Second impeachment de Trump. Les Démocrates attaquent la liberté d’expression
La procédure d’impeachment, en français de destitution, permet au Congrès des États-Unis de destituer tout haut fonctionnaire (le président et le vice-président inclus) qui serait reconnu coupable de trahison, de corruption ou de tout autres crimes et délits majeurs.
Cette procédure se déroule en deux temps, la mise en accusation par la chambre des Représentants qui vote à la majorité simple, puis un procès contradictoire devant le Sénat qui décide de la culpabilité ou non au deux-tiers des voix.
Après avoir été mis en accusation par les Démocrates majoritaires à la chambre des Représentants le président Trump sera donc soumis à un procès devant le Sénat. A teneur de la composition actuelle du Sénat, 50 Démocrates contre 50 Républicains, il semble peu probable que la majorité des deux tiers de 67 voix soit réunie et que Trump soit condamné.
Le but des Démocrates est donc plus de faire de la politique politicienne et de chercher à discréditer encore un peu plus le président Trump en dilapidant le temps des Sénateurs, et en profitant au passage de l’argent des contribuables pour les frais énormes qu’une telle procédure va engendrer.
Trump est poursuivi pour « incitation à une insurrection » et autant le dire, cette accusation est si problématique qu’elle décrédibilise d’emblée les parlementaires Démocrates.
La procédure d’impeachment est une procédure de destitution et au moment où le Sénat rendra sa décision Trump ne sera déjà plus président. Alors comment vont-ils expliquer un procès qui sera devenu sans objet et dans lequel il s’agira de destituer un homme qui n’est déjà plus président ?
Ici la procédure de l’impeachment est utilisée à une autre fin que la destitution est c’est un gros problème. Les Démocrates utilisent cette procédure à une autre fin que celle pour laquelle elle a été prévue, et ça c’est clairement un abus de droit. Utiliser une procédure à seule fin de nuire et pour une raison qui n’est pas prévue est clairement abusif. En général le droit n’accepte pas de tels comportements et souvent même et à juste titre les sanctionne.
Le second problème, c’est que Trump lors de son discours au Capitole a expressément demandé à ses supporters de marcher pacifiquement, à aucun moment il ne les a incités à pénétrer par la force dans le bâtiment, et cela fait une grosse différence au regard du rôle de ce haut lieu politique qui est reconnu aux USA comme la maison du peuple et où traditionnellement les Américains viennent y manifester leur revendications et y exercer leur liberté d’expression.
Ici, à teneur des faits et des paroles prononcées par Trump, le condamner pour incitation reviendrait à désormais sanctionner tout appel au peuple à manifester son mécontentement et à organiser des marches devant le Capitole. Est-ce cela que veulent les Démocrates ?
Le comble de la bêtise pourrait-on dire, que l’on pourrait attribuer entre autre à Nancy Pelosi et au très narcissique représentant Démocrate Chuck Schumer, c’est que si le Sénat décide que les propos de Trump sont une incitation à des actes violents alors cela pourrait créer un précédent avec des effets qui pourraient également se retourner contre Barack Obama, qui lors des émeutes des Black Lives Matter a tenus des propos très largement ambigus, s’abstenant soigneusement de condamner les émeutes et appelant au contraire tous ceux qui étaient dans la rue à tenir bon et à réaliser qu’ils étaient à un moment « historique ».
Ce précédent pourrait aussi se retourner contre Kamala Harris qui appelait les manifestants à « ne pas lâcher prise » alors que la violence régnait dans les rues, que des immeubles étaient brûlés et qu’il y a eu plus de 19 morts, autant de blessés graves, près de 2 milliards de dégâts dont 200 millions à des petits commerces non assurés. Si Trump est destitué pour les événements du Capitole alors la désormais vice-présidente Kamala Harris pourrait bien l’être aussi en raison de son soutien passé aux émeutes, parce qu’il n’y aura alors plus aucune différence en matière de responsabilité si l’on veut en trouver une. Si ce qu’a dit Trump était une « incitation » alors ce qu’ont dit Obama et Kamala Harris l’étaient aussi. On vous laisse ici mesurer l’intelligence et les intentions de ces Démocrates quérulents.
Comme l’a indiqué le professeur Jonathan Turley de la George Washington University Law School et qui a témoigné à de nombreuses reprises comme expert dans d’autres procédures d’impeachment dans le passé, les propos de Donald Trump ne répondent en rien à la définition de « l'incitation » au sens de la loi pénale américaine, ils seraient considérés devant la Cour suprême comme protégés par le premier amendement qui garantit la liberté d’expression y compris celle du président.
Trump a dit à la foule «de faire entendre pacifiquement et patriotiquement sa voix». Ce n’est pas une incitation à la violence. Les marches de protestations devant le Capitole sont d’autre part une pratique admise par tous dans la démocratie américaine.
