#weed #marijuana SOURCES DES ILLUSTRATIONS : Dervaux, A., Laqueille, X., Bourdel, M. -C., LeBorgne, M. -H., Olié, J. -P., Lóo, H., & Krebs, M. -O. (2003). Cannabis et schizophrénie:
Données cliniques et socio-démographiques [Cannabis and schizophrenia: Demographic and clinical correlates].
L'Encéphale: Revue de psychiatrie clinique biologique et thérapeutique, 29(1), 11–17. Le Monde. (2012, 11 septembre). Cannabis chez les adolescents : le QI en fumée.
Le Monde.fr. https://www.lemonde.fr/sciences/artic... L’essentiel sur. . . les jeunes et le cannabis. (2020, 8 juin). Mildeca. https://www.drogues.gouv.fr/lessentie..., J. (2020, 27 novembre).
Cancer des testicules : pourquoi le cannabis augmente considérablement le risque.
Europe 1. https://www.europe1.fr/sante/cannabis.... OFDT. Risques, conséquences et effets liés aux usages du cannabis. https://www.ofdt.fr/BDD/publications/...
Price, C., Hemmingsson, T., Lewis, G., Zammit, S., & Allebeck, P. (2009).
Cannabis and suicide : longitudinal study. British Journal of Psychiatry, 195(6), 492‑497. https://doi.org/10.1192/bjp.bp.109.06...
********
Le cannabis à l'origine de la schizophrénie?
18/04/2010
Le professeur François Chast, président de l'Académie nationale de pharmacie, répond.
Les polémiques et les controverses n'ont plus lieu d'être: non seulement le cannabis n'est pas un «traitement» en cas de troubles psychiatriques, mais c'est justement le cannabis qui, dans 15 à 20 % des cas, sur ces personnes vulnérables, agit comme facteur déclenchant.
Le cannabis est bien lié à un développement accru des psychoses, dont la schizophrénie. La première relation claire entre cannabis et schizophrénie a été mise en évidence en Suède en 1988.
Une enquête qui a duré quinze ans, portant sur une population de plus de 45 000 jeunes conscrits de moins de 20 ans, a démontré qu'il y avait bien un lien entre consommation de cannabis et développement de la schizophrénie. Le risque a même été quantifié: il est multiplié par 6.
Effets délétères sur la santé mentale
En 2002, cette hypothèse a été confirmée: le diagnostic de schizophrénie et d'autres psychoses a été quantitativement associé à la consommation de cannabis: 50 «joints» multiplient par 6,7 le risque psychiatrique et la démonstration devient flagrante au-delà de 10 joints consommés avant l'âge de 18 ans.
En 2007, la démonstration est définitivement apportée après comparaison et analyse des résultats issus de près de 5.000 études. Il apparaît alors que le nombre de psychoses est augmenté d'environ 40% chez les consommateurs de cannabis, et que, le lien dépendant de la dose, cette augmentation peut être beaucoup plus importante chez les consommateurs les plus assidus.
Dès 1845, le psychiatre français Jacques-Joseph Moreau de Tours avait décrit les effets délétères du cannabis sur la santé mentale. Mais cantonné, à cette époque, à la consommation marginale de quelques-uns, le cannabis ne posait pas, comme depuis quelques années, une véritable question de santé publique.
Selon les enquêtes épidémiologiques, le cannabis est bien lié à la survenue de symptômes psychiatriques: anxiété, dépression, troubles de la mémoire, perte d'intérêt pour l'environnement familial, scolaire, affectif, mais aussi schizophrénie.
Une affection à part, qui représente un trouble majeur de la personnalité, une maladie grave qui touche 1 Français sur 100 et dont le traitement reste imparfait. Les schizophrènes présentent des symptômes psychotiques qui se manifestent, entre autres, par des hallucinations, des délires et des troubles de la pensée ou du comportement pouvant s'accompagner d'angoisses massives avec des conséquences imprévisibles.
Le risque de développer des troubles schizophréniques s'élève proportionnellement avec l'intensité de la consommation et surtout avec l'âge de la première prise. Lorsque la consommation de cannabis débute à 15 ans, le risque est plus élevé que lorsque celle-ci débute à 18 ans.
Il augmente de 40% chez les jeunes fumeurs de joints, par rapport à ceux qui n'en ont jamais fumé. Or, le cannabis est la drogue illicite la plus consommée par les jeunes. Sur l'ensemble des consommateurs réguliers, 20% des jeunes filles et 30% des jeunes gens de 17 ans déclarent avoir consommé du cannabis au cours du dernier mois.
Et, même si la schizophrénie a, bien sûr, d'autres causes que le seul cannabis, ce dernier est probablement à l'origine de 15% des cas diagnostiqués en France.
Il agit comme facteur déclenchant chez des patients d'autant plus fragiles qu'ils sont jeunes et forts consommateurs. Mais le cannabis n'a pas que des conséquences psychiatriques, il est aussi à l'origine d'autres risques connus et non moins graves, depuis les cancers (poumon, ORL, vessie, prostate), les troubles vasculaires (artérites) et de la reproduction, tant chez les femmes que chez les hommes, la fréquence des accidents sur la route, à la maison, au travail.
source: https://sante.lefigaro.fr/actualite/2010/04/18/10177-cannabis-lorigine-schizophrenie
Après 60 ans, les Nations unies retirent le cannabis de la liste des stupéfiants les plus dangereux
Une commission des Nations Unies reclassifie le cannabis, qui reste toutefois toujours considéré comme nocif
En examinant une série de recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la marijuana et ses dérivés, la Commission des stupéfiants des Nations Unies (CND) a décidé de retirer le cannabis du tableau IV de la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 - où il figurait aux côtés d'opioïdes mortels et addictifs spécifiques, y compris l'héroïne, reconnus comme ayant peu ou pas d'objectifs thérapeutiques.
