Hani Ramadan, l'invité de 24Heures

Le quotidien vaudois donne ce jour la parole au philanthrope musulman bien connu Hani Ramadan, celui qui se dit favorable à la lapidation des adultères sauf pour son frère. L'homme tient à nous faire savoir la véritable signification de l'expression qui accompagne force faits divers meurtriers, à savoir Allâhu Akbar. Le personnage regrette qu'au fil des crimes, ces mots d'amour soient devenus "le signe d'un ralliement fanatique à une foi obscurantiste." Il faut bien admettre qu'un lien s'est peu à peu établi entre Allâhu Akbar et le sang de victimes innocentes.  C'est presque une marque de fabrique qui permet d'attribuer une connotation islamique aux assassins dont on rappelle qu'ils ne sont pour l'essentiel que de simples déséquilibrés. Pour ne pas arranger les choses, Allah est vu comme le dieu des Arabes selon notre prosélyte décomplexé. Il serait difficile de le voir autrement, les écoles islamiques proposant presque systématiquement des cours d'arabe pour saisir la quintessence du message du prophète. Hani Ramadan voit sans doute un élément réducteur dans le fait que l'islam est lié aux Arabes, lui qui rêve d'imposer sa foi au monde entier. Comme tout bon relativiste, le personnage poursuit en expliquant que la notion d'un dieu plus grand est commune aux religions abrahamiques. Il est vrai que Juifs et Chrétiens proclament volontiers que leur Dieu est grand mais ils ne le font guère avant de prendre la vie d'un ou de plusieurs. Avec un remarquable sens de l'à-propos, Hani Ramadan fait savoir que "ni l'or, ni le sexe, ni le pouvoir, ni la notoriété ne peuvent être le sens ultime de notre vie." J'espère que son frère Tariq Ramadan, retenu en France pour quelques supposées frasques sexuelles, reçoit 24Heures là où il réside. Il y a des mots qui semblent avoir été écrits pour lui.

Yvan Perrin, 10.06.2020