Décidément, il y a quelque chose de pourri au royaume des Helvètes !

Hormis l’UDC et l'ASIN, tous les corps constitués, RTS en tête, se sont évertués à faire peur aux Helvètes pour qu’ils rejettent l’initiative de limitation de l’immigration, en prédisant d’innombrables calamités dans le cas contraire.

Par ailleurs, ces Helvètes constataient quotidiennement que la population installée en Suisse se trouvait de plus en plus à l’étroit du fait de la croissance ininterrompue du nombre des résidents et de l’exiguïté du territoire. Bouchons, autoroutes surchargées, transports bondés, bétonnage effréné, les problèmes du vivre-ensemble, la concurrence au travail, la douce Helvétie disparue à jamais, personne de sensé ne souhaite que cela empire encore.

Fort de ces banales constatations, Michel Piccand s’était livré à un méticuleux travail d’enquête sur  les discussions sur réseaux sociaux pour tenter de prévoir le résultat de la votation. (voir ici et ici)
D'après cette analyse il était arrivé à la conclusion que plus de la moitié des habitants actifs de ladite Helvétie approuvaient l’initiative.

Mais les descendants de Guillaume Tell sont-ils majoritairement devenus des moutons apeurés que les élites du pays peuvent conduire à leur guise en leur peignant le diable sur la muraille de l’UE ?

Cette interrogation est légitime, elle coule même de source.

Nous sommes nombreux à être convaincus que les votations sont orientées par une immense propagande depuis des années. En ce qui concerne la RTS, le plus grand parti de Suisse, la manipulation saute aux yeux. Ce média public, dont le financement est imposé aux habitants, pèse de tout son énorme poids pour torpiller tout projet émanant de l’UDC.

Les ennemis de la Suisse indépendante et neutre ont décidé en 2014, après le succès de l’initiative UDC contre l’immigration de masse : « PLUS JAMAIS ÇA ! » Nous entendons d’ailleurs souvent cela, tous les autres partis en parlent encore comme d’un traumatisme national, un accident de parcours. Et ils ont développé des moyens pour que « ça » n’arrive plus jamais.

Mais finalement, ces ennemis de la vraie démocratie suisse, acoquinés avec une majorité de parlementaires , ont violé sciemment la Constitution lorsqu’il s’est agi de mettre en œuvre ladite votation de 2014.

Si les Romands de souche, ou de cœur, avaient organisé des manifestations pour stopper la libre circulation, si les souverainistes avaient essayé de soulever des foules par des discours publics durant ces manifestations, si les opposants à la bolchévo-mondialisation disposait de médias pour communiquer directement avec la population, si l’UDC n’acceptait pas servilement que la RTS diffuse sa propagande sans retenue et que les rares fois où les représentants de l’UDC s’expriment, cela donne des débats biaisés, si… nous n’en serions pas là.

Avec les mille et une manières de manipuler l'information à tous les niveaux, avec la diabolisation constante de l’UDC affublée de qualificatifs se voulant dégradant, « extrême droite », « populiste », cela propagé par quelque journaliste que ce soit, l’UDC n’a plus aucune chance de gagner une votation qu’elle porterait en solitaire.

Le clivage ville-campagne semble également être un problème insoluble. Le centre ville de Lausanne commence à ressembler à Bamako, les dettes de la Ville sont astronomiques et elle continue de dépenser sans compter. Cette ville bat ses propres records en matière d’assistanat, de dépenses publiques. L'extrême gauche gagne encore du terrain à chaque votation. Lausanne est déjà un territoire perdu, tellement le remplacement de population y est avancé. La politique des petits copains a tissé son filet durant 30 ans et éjecté de tous les postes clefs la moindre opposition. Actuellement, ce sont les femmes de gauche qui prennent leurs revanches sur les hommes de gauche.

Les deux "humoristes" attitrés de la RTS se moquent régulièrement de l'UDC, des Suisses allemands ou du campagnard de souche, mais aucune voix, ou aucun caricaturiste, ne relève les problèmes graves  qui découlent de la bolchévisation de la Suisse Romande.

L'idéologie de gauche qui domine dans toutes les institutions romandes a amené la surpopulation, une criminalité croissante, l'appauvrissement économique et l'assistanat dans des proportions inexistantes en Suisse alémanique.

De même, l'érosion de la démocratie, la pensée unique dans les médias, une opposition réduite à néant, l'islamisation, le métissage, une population dissoute dans le multiculturalisme, étouffée par une démagogie de gauche, ont achevé le travail.

Il n'y a pas de place pour une remise en question, aucun média important ne porte la voix des 30-40% des Suisses votant pour l'UDC ou pour ceux qui ont encore gardé une capacité de jugement personnelle.

Le monde académique et l'enseignement ont également expulsé les malplaisants, et ce système « à la soviétique » semble convenir à la jeunesse qui n'a jamais appris à penser par elle-même.

Cenator

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