Le temps n'a pas détruit certaines craintes. Professeur d'histoire-géographie, celui que nous appellerons Laurent, insiste : pour ne pas « attirer de regards malveillants sur [son] lycée ou [lui]même, dans le contexte difficile dans lequel nous vivons », il préfère finalement rester anonyme et que l'on taise le nom de son établissement. Pourtant, l'initiative est louable, nécessaire. Et même « salutaire », d'après certains de ses collègues interrogés. À savoir, la rédaction d'une lettre, par ses soins, puis amendée par quelques enseignants de l'établissement, pour rendre hommage à Samuel Paty et reprendre son flambeau, en réaffirmant notamment certains principes.
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Fier de cette lettre, de ce sursaut commun couché sur papier, le collectif l'a transmis aux collègues des établissements alentour pour qu'elle soit présentée conjointement le jour de la rentrée, ce lundi 2 novembre. Dans certains, elle a été lue. Dans d'autres, refusée, en tout cas en l'état. « Il y avait une gêne sur le fait de désigner nommément l'islamisme, indique Laurent. On m'a par exemple suggéré de parler plutôt de fanatisme religieux en général, ou d'évoquer les crimes du christianisme ». Suggestions rejetées. Par volonté d'enfin nommer les choses pour mieux les affronter. Cette lettre, nous la publions, en soutien.
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“les crimes du christianisme” ??? Le christianisme est issu du Nouveau Testament où on encourage pas la criminalité. Maintenant ce qu’ont fait certains mouvements se réclamant chrétiens n’a rien à voir avec le christianisme. Mais l’amalgame n’est interdit que dans le monde soumis à l’islam, ailleurs il est encouragé.
Au contraire l’islam incite à l’assassinat des non musulmans. La Sourate 8.17 disculpe même le tueur : “Ce n’est pas vous qui les avez tués : mais c’est Allah qui les a tués.”
L’islamisme est une invention style novlangue pour ne pas désigner l’ennemi par peur de représailles.