Crapules itinérantes :”Enrichisseurs” culturels et “appauvrisseurs” matériels. Mutisme et Covid19, y a-t-il un lien ?

Yvan Perrin
Ancien Conseiller national

"Enrichisseurs" culturels et "appauvrisseurs" matériels. Mutisme et Covid19, y a-t-il un lien ?

On sait la gauche très pointilleuse lorsqu'il est question de lien entre étrangers et délinquance. Toute personne qui oserait émettre le moindre doute quant à l'enrichissement culturel que nous apportent les nouveaux venus est immédiatement clouée au pilori, les mots raciste, xénophobe, nationaliste, islamophobe ayant la cote chez les bonnes âmes. Ces jours-ci, étonnamment, on n'entend pas grand-chose du côté des camarades quand bien même un lien plus qu'évident est établi par la police. En effet, celle-ci communique que "80% des vols du canton sont dus à des délinquants de rue maghrébins."

Dans le cas présent, en fait d'enrichisseurs culturels, on peut plutôt parler d'appauvrisseurs matériels, violents si nécessaire. Evidemment, lorsque ce genre de chose est évoqué par l'UDC, ce n'est qu'une basse manœuvre électoraliste destinée à faire de l'étranger le bouc émissaire de tous nos maux. Ici, c'est la police et son chef de département qui font savoir aux populations ce qui se passe dans notre canton. Fâcheux ! Les faits sont têtus, les camarades sont bien placés pour le savoir mais ils doivent tout de même avoir de la peine à entendre les chiffres. Voir les autorités confirmer ce que l'UDC avance depuis longtemps déjà, ça doit être un véritable supplice. Et pourtant, mutisme presque complet. Presque parce que très loin à gauche, on trouve un personnage qui fustige non pas les criminels mais notre pays, coupable de ne pas en faire assez pour intégrer ces délinquants vagabonds.

J'ai le même grief envers l'Etat. La Suisse ne fait pas assez au sujet de ces crapules itinérantes originaires de pays qui ne reprennent pas leurs ressortissants. Alors que l'UDC suggérait de lier aide au développement et bonne volonté dans la récupération des nationaux indésirables, Conseil fédéral et Parlement s'y sont vigoureusement opposés. La diplomatie et la police sont toutes deux en mains PLR au niveau fédéral. Combien d'accords de réadmission signés ?

La police s'est une nouvelle fois montrée efficace. Elle a fait son job. Le problème, c'est ensuite. On ne peut pas les expulser, dit-on. Alors si on ne peut pas les mettre dehors, mettons-les dedans, avec des peines qui ne leur donnent pas envie de récidiver. Si la Suisse fait clairement démonstration de son hostilité face à cette racaille importée, il est plus que probable que celle-ci aille exercer ses talents sur des terres plus accueillantes. Ce n'est pas un hasard si le phénomène a pris une ampleur pareille précisément à Neuchâtel. Il suffit de lire ces quelques lignes tirées de l'édition Arcinfo du 18.12.2012 pour comprendre les racines du problème:

"Si le canton de Neuchâtel a été distingué par des prix suisse et européen pour sa bonne politique en matière d'intégration, la FéNeCi (Fédération neuchâteloise des communautés immigrantes) craint de voir ces efforts s'effriter. Elle dénonce des discriminations à l'embauche, dans le canton de Neuchâtel, pour les "personnes de couleur, les ressortissants des Balkans ou d'Afrique Nord", selon son président Gianfranco de Gregorio. Il n'a toutefois pas de statistiques, hormis les chiffres du chômage. Ceux-ci font état d'une surreprésentation des étrangers, des femmes et des jeunes. La FéNeCi va interpeller les différents partis politiques et les autorités cantonales pour tirer la sonnette d'alarme. Autre préoccupation de la fédération: la révision en cours de la loi sur l'intégration des étrangers, qui ne cite pas l'existence du Service de la cohésion multiculturelle. Cet outil joue un rôle majeur pour l'intégration, note la FéNeCi, qui va se battre pour que le Grand Conseil ancre cet instrument dans la loi, lors des débats de janvier prochain."

Le canton de Neuchâtel a été distingué par des prix suisse et européen pour sa bonne politique en matière d'intégration. On voit aujourd'hui ce à quoi mène une bonne politique en matière d'intégration à la sauce neuchâteloise. Le docteur Queuille, vieux rad-soc plusieurs fois ministre en France, disait volontiers qu'en politique, il n'existe pas de problème suffisamment grave pour résister à une absence prolongée de décision. Au vu de ce qui se passe actuellement dans notre canton, je pense qu'il ne tiendrait plus le même propos.

Yvan Perrin, 26.08.2020

Un commentaire

  1. Posté par aldo le

    Pourquoi la Suisse n’interdirait pas l’accès, des pays mafieux qui ne veulent pas reprendre leurs crapules ? Le droit international ? Mais par réciprocité on a le droit de s’en foutre royalement à l’exemple même du comportement de ces pays !

    Que font ces pays mafieux ? Ils perpétuent l’action de mafias criminelles, les pires de la planète au sein des organisations internationales. (pires= esclavage sexuel, esclavage aux travaux forcés, racket, expropriations, trafic de matières fissiles, trafic d’organes etc. NOTRE PAYS leur offrant l’hospitalité à l’ONU et ses ONG parfois aussi sérieusement criminelles A UN DEVOIR DE CONTROLER LA RESPECTABILITE DE CEUX QUI FINISSENT PAR Y IMPOSER LES PIRES SOLUTIONS, comme la présidence des droits de l’homme remise aux mains de pays esclavagistes etc. De plus il ne faut pas croire que les appartements occupés par familles étendues de ces crapules sont libérés à leur départ. Visiblement ils doivent les sous-louer pour qu’ils puissent encore étoffer leurs rentes avec des combines du genre airbnb et créer une permanence de raréfaction qui pèse sur nos loyer avec la bénédiction de nos crapules du béton. .

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