Ce que cherchent ici les Démocrates et la presse internationale c’est à criminaliser le discours de Trump. Et si Trump est condamné quand même par le Sénat pour « incitation » c’est toute la norme sur la liberté d’expression qui va être bousculée aux Etats-Unis. On se réjouit de voir ça. Et de voir ensuite la destitution de Kamala Harris ou de voir Obama traîné devant des tribunaux en raison des dégâts astronomiques créés par les manifestations des Black Lives Matter qu’ils auront alors eux aussi incités. Ces gens sont si littéralement habités par la haine et la volonté de nuire qu’ils en semblent devenus comme incapables de réfléchir.
Oui, s’il vous plait, poussez, poussez, encore et encore le bouchon un peu plus loin, on ne demande que ça. Après la confiscation du scrutin, le musèlement du discours des opposants, criminalisez maintenant la liberté d’expression aux USA et diminuez-la. On se réjouit de voir ça.
Regardez bien cette petite dame avec son masque sur la photo. C’est le nouveau visage du monstre de la censure, le Léviathan stupide incarné. Elle vient de signer le rétrécissement du premier amendement qui aux États-Unis garantit la liberté d’expression et qui s’il se réalise va amener directement sa vice-présidente Kamala Harris vers la porte de la sortie et peut être même Obama devant d’autres procédures. On se réjouit d’avance de voir ça.
Parce que si Trump peut être destitué alors qu’il n’est plus président, Kamala Harris devrait pouvoir l’être aussi pour avoir encouragé les émeutiers il y a six mois. Non ?
Michel Piccand
Photo : Nancy Pelosi montrant l’acte de mise en accusation de Trump qu’elle vient de signer.
Si Trump est condamné sur cette base c’est la notion même d’incitation qui va être élargie et par effet réflexe la liberté de parole diminuée. Plus personne n’osera ensuite dire quoi que ce soit avant une manifestation de peur de se voir imputer automatiquement toutes violences qui pourraient en découler. Une formidable avancée dans le droit d’expression politique. Les Démocrates viennent tout juste de l’inventer.
A moins bien sûr que tout cela n’ait été que du vent et de la manipulation politique au frais du contribuable. C’est tout à fait dans les caractéristiques de ce bord politique y compris dans nos contrées.
NOTE
Opinion du professeur Jonathan Turley de la George Washington University Law School.
« Une nouvelle mise en accusation rapide porterait atteinte à la Constitution »
(En anglais)
https://thehill.com/opinion/judiciary/533469-swift-second-impeachment-would-damage-the-constitution
Ces démocrates ne seront jamais accusés puisque c’est la chambre des représentants (démocrate) qui doit les mettre en accusation.
C’est toujours un plaisir de vous lire.
INFORMATION IMPORTANTE QUI MERITERAIT UN ARTICLE DE PART:
Les captures d’écran du serveur Discord du militant radical de Black Lives Matter John Sullivan (qui se fait appeler sur Facebook) montrent une planification méticuleuse de l’attaque sur le Capitol par la gauche radicale. On les trouve sur le compte d’une dénommée Jess et il faut en faire des sauvegardes avant que Twitter ne supprime son compte:
https://twitter.com/jessiprincey/status/1349914721252761600
OU ENCORE MIEUX, cliquez sur le lien ci-dessous et une fois sur la page, cliquez sur la case PDF juste sous la photo de la dénommée Jess pour télécharger tous les posts de ce pathétique individu. Ce sont des preuves à copier, conserver, PARTAGER et PUBLIER
https://rattibha.com/thread/1349914721252761600?lang=ar
Je répète: Faites TOUS des sauvegardes avant que Twitter ne supprime le compte de la dénommée Jess ou que sa page perso ne disparaisse.
Merci!
Soit l’impeachment est rejeté (ce que j’espère) soit les démon-rats vont recevoir l’effet boomerang en plein dans les gencives … et là, il y aura du rodéo !!
”Si ce qu’a dit Trump était une « incitation » alors ce qu’ont dit Obama et Kamala Harris l’étaient aussi. On vous laisse ici mesurer l’intelligence et les intentions de ces Démocrates quérulents.”
Discours de M. Trump :
https://www.rts.ch/play/tv/lactu-en-video/video/le-discours-de-donald-trump?urn=urn:rts:video:11727319
https://www.midilibre.fr/2021/01/12/etats-unis-donald-trump-estime-que-son-discours-du-6-janvier-etait-totalement-approprie-9307521.php
https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20210112-%C3%A9tats-unis-donald-trump-juge-son-discours-pr%C3%A9c%C3%A9dant-l-assaut-du-capitole-totalement-appropri%C3%A9