La «Panthère noire d’Oxford», fondatrice du premier parti politique britannique dirigé par des Noirs, a promis de faire des Blancs des «esclaves»

Sasha Johnson, une des leaders de Black Lives Matter en Grande-Bretagne, a lancé un nouveau parti qui exclura les Blancs des postes de direction et a parlé sur Twitter d’«asservir les Blancs». Elle n’est autre qu’une version jeune, noire et féminine des vieux racistes blancs qu’elle affirme combattre.

Par Guy Birchall

Un nouveau jour s’est levé en Grande-Bretagne, et avec lui une autre exigence délirante de la gauche intersectionnelle. Lors d’une «Marche pour un million de personnes» (qui n’a rassemblé à vrai dire que quelque 400 personnes), à Londres, une des leaders de BLM a annoncé qu’elle allait former le premier parti politique dirigé par des Noirs en Grande-Bretagne. Ce parti s’appellera le «Taking the Initiative Party» (TTIP, Parti Prendre l’initiative), un nom qui fait passer « Change UK » (nom d’un éphémère parti anti-Brexit) pour un coup de génie publicitaire. […]

Bien que ce parti soit «dirigé par des Noirs», il sera, nous dit-on, un parti de la «classe ouvrière». On ne saisit pas trop pourquoi l’aspect racial est nécessaire s’il s’agit d’un mouvement de classe, mais cela a sûrement à voir avec la personne qui a annoncé la nouvelle.

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Le TTIP a été révélé au monde par une dame nommée Sasha Johnson. Dans une interview, obséquieuse à vomir, publiée sur une chaîne YouTube appelée Oxfordshire Youth, Sasha est présentée comme «une extraordinaire animatrice de jeunesse, combattante pour la liberté, activiste et propriétaire d’entreprise». Apparemment non contente de ces éloges, elle se fait aussi appeler, sans ironie, «la Panthère noire d’Oxford». Elle ne dit pas si c’est une allusion au super-héros du royaume fictif de Wakanda ou au mouvement marxiste américaine adepte du Black Power, mais vu son choix du béret plutôt que d’un costume de Catwoman en vibranium, il doit s’agir de la seconde option.

Sasha a connu quelques mois très mouvementés depuis le grand retour du mouvement Black Lives Matter. Raison pour laquelle elle dit être devenue un «symbole de la révolution». Mais quel genre de révolution prépare ce Che Guevara de bric-à-brac ? Eh bien, une révolution communiste, évidemment, mais avec un robuste élément de suprématie raciale en plus du marxisme.

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Mme Johnson a attiré sur elle l’attention du public il y a quelques semaines, après avoir été filmée en train de traiter de «nègre» un homme noir qui ne pensait pas que le Royaume-Uni soit un pays systémiquement raciste, semblant même le menacer de violence, puis s’indignant contre lui pour avoir «traité une femme noire de furieuse» après avoir dit elle-même qu’elle l’était. On peut voir ici cet échange peu reluisant.

Une autre vidéo la montre en train de jouer les Wolfie Smith en appelant à la création d’une «milice noire» au Royaume-Uni. Dans une tentative incohérente d’incitation à la révolte, elle affirme que le capitalisme est uniquement possible sur le dos du racisme, prétend que la police n’est pas différente du Ku Klux Klan mais qu’elle doit aussi se mettre à faire le ménage pour le conseil, et elle disqualifie David Lammy, Sadiq Khan et Priti Patel qui sont pour elle des «alibis». S’ensuit un passage assez pitoyable où elle fait scander des slogans «Pas de justice, pas de paix», «Descendez dans la rue, F*** la police», «Black Power» et «Une solution, la révolution».

Le tout est à pleurer, d’abord à cause de l’apathie de la foule, mais aussi à cause de la mise en scène américaine grotesque qui passe mal en Grande-Bretagne. Nous sommes à Oxford, pas à Oakland. Néanmoins, la vidéo vaut le détour juste pour voir comment la femme blanche près d’elle est mal à l’aise quand elle fait le salut du Black Power.

