Le scandale sexuel de l’eurodéputé hongrois József Szájer tombe juste au bon moment

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Cenator : Après une brillante carrière politique sans faute, le principal eurodéputé hongrois, József Szájer, membre fondateur du parti d’Orbán, le Fidesz, a été arrêté en plein confinement par la police belge pour participation à une orgie homosexuelle, appelée – enrichissons notre vocabulaire – un « gang bang ».

Rappel du contexte politique : L'équipe de Szájer était censée sortir son pays de sa situation difficile, après le veto conjoint de la Pologne et de la Hongrie contre la décision de lier le budget européen aux exigences politiques de « l’état de droit ».

Voici le scandale en bref : Au cœur de Bruxelles, à l’aube du 28 novembre, vingt-cinq hommes, dont certains dans le plus simple appareil, se livraient à une partie fine dans un local d’un immeuble proche du parlement de l’UE. Parmi eux, des diplomates et un eurodéputé hongrois, József Szájer. Suite à une dénonciation par X pour non-respect du confinement, une descente de police a mis fin à la fête.

Szájer a essayé de s’enfuir le long de la gouttière de l’immeuble, en se blessant, avant d’être cueilli par la police. Dans son sac à dos se trouvait une pilule d’ecstasy, mais Szájer affirme que ce n’est pas lui qui l’y a mise, et qu’il ne se drogue jamais. Il a proposé à la police une prise de sang pour confirmer ses dires mais cela lui a été refusé.

Le lendemain de la révélation du scandale, Szájer a reconnu sa participation à cette orgie et il s’est excusé, sans donner d’autres détails sinon qu’il ne se drogue pas et que la drogue a dû être mise dans son sac par quelqu’un d’autre. Il a démissionné complètement de la vie politique, y compris en tant que membre du parti Fidesz.

Les versions des médias sur la partouze divergent : impossible de démêler qui « brode » quoi. Certains parlent de 25 hommes nus, en plein accouplement, d’autres d’une majorité d’hommes, dont beaucoup dévêtus, d’autres encore disent que certaines personnes étaient dénudées et s’accouplaient. Certains affirment que Szájer aurait fui nu, d’autres ne donnent pas de détails.

Les journalistes occidentaux et hongrois relèvent l’hypocrisie du gouvernement hongrois et se déchaînent.

Ils confrontent le comportement de Szájer avec les valeurs qu’il représentait : la défense de la famille traditionnelle, les valeurs chrétiennes. Ils s’offusquent de ce gouvernement qui fait fi des revendications LGBT et refuse l’enseignement de ces théories aux enfants, et qui cache en même temps des comportements pareils. Les gens sont choqués d’apprendre que le vieux Szájer, 59 ans, père de famille, d’origine juive, marié sans histoires depuis 1983 à une juge à la Cour constitutionnelle hongroise, avait une vie sexuelle de dépravé.

Ce scandale, cette indignation générale tombent à pic pour les ennemis des conservateurs, soucieux de discréditer ceux qui tiennent tête à Bruxelles. Juste au moment où le Parlement européen était en complet blocage pour l’adoption du budget 2021-2027 et du plan de relance. Avec la chute de cet eurodéputé phare, toute la résistance au camp de Soros est affaiblie.

Les médias occidentaux affirment également que les médias hongrois tentent d’étouffer l’affaire, qu’ils n’en parlent pas, voire désinforment en attribuant la démission de Szájer à un simple coup de fatigue. En réalité, tous les médias hongrois de gauche en ont fait leurs choux gras et leurs couvertures durant des jours et ne parlent plus que cela.

Il est probable (mais non certain) que Szájer menait une double vie et lui seul sait pourquoi le coming-out lui avait été impossible à assumer.

Szájer avait déjà dans son apparence quelque chose qui dérangeait avec les années. Il a d’abord teint ses cheveux, puis sa barbe, de plus en plus longue, il portait des chaussettes arc-en-ciel. Mais il était toujours irréprochable dans son travail, il était fiable.

Des questions se posent à présent.

Pourquoi est-ce seulement l'identité de Szájer qui a été révélée ?

Tout cela sent à des kilomètres à la ronde un travail des services secrets avec les méthodes du KGB.

Qui a amené Szájer à cette orgie privée ? Ses fréquentations à Bruxelles étaient essentiellement les membres du Parlement. Les faits se déroulent près du Parlement.

Il y a également le fait que Szájer avait réussi à rester très discret sur sa vie sexuelle durant toute sa carrière, ce qui montre qu’il était très prudent. Il a forcément dû faire confiance au moins à une personne pour se rendre à cette orgie. Pour le reste, nous ne pouvons faire que des suppositions.

Car quiconque fait de la politique de Droite, et a fortiori dans la situation de Szájer, sait que chaque point faible peut faire l’objet d’un chantage. Szájer aurait pu avoir des préférences « spéciales » assumées, mais sans coming-out, il n’avait pas droit à un tel faux pas.

Lorsqu’un politicien n’est ni de Gauche ni du Centre-gauche, il se doit d’être irréprochable sur les sujets qui touchent la sexualité, la vie amoureuse, l’argent, et tout autre domaine pouvant donner prise aux chantages et au scandales.

Cette histoire doit servir de leçon à tous les conservateurs qui sont sous les feux des projecteurs, et ne peuvent donc pas bénéficier de la protection d'un conseiller fédéral socialiste ou de la mafia d’un canton, qui justifie même un enfant illégitime et non-assumé d’un grand défenseur de la famille traditionnelle.

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2 commentaires

  1. Posté par aldo le

    Ils n’ont pas donné les autres noms de crainte qu’on trouve des membres de la RTS-SSR mêlés avec le gratin LGBT multi-partis du Nomes. https://is.gd/8pHeTA

  2. Posté par Oeudipe le

    Nos chères Zélites …

Et vous, qu'en pensez vous ?

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