 2021.

Hongrie – Lors de la vidéoconférence sur la persécution des chrétiens organisée par le secrétariat d’Etat hongrois aux Chrétiens persécutés, le rapport 2020 sur la persécution des Chrétiens dans le monde a été présenté. Sa version imprimée a été présentée en ligne avec Tristan Azbej, secrétaire d’État hongrois, Miklós Szántó, directeur du Centre pour les Droits fondamentaux (Alapjogokért Központ) et Ágoston Sámuel Mráz, PDG de l’Institut Nézőpont. Le père Lóránd Újházi a également participé à la discussion.

« Il n’y a pas beaucoup de pays disposés à s’opposer aux anti-Chrétiens », a écrit Viktor Orbán, premier ministre hongrois dans la préface. Pour l’homme fort de Budapest, « l’Europe doit se réveiller et se rendre compte que les cris des persécutés sont dirigés vers nous parce que ce qui se passe à des milliers de kilomètres de nous frappera à notre porte demain et mettra notre vie même en danger. »

Lors de la présentation qui s’est tenue en ligne le 31 mars, Tristan Azbej, secrétaire d’État à l’aide des chrétiens persécutés et dirigeant le programme Hungary Helps, Miklós Szántó, directeur du Centre pour les Droits fondamentaux et Ágoston Sámuel Mráz, PDG de l’Institut Nézőpont, ont organisé une table ronde. Tristan Azbej a souligné que « Nous sommes au milieu d’une guerre de civilisation. Le christianisme est attaqué de plusieurs manières et sous de nombreuses formes. (…) Cette attaque (…) se présente sous forme de persécution agressive, et il y a une mentalité anti-chrétienne venant de l’Occident. »

Le secrétaire d’État a estimé que la tâche la plus aisée était d’atténuer la persécution agressive des chrétiens. Cependant, il fit remarquer qu’il y à encore beaucoup de travail du fait que les chrétiens sont victimes de discrimination dans plus de 80 pays, ce qui va parfois même jusqu’au génocide. Il a fait remarquer que pour gérer une crise humanitaire, il est nécessaire d’avoir « des outils prêts à être utilisés. »

« Nous devons non seulement nous attaquer au problème mais également faire face au fait que certains tentent de nier ou de banaliser ce fait, » a déclaré le secrétaire d’État.

Au cours de la deuxième partie de la discussion, Tristan Azbej, Mar Abrisz Juhana, évêque d’Erbil, Matthew Hassan Kukah, évêque du diocèse nigérian de Sokoto, Jacquline Isaac, vice-présidente de Roads for Success et Ewelina U. Ochab, co-fondatrice de Coalition for Genocide Response ont parlé de la situation des chrétiens au Moyen-Orient et en Afrique. Ils ont discuté du fait que malgré les atrocités quotidiennes, les médias mondiaux restent silencieux.

Au cours de la conversation, le modérateur a interrogé les cinq participants sur la situation des Chrétiens en Afrique, en particulier au Nigéria et au Moyen-Orient, ainsi que sur la responsabilité et l’action du monde occidental. Mar Abris Juhana a déclaré que, récemment, en Irak, les chrétiens sont « non seulement tués physiquement, mais aussi moralement. » Ils sont privés de leurs droits fondamentaux et victimes de discrimination dans la société.

Jacqueline Isaac a ajouté qu’au Royaume-Uni et aux États-Unis, le gouvernement a déclaré et admis la présence de persécution chrétienne, mais ils ne prennent pas beaucoup d’autres mesures. Elle a fait l’éloge du travail du programme Hungary Helps, qui est un pionnier dans la lutte pour les droits des chrétiens au Moyen-Orient et en Afrique.

Ewelina U. Ochab était d’accord avec Jacqueline Isaac et a ajouté que le monde occidental doit « reconnaître la persécution des chrétiens en tant que phénomène et les atrocités contre les chrétiens ne peuvent pas être gérées en tant que cas individuels indépendants. »

Interrogé sur la réponse de l’Union européenne à la persécution des chrétiens, Tristan Azbej a répondu que l’UE avait choisi de fermer les yeux face à ce phénomène. L’UE veut préserver son indépendance vis-à-vis des religions, mais ne peut demeurer indifférente aux souffrances de millions de personnes.

À propos du rôle du monde occidental dans la lutte contre le génocide en cours, les deux femmes furent d’accord sur le fait qu’il existe un écart énorme entre les promesses et les mesures prises. Selon Ewelina U. Ochab, le Royaume-Uni et d’autres pays devraient surveiller et analyser les évènements pour empêcher le génocide.

Mar Abris Juhana a ajouté que le gouvernement hongrois était le premier à venir en aide aux chrétiens du Moyen-Orient. Le gouvernement hongrois était le seul canal à faire entendre sa voix par le monde chrétien occidental. Les chrétiens des pays à majorité musulmane sont traités comme des citoyens de seconde zone. Certaines lois discriminent également les citoyens non musulmans.

L’un des auteurs du livre, Ferenc Petruska, chef du département de l’Université de la fonction publique, a déclaré que l’étude portait sur quatre éléments principaux. Un chapitre traite de la persécution des chrétiens du point de vue de la politique de sécurité, d’autres parties traitent des aspects historiques et juridiques. Le dernier chapitre développe les interventions d’experts de différents domaines et inclut leurs points de vue sur la persécution des chrétiens.

Le père Lóránd Ujházi, chercheur et professeur à l’Université de la fonction publique et rédacteur principal du rapport indiquait précédemment qu’il y avait aussi des conclusions positives qui ressortent de ce travail, notamment le succès non seulement de l’aide du gouvernement hongrois, mais aussi d’autres institutions et églises qui fournissent de l’aide.

Traduit de l’anglais par le Visegrád Post.

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