Les agressions physiques contre les personnes sont de plus en plus violentes. Pas toujours mortelles, mais tendant de plus en plus à l’être (Macron, à l’abri dans son fortin de Brégançon, appelle ça des « incivilités »). Après chaque agression, on a droit aux coryphées gouvernementaux qui condamnent « fermement » ces actes « intolérables », « inadmissibles », « inqualifiables ». Et ils retournent à leur mangeoire.

Mais, depuis quelques semaines, c’est une autre chanson qui se joue. Parce que ce n’est plus seulement le pékin de base qui est la victime quotidienne de l’ensauvagement. Des élus, et plus singulièrement des maires et leurs adjoints, sont rattrapés à leur tour par les meutes barbares. Alors là, on ne rigole plus… Ce ne sont plus des actes « intolérables » (et que l’on tolère, d’où le problème), mais des attaques contre le « vivre-ensemble républicain ». Les édiles, qui se pensaient protégés par leur fonction et loin du calvaire vécu par leurs concitoyens, commencent à prendre des coups. Ils exigent donc qu’on leur concocte un « plan sécurité ». Ben voyons…

Il faut dire que nombre de ces élus, qui devraient savoir que n’est respecté que ce qui est respectable, sont rattrapés par leurs turpitudes. Depuis des dizaines d’années, ils s’écrasent devant les barbares. De l’insécurité ? Vous rigolez… Un « sentiment d’insécurité » à la rigueur, honte à ceux qui entretiennent une peur chez nos concitoyens et stigmatisent et patin et couffin…

L’Association des maires de France (AMF), présidée par un Baroin gaulé comme une crevette, demande désormais « des sanctions rapides, spécifiques et aggravées ». L’imposant franc-mac Larcher exige « un renforcement de la protection des élus ». C’est nous qu’on est les princes, faut qu’on nous protège prioritairement…

Tous préconisent la mise en place, dans les préfectures (devenues des officines macronistes), d’« une cellule pour prodiguer aux maires agressés des conseils, un accompagnement et un soutien, y compris moral ». Pauvres petites choses… Et ce sont ces gens-là qui prétendent faire la politique de la France ?

Répétons-le : n’est respecté que ce qui est respectable. On ne respecte pas un maire qui compose avec la racaille ou, pire, qui se vautre devant elle. On ne respecte pas un maire qui, au mépris de ses administrés, laisse se dérouler des rave parties de 10 000 Bandar-logs qui souillent et saccagent les champs, puis qui va prétendre interdire ensuite, because coronavirus, un mariage avec soixante invités.

Récemment (Présent du 11 août), une manifestation – une première du genre à ma connaissance – a rassemblé à Palavas-les-Flots (Hérault) des centaines de braves gens devenus des gens braves. Ils ont crié leur rejet des voyous qui ont fait de cette station balnéaire naguère très familiale, un champ d’épandage, le déversoir des racailles de la région de Montpellier (et au-delà). Avec des slogans sans équivoque : « On est chez nous ! », « Les racailles au canal ! », « Libérons Palavas ! »

Réaction du maire LR, Christian Jeanjean (qui s’il se prend un jour une giroflée viendra pleurer chez Baroin et Larcher) : « Les jeunes (sic) viennent se défouler. Il ne faut pas oublier que les boîtes de nuit sont fermées, les fêtes supprimées, les férias, les feux d’artifice également. Il faut donc y mettre du nôtre (resic) ».

A noter que les forces de l’ordre présentes à Palavas, utilisées très parcimonieusement (pas de vagues…) contre les racailles, ont encadré de près, au cas où, cette manif de citoyens exaspérés. Exaspérés mais qui, pour au moins nombre d’entre eux, ont réélu à près de 53 % le Jeanjean le 15 mars dernier… Il y a un moment où il faut savoir ce qu’on veut. Il est quand même plus simple de ne pas voter pour ces engeances que d’aller ensuite les tabasser après leur avoir inconsidérément apporté des suffrages… •

Photo : Maire LR de Palavas, Christian Jeanjean surfe avec les racailles…

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