Un entrepreneur pour la limitation de l’immigration

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par François Pellouchoud, député, entrepreneur, membre du Mouvement chrétien conservateur valaisan (MCCVs)

En temps qu’entrepreneur et membre du MCCVs, je prends fermement position pour l’initiative de limitation du 27 septembre prochain.

Les constats que nous tirons aujourd’hui après 18 ans de libre circulation sont sans appel. La libre circulation des personnes, en ouvrant notre marché du travail à l’entier des travailleurs de l’UE, a élargi d’autant la concurrence à l’embauche et le dumping salarial. Les conséquences sont lourdes pour notre population : le taux de chômage des seniors a plus que doublé depuis 2002, remplacés par une main d’œuvre plus jeune et meilleure marché ; le chômage a également explosé dans les domaines du tourisme, de la construction et de la vente ; l’accès au marché du travail s’est fortement complexifié pour nos jeunes diplômés ; les loyers ont augmenté de plus de 33% dans les régions frontalières ; notre PIB par habitant a stagné. De 1949 à 2001, jamais la Suisse n’avait connu de baisse du PIB par habitant ; elle a, bien au contraire, affiché des augmentations de 6 à 8 %, voire même de 10 à 12%. Tout a changé depuis 2002 : deux décennies de libre circulation nous ont imposé quatre années de PIB par habitant négatif et cinq années d’évolution inférieure à 1%. Ainsi, bien loin de contribuer à notre prospérité économique, les conséquences directes et objectives de la libre circulation sont l’appauvrissement de notre population résidente.
Le constat n’est pas meilleur lorsqu’on se penche sur les conditions de travail réservées à notre main d’œuvre importée. Soucieuse de prévenir une exploitation des travailleurs étrangers au profit de notre économie, la Suisse a adopté des mesures d’accompagnement visant à protéger nos conditions de travail. Ces mesures ne garantissent toutefois que les conditions minimales impératives de travail et de salaire ; toute personne bénéficiant d’un salaire supérieur au minimum admis se voit donc soumise à un dumping salarial insupportable. Les syndicats admettent sur leurs sites internet que ces mesures sont tout simplement insuffisantes pour protéger les conditions de travail et de salaire en Suisse. Ceci d’autant plus qu’elles sont mal appliquées, puisque l’on constate un taux d’infraction de 23%, et même de 45% pour les entreprises de location de service. Ces mesures sont encore fragilisées par les attaques récurrentes de l’UE contre elle. Car l’UE n’en veut pas, les considérant comme contraires à ses principes en matière de proportionnalité et de non discrimination. La Cour de justice de l’UE les a même déclarées partiellement illicites en 2007 et l’UE travaille depuis 2014 à l’élaboration d’un accord-cadre qui aurait comme conséquence de les démanteler. Car l’Union européenne n’est pas sociale ; elle n’est qu’économique, et la population suisse n’a pas profité de la libre circulation.

Face à l’échec cuisant du système de libre circulation avec mesures d’accompagnement, seule une reprise en main souveraine et libre de notre main d’œuvre et de nos conditions de travail peut désormais permettre d’espérer une situation à l’avenir moins nuisible pour nos employés. Il s’agit de retrouver aujourd’hui le droit que nous avons perdu en 2002 de gérer de manière autonome le recours à la main d’œuvre étrangère ; non pas d’y renoncer, mais d’en reprendre le contrôle pour la limiter aux domaines souffrant de pénurie. Ceci afin de prévenir une sous-enchère salariale insupportable et de protéger non seulement nos travailleurs locaux et nos entreprises, mais également notre main d’œuvre importée de conditions de travail inacceptables.

L’acceptation de l’initiative de limitation est aujourd’hui urgente afin de garantir un niveau de vie suffisant, et si possible confortable, pour toute personne établie en Suisse

 

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2 commentaires

  1. Posté par danslebled le

    Les langues nationales ne sont plus enseignées correctement puisque le copinage fait que depuis la garderie beaucoup de ceux en charge sont des demi-analphabètes dans leurs pays d’origine et curieusement promus en Suisse, sans avoir grands compétences ( linguistiques, n’en parlons plus ) a des fonctions qui devraient être occupées par des suisses de souche. Ne vous faites pas d’illusions, les écoles privées ne sont pas meilleures puisque le même genre d’ enseignants sont préférés. Ce n’est pas puisque elle s’appelle privée que la qualité est a l’hauteur. Généralement ceux qui cherchent une telle école le font pour le prestige. Actuellement la Suisse est un pays des clans de diverses origines donc ils sen fichent royalement de toute votations. Y avait un k…r qui bossait chez une grande entreprise nationale a 100% , en parallèle il avait autour de 20-30 conciergeries. Le boulot était fait évidemment par ses compatriotes ( au noir) qui recevaient de miettes ( mais suffisamment par eux ) . Les régies sont au courant mais… Nada. . Le vote n’est pas suffisant il faut obliger la Confédération d’adopter des mesures pour protéger les citoyens . Récupérer les logements et les boulots. En commençant par ceux en garderie ou s’est préférable embaucher un jeune en train de se former mais qui parle correctement.

  2. Posté par antoine le

    Je voterai OUI le 27 septembre pour l’initiative de limitation de l’immigration !
    En 17 ans, ce sont 1 million de personnes qui sont venues s’installer en Suisse !
    Les salaires stagnent ou diminuent, les séniors sont précarisés et remplacés par de jeunes frontaliers ayant des salaires plus bas … En conséquence le chômage augmente !
    Notre PIB périclite alors que tout le monde économique se félicite de cette libre circulation …
    Plus de personnes signifies plus de logements à construire, plus de transports, plus de consommation de gaz, mazout ou électricité. Cela augmente les émissions de CO2 !
    Où sont les écolos Vert de gris et Vert pastèque qui nous répètent depuis des décennies que le CO2 n’est pas bon pour la planète … je trouve que le CO2 a bon dos; c’est la ”nourriture” des plantes et des arbres et notre climat s’en porte très bien !
    A part cela, les loyers qui représentent une grosse part des dépenses des ménages n’ont fait qu’augmenter et trouver un logement avec un loyer décent est devenu une gageure …
    Les programmes scolaires de nos écoles sont mises à mal par la non intégration des nouveaux arrivants. On y parle un charabia indescriptible ! Nos langues nationales ne sont plus enseignées correctement; cela provient du faible niveau des élèves étrangers et le niveau se répercute sur la suite des études (Uni, apprentissage, etc …)
    Il faut être riche, voir très riche pour payer des études convenables à nos enfants en écoles privées … !!
    Il faut préférer la QUALITÉ à la quantité !
    C’est pour cela que je voterai OUI le 27 septembre prochain. J’en parle avec ma famille et avec mes connaissances !

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