Un chercheur contraint de démissionner à cause d'une étude qui n'a découvert aucun parti pris dans l’usage des armes à feu par la police
Dans ce qui est la dernière folie de la "culture de la dénonciation", le vice-président de l'État du Michigan pour la recherche et l'innovation, Stephen Hsu, a été contraint de démissionner parce qu'il a eu l'audace de citer une étude qui montrait que les policiers ne tirent pas plus facilement sur des Afro-Américains que sur d’autres.
Et cette recherche provenait de l'Université de l'État du Michigan !
La même chose est arrivée la semaine dernière à Adrianna San Marco, étudiante à l'Université de Syracuse, lorsqu'elle a écrit un article citant une recherche similaire réfutant le racisme systémique dans les forces de l'ordre.
Elle a été licenciée de son travail au "Daily Orange".
Il y a deux semaines, le commandant de la police de Tulsa, Travis Yates, a cité lors d’une émission de radio trois projets de recherche différents qui réfutaient le racisme systémique et les médias dominants l'ont descendu en flammes, provoquant une tempête à Tulsa où des centaines de personnes ont réclamé sa démission.
Ce dernier drame a éclaté après que le syndicat des assistants d'enseignement et de recherche, ait passé au crible des années de blogs et d'interviews de Hsu et constaté qu'il avait cité une étude de 2019 concluant qu'il "n'y a pas de parti pris racial répandu dans l'usage des armes à feu par la police".
Cette étude est cosignée par Joseph Cesario, qui est toujours professeur de psychologie à l'Université d'État du Michigan.
Elle a paru dans les Actes de l'Académie nationale des sciences. Elle figure toujours sur le site de l’Académie et sur celui de l'Université du Michigan.
"Cette victoire de la foule sur Twitter sera probablement une douche froide pour la liberté académique sur le campus", a déclaré Hsu à The College Fix.
Accusant Hsu de "racisme scientifique", le syndicat a également fait circuler une pétition contre lui qui a recueilli plus de 800 signatures.
Hsu a déclaré que les attaques contre lui sont sans fondement.
"Le syndicat a prétendu que je suis raciste parce que j'ai interviewé le professeur de psychologie de la MSU Joe Cesario, qui étudie l'usage des armes par la police", a-t-il écrit dans un courriel adressé à The College Fix. "Mais le travail de Cesario (ainsi que les travaux similaires d'autres personnes, comme Roland Fryer à Harvard) est essentiel pour comprendre comment on en arrive à des interventions mortelles et comment améliorer le maintien de l'ordre".
Cesario a fait remarquer au Wall Street Journal que "nous n'avions aucune idée de ce qu’allaient être les données et les résultats avant de faire cette étude".
La recherche de Cesario a été citée dans un article d'opinion du Wall Street Journal, largeur partagé, intitulé "Le mythe du racisme systémique dans la police", publié le 3 juin dernier, pendant la vague de manifestations contre la mort de George Floyd lors de son arrestation.
Le 19 juin, le président Stanley a publié une déclaration dans laquelle il défendait sa décision de faire pression sur Hsu pour qu'il démissionne.
"Je crois que c'est ce qu'il y a de mieux pour notre université afin de continuer à progresser. L'échange d'idées est essentiel pour l'enseignement supérieur, et je soutiens pleinement notre faculté et sa liberté académique pour aborder les questions les plus difficiles et les plus controversées."
"Mais lorsque de hauts responsables de l'Université décident de s'exprimer sur un sujet donné, ils sont considérés comme parlant au nom de l'Université dans son ensemble. Leurs déclarations ne doivent laisser aucun doute sur leur, ou notre, engagement pour la réussite du corps enseignant, du personnel et des étudiants", a-t-il ajouté.
Il est certainement étrange qu'une question aussi importante que le racisme dans les forces de l'ordre soit présentée comme un fait absolu, alors que des études scientifiques, revues par les pairs, qui réfutent cela sont non seulement ignorées mais que toute personne qui les cite est attaquée.
Et dans le cas de Hsu, de San Marco et de Yates, il y a eu une tentative de carrément détruire ces personnes.
Quiconque ayant du bon sens se demande pourquoi.
source : Researcher forced to resign over study that found no bias in police shootings
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Wikipédia, extrait de l’article : La culture du "call-out"
La culture du « call-out » (terme pris à l’anglais : call-out culture en l'absence de traduction française) est une forme de dénonciation publique dans laquelle les gens identifient les infractions commises par des membres de leur communauté et les dénoncent publiquement, ce qui les humilie ou les punit1[source détournée]. Ses partisans visent à tenir les individus et les groupes responsables de leurs actions en attirant l'attention sur les comportements qui sont perçus par les partisans comme problématiques, généralement sur les réseaux sociaux2[source détournée],3.
Une variante du terme, cancel culture, (qui peut être traduit par « culture de l'interpellation », « culture de la dénonciation », « culture de l'humiliation publique » ou « culture de l'annulation et du rééquilibrage »4) décrit une forme de boycott dans laquelle la personne appelée est également expulsée des cercles sociaux ou professionnels - sur les réseaux sociaux ou dans le monde réel ou les deux. Ils seraient « cancelled »5. L'emploi du verbe anglais cancel au sens de la cancel culture remonte à 2015 au moins, et son utilisation généralisée commence en 20186.
La manifestation numérique de la culture « call-out » est représentée par des mouvements comme « Me Too » qui permet aux femmes de partager (dénoncer) leurs histoires d'abus sexuels et de harcèlement qui mène à l'humiliation publique (justice personnelle) de certains hommes7.
Comme alternative à la pratique de la culture du call-out dans un forum public, un individu ou une entité peut « call-in ». Cette pratique suggère à l'accusateur de parler à l'accusé ou de lui envoyer un message privé sur sa conduite ou ses comportements8.
La culture du call-out peut être perçue comme une forme d'auto-justice, condamnant de facto des individus sans procédure légale et même sans motif autre que l'appréciation générale d'un groupe. Selon certains auteurs, elle s'apparente à du cyberharcèlement.
[...]
source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_du_%C2%AB_call-out_%C2%BB
https://www.youtube.com/watch?v=_3MccCsSuU0&feature=emb_logo
L’animateur de Sky News, Rowan Dean, présente l’émission “Cancel Culture” et examine si le phénomène de la culture “cancel” menace la liberté d’expression en Australie et dans le monde entier.
Cette émission spéciale, qui incite à la réflexion, explore l’essor de la “cancel culture” et son impact sur la vie et les moyens de subsistance des gens.
Rowan s’entretient avec des auteurs universitaires, des artistes et des commentateurs politiques dont Warren Mundine, Jacinta Price, Laurence Fox, Lauren Southern, Peter Ridd et Douglas Murray pendant son enquête.
Selon l’auteur Douglas Murray, dans la lutte contre la culture de l’annulation, les opinions majoritaires ne peuvent être réduites au silence pour que les gens sentent qu’ils peuvent les exprimer autrement que par les urnes où ils donnent une “mauvaise surprise” aux wokerati.
L’annulation de la culture n’est pas une justice, c’est un “lynchage” qui n’adhère pas aux normes d’innocence jusqu’à preuve du contraire, selon l’activiste politique Lauren Southern.
” … les médias dominants l’ont (Travis Yates) descendu en flammes …”
Qui tire les ficelles de cette presse de gôche ?
Qui a avantage à créer le désordre ?
N’oublions pas que les élections présidentielle c’est pour bientôt !!