Pourquoi le socialisme ne prendra jamais aux États-Unis

Nick Freitas, délégué au parlement de l’État de Virginie, 5 mars 2020 :

La semaine dernière, le délégué socialiste Lee Carter nous a fait la leçon au parlement de Virginie sur les péchés des États-Unis et nous a vanté le socialisme comme remède. Voici ma réponse.

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Pour défendre le socialisme, mon collègue nous a fait une diatribe sur les anciens péchés des États-Unis, prétendant que notre pays les nie.

Mais qui aux États-Unis nie que le gouvernement a mal agi envers les Noirs ou envers les Premières Nations ? Qui nie que les États-Unis se sont parfois engagés dans des conflits internationaux où ils n’auraient pas dû le faire ? Personne.

Les régimes qui nient le mal qu’ils ont fait et qui continuent à le faire, ce sont des régimes socialistes. Dans l’ancienne Union soviétique, on n’a pas vu la Pravda dénoncer les massacres et les famines par lesquels Staline a décimé son propre peuple. En Chine rouge, on ne voit pas les médias dénoncer les dizaines de millions de morts dues au Grand bond en avant et à la Révolution culturelle de Mao. Cuba et le Venezuela enferment leurs dissidents politiques.

Prétendre que notre pays ne reconnaît pas les points sombres de son histoire et ne cherche pas à offrir réparation, c’est ridicule – alors que cette attitude est courante dans les régimes socialistes.

*

Le socialisme est devenu une sorte de caricature, à cause de la façon dont les socialistes le présentent.

Le délégué Carter n’a pas expliqué ce qu’est le socialisme, il a juste énuméré une série d’objectifs : nous voulons que les gens soient à l’abri du besoin, qu’ils aient de quoi manger, de quoi se vêtir, qu’ils aient un toit, qu’ils aient accès à la santé.

Mais nous voulons tous cela ! Le diable est dans les détails : comment voulons-nous atteindre concrètement ces objectifs ?

Ce que le socialisme a bien réussi, c’est de changer de marque. Chaque fois que le socialisme a échoué, il a dit : ce n’était pas le vrai socialisme.

Mais il y a un thème commun à toutes ces  versions du socialisme : c’est l’abolition de la propriété privée des moyens de production.  Pas de propriété privée pour les usines, les laboratoires, etc, “le peuple” ou le gouvernement les possède.

Or connaissez-vous un régime communiste qui ait réalisé cette centralisation, cette étatisation de l’économie et qui ait réalisé également la liste d’objectifs énoncée par le délégué Carter ?

Pour le savoir, regardons ce que font les gens qui vivent sous ces régimes. Que font les pauvres de ces régimes, que font les pauvres dans le monde ? Où veulent-ils aller ? Vont-ils dans des régimes socialistes ou vont-ils dans des pays à économie de marché ?

Je n’ai pas beaucoup entendu parler d’ouvriers américains qui affluent en Floride pour monter des radeaux de fortune et tenter de rejoindre l’utopie socialiste de Cuba. Je ne me souviens pas d’Allemands de l’Ouest qui risquaient leur vie pour franchir le Mur de Berlin et tenter leur chance en Union soviétique.

Mais j’ai une bonne nouvelle. Ici aux États-Unis, si vous voulez vivre le socialisme, vous pouvez le faire. Rassemblez quelques amis, acquérez un terrain et créez une commune : je ne vous en empêche pas. Je vais même essayer de réduire vos impôts. Mais vous ne pourrez pas me forcer à aller avec vous, et vous ne pourrez pas me forcer à payer pour vous.

C’est cela le problème avec le socialisme et la façon dont on l’a appliqué dans toute l’histoire, où que ce soit : cela a toujours débouché sur l’oppression, la violence et la dégradation. Au point que les gens de ces pays sont prêts à tout pour venir chez nous.

Nous ne sommes donc pas seulement un pays d’entrepreneurs, de chercheurs, d’artisans, mais aussi, en fin de compte, un pays de gens qui se rebellent contre toute philosophie politique qui cherche à les priver de leur liberté. Et c’est pour cela que je suis convaincu que le socialisme ne prendra jamais aux États-Unis.

Résumé Cenator

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On se souvient de cette blague de Coluche :
– Pourquoi la Suisse ne sera jamais socialiste ?
– C'est un bien trop grand malheur pour un si petit pays.
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Hélas, Coluche n'était pas prophète.
La Suisse romande ne diffère plus beaucoup d'un pays communiste.
Ses stigmates sont présent dans bien des domaines: pensée unique dans les médias, censure et persécution des mal-pensants, l'opposition est anéantie, l'idéologie marxiste imposée dans l'enseignement, le melting pot est devenu un dogme intouchable, destruction de la classe moyenne, et le marxisme culturel s’infiltre dans le moindre recoin de notre existence.
Tous les points du programme communiste du chant  l'Internationale sont en train de se réaliser, par l'effacement de notre passé, le mondialisation, la suppression de la nation par une invasion imposée.

 

 

2 commentaires

  1. Posté par Jean-Francois Morf le

    L’islam s’arrête dès que l’argent des chrétiens du Liban est épuisé.
    Idem pour l’Algérie, le Kosovo, l’afrique du sud, et tant d’autres pays devenus mahométans.
    Google: 666 million non-muslims massacred…

  2. Posté par Jean Durand le

    “Le socialisme s’arrête dès que l’argent des autres est épuisé ” (Margaret Thatcher). Tout ce que la gauche sait faire est détruire ce que d’autres ont construit ou de s’accaparer des fruits du travail des autres.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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