Les 53 États membres de la CND, l'organe central de décision des Nations Unies sur les drogues , ont voté pour retirer le cannabis des listes de contrôle les plus strictes- où il a figuré pendant 59 ans - qui décourageaient même son utilisation à des fins médicales.
Avec un vote de 27 voix pour, 25 contre et une abstention, la CND a ouvert la voie à la reconnaissance du potentiel médicinal et thérapeutique de cette drogue, bien que son utilisation à des fins non médicales et non scientifiques reste illégale.
De plus, selon des informations parues dans la presse, la décision pourrait également conduire à des recherches scientifiques supplémentaires sur les propriétés médicinales de la plante.
Six recommandations de l'OMS
En janvier 2019, l'OMS a dévoilé six recommandations concernant l'inscription du cannabis dans les traités des Nations Unies sur le contrôle des drogues.
Alors que les propositions devaient à l'origine être votées lors de la session de mars 2019 de la CND, de nombreux pays avaient demandé plus de temps pour étudier les approbations et définir leurs positions, selon les informations dans la presse.
Le vote a ainsi suivi presque deux années de réflexion intensive et détaillée.
Parmi les nombreux points de l'OMS, l’Organisation a précisé que le cannabidiol (CBD) - un composé non toxique avec 2% ou moins de tétrahydrocannabinol (THC, la substance qui crée une dépendance) ne devrait pas être soumis à des contrôles internationaux.
Les États membres ont rejeté cette recommandation pour diverses raisons, y compris l'argument que le CBD n'est pas actuellement soumis à un contrôle international et qu'il n'est donc pas nécessaire d'agir.
Le CBD a joué un rôle de premier plan dans les thérapies de bien-être ces dernières années et a donné naissance à une industrie d'un milliard de dollars.
À l'heure actuelle, plus de 50 pays ont adopté des programmes relatifs au cannabis médicinal, tandis que le Canada, l'Uruguay et 15 États américains ont légalisé son usage récréatif, le Mexique et le Luxembourg ayant des discussions sur cette question.
Diverses prises de position
Après le vote, certains pays ont fait des déclarations sur leurs positions.
L'Équateur a soutenu toutes les recommandations de l'OMS et a demandé que la production, la vente et l'utilisation du cannabis disposent « d'un cadre réglementaire garantissant les bonnes pratiques, la qualité, l'innovation et le développement de la recherche ».
Entre-temps, les États-Unis ont voté pour retirer le cannabis du tableau IV de la Convention unique tout en le maintenant dans le tableau I, déclarant que cela est « conforme aux données scientifiques démontrant que, bien qu'un traitement sûr et efficace dérivé du cannabis ait été mis au point, le cannabis lui-même continue de présenter des risques importants pour la santé publique et devrait continuer à être contrôlé dans le cadre des conventions internationales sur le contrôle des drogues ».
Votant contre, le Chili a notamment fait valoir qu' « il existe une relation directe entre l'utilisation du cannabis et l'augmentation des risques de souffrir de dépression, de déficit cognitif, d'anxiété, de symptômes psychotiques, entre autres », tandis que le Japon a déclaré que l'utilisation non médicale de la plante « pourrait avoir des effets négatifs sur la santé et la société, en particulier chez les jeunes ».
https://news.un.org/fr/story/2020/12/1083712
*******
Qu'en est-il du cannabis médical en Suisse?
Un des effets les plus connus, mais également le moins commenté des effets secondaires du cannabis sur le psychisme est qu’une grande majorité de ses adeptes votent à gauche. Curieusement, ces citoyens ne sont devenus des militants qu’après l’addiction.
pfff…
ayant un ami proche consommateur (les parents ont une dizaine de plants de près de 2m) je ne peux que confirmer qu’il a des effets délétères à long terme, surtout pour les jeunes, mon pote a finit son collège avec 20/20 au brevet, BAC (avec math renforcé, il parlait déjà parfaitement l’anglais, l’espagnol et l’italien) avec les félicitations du jury à 16ans, une rupture amoureuse l’a entrainé dans la dope de ses parents, en deux ans, ça a été la débandade complète, il s’est fait dégagé de mathSpé et a du abandonner son brevet de pilote…
bref, lourdement handicapé, je souffre de terribles douleurs aux membres inférieurs et je revis grâce au cannabis thérapeutique*, un streptocoque doré a colonisé et bousillé mes poumons pendant une lourde opération chirurgicale donc je fuis comme la peste la moindre fumée et reste loin de toute pollution atmosphérique, enfin bon, tout ça pour dire que oui aux médicaments à basse de chanvre et non au cannabis…
* le CBD coute cher et c’est une arnaque, perso, je suis sous Marinol, le souci c’est que la boite coût 3000€!!!
merci à la Sécu, car c’est gratuit pour moi…