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Qu’est-ce qui a poussé Sasha Johnson à ce zèle révolutionnaire ? Selon ses propres termes, c’est le «massacre» et «l’assassinat» de George Floyd. La raison pour laquelle un décès en Amérique justifie une révolution en Grande-Bretagne est un mystère pour moi, mais Johnson est intraitable à ce sujet. Il n’est pas non plus évident de savoir pourquoi le communisme résoudra le problème du racisme, mais elle est tout aussi catégorique là-dessus, bien qu’elle soit propriétaire d’une entreprise. Elle tient en effet un café à Oxford, où l’on sert de la cuisine de l’Île et de la Mère patrie, ce qui, peut-on supposer, signifie la Jamaïque et l’Afrique. Je ne suis pas expert en communisme, mais je crois savoir que le fait de posséder une entreprise vous place dans la bourgeoisie plutôt que dans le prolétariat.

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Alors, qu’en est-il de ce nouveau parti, le TTIP ? Selon les propres dires de Sasha Johnson : «Nous en avons ras le bol d’être déçus par les travaillistes, les conservateurs, les libéraux-démocrates et tous les autres. Nous voulons notre propre parti politique, un parti qui reflète la nation multiculturelle que nous sommes devenus.» Le fait que la dernière élection ait vu le plus grand nombre d’élus BAME (Noirs, Asiatiques et minorités ethniques) de tous les temps ne lui suffit pas, car tous ces gens sont pour elle des «oncles Tom». Il semble aussi que ce nouveau parti ne soit pas très fan de la Grande-Bretagne, car le jour même de l’annonce de sa création, les manifestants arboraient un drapeau britannique taché de sang.

Même les affirmations de Johnson quant à son désir d’«égalité» ne résistent guère à l’examen, ou s’inscrivent dans une logique orwellienne où certaines personnes sont plus égales que d’autres. Son compte Twitter a récemment été suspendu après qu’elle y ait écrit «Le Blanc ne sera pas notre égal mais notre esclave. L’histoire est en train de changer. #No Justice No Peace. #BLM».

Nul doute que si les rôles avaient été inversés, et qu’un membre éminent de l’English Defence League ou de Britain First ait tweeté que les Noirs seront des «esclaves», la police aurait frappé à sa porte dans la seconde. Sasha Johnson est une suprémaciste noire et semble avoir de plus en plus de mal à cacher son dégoût pour les Blancs et pour les «traîtres à leur race» dans la communauté noire. Le fait que Black Lives Matter UK n’ait pas dénoncé son racisme flagrant et son langage incendiaire ne plaide pas en faveur de ce mouvement.

La Panthère noire d’Oxford ne semble pas avoir grand-chose en commun avec le héros T’Challa (excellemment joué à l’écran par le regretté Chadwick Boseman) et sa vision du monde la rapproche plutôt du méchant, Killmonger, qui rêve d’utiliser la technologie du Wakanda pour ravager l’Occident blanc.

Source : The ‘Oxford Black Panther’ behind Britain’s first black-led political party vows to make white men ‘our slaves’ – RT

Traduction Cenator

Voir aussi : Black Lives Matter Extremist Sasha Johnson Exposed – Tommy Robinson

6 commentaires

  1. Posté par Caughnawaga le

    Qu’elle aille porter sa science en Afrique. Ils en ont besoin.

  2. Posté par maury le

    Après tous ces effets de manche, et après avoir eu le monopole des médias « charognards » que va t-il rester sur l’échelle de valeurs de ces convulsions xénophobes ?? Il serait plus que temps de se réveiller de ce cauchemar qui peut tourner à la destruction des valeurs et de vies innocentes comme ça se passe aux states !!!Le diable rameute ses troupes pour le combat final

  3. Posté par Bussy le

    Elle pourrait commencer par assumer ses cheveux crépus et ne plus porter une perruque pour avoir les cheveux des Blancs…..

  4. Posté par poulbot le

    Personne a enfermer dans une cage au plus profond d’une cave d’un asile psychiatrique et l’oublier définitivement.
    Discourt totalement délirant d’une personne qui visiblement a de gros problème de personnalité .

  5. Posté par Chris le

    Il y a un immense continent, le plus riche du monde, le plus fertile, regorgeant de matières premières, où 3 récoltes sont possibles chaque année sur certaines zones, regorgeant de biodiversité, peuplé aux 3/4 par 99% de noirs. Presque tout est à y faire. Bon voyage.

  6. Posté par Stefen le

    Elle peut s’épargner de la peine, les blancs sont déjà des esclaves. Il n’y a qu’à voir qui paie l’aide sociale (et autres millards envoyé en Afrique) et qui en bénéficie.

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