Cenator
Nous avons assisté au mois de mars, au début du confinement, à une campagne synchronisée des médias occidentaux contre le gouvernement hongrois. Tout n’était que calomnies : on accusait Orban de profiter de la pandémie pour supprimer l’État de droit et instaurer un régime totalitaire où il disposerait d’un pouvoir illimité, et l’on affirmait que le parlement ne fonctionnait plus. Tout cela sans aucune preuve et sans le moindre fondement. Le ministre des Affaires étrangères, Peter Szijjarto a démenti ces allégations sur la chaîne CNN; la ministre de la Justice, Judit Varga, a fait de même au Parlement Européen. Le parlement hongrois continue de siéger et c’est lui qui décide périodiquement de prolonger, ou non, l’état de danger pendant lequel Orban peut gouverner par décrets.
Ci-dessous, l’interview du ministre des Affaires étrangères, Peter Szijjarto:
Ci-dessous, l’interview de la ministre de la Justice, Judit Varga:
Parallèlement, des émissions hongroises de qualité ont été supprimées de YouTube, Facebook, etc., pour l’unique raison qu’elles déplaisaient aux censeurs de ces plateformes… ces censeurs étant à la chasse de toute opinion sortant de la doxa bienpensante (de gauche bien évidemment).
Ce tir groupé contre la Hongrie est parti d’une interview de la députée de l’opposition «gauche verte» la plus extrême au Parlement hongrois, Timea Szabo, interview dont la RTS a diffusé un extrait (ici : depuis 0:42).
Nous nous pencherons plus en détail prochainement sur ce personnage pour illustrer ce qu’est une fabrication politique du camp de Soros.
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Dans la foulée, la RTS a rediffusé une semaine d’émissions d’ «Histoire vivante» (ici, ici, ici, ici, et la dernière de la série, sur Orban, truffée de mensonges et de désinformation, ici).
Les 1re, 2e, 4e et 5e parties de cette série de reportages ont été effectuées en 2018 dans l’université de Soros, la Central European University, installée à l’époque à Budapest (maintenant à Vienne). Ces quatre émissions débutent toutes de la même manière, à savoir que le gouvernement d’Orban, après 18 mois de bataille juridique, aurait forcé la CEU à quitter Budapest (nous en avions parlé ici, ici, ici, ici et ici). (Le 3e reportage d’ «Histoire vivante» est une interview sur les juifs et la Hongrie – nous ne comprenons pas ce que les juifs viennent faire dans cette galère.)
Nous n’entrons pas dans les détails sur la présentation biaisée des reportages, mais nous nous demandons pourquoi Soros a une telle influence sur la RTS qu’il lui est quasi impossible d’aborder un sujet sur la Hongrie autrement qu’en prenant le parti de Soros.
En pleine pandémie et avec une grave crise économique à venir, n’y-a-t-il pas d’autres préoccupations en Suisse que de diffuser des calomnies sur la Hongrie?
La question se pose en toute logique: à quel point Soros et ses semblables ont-ils infiltré les médias en Suisse romande?
Orban a pu mettre en évidence qu’au Parlement Européen, plus de 70 politiciens font partie des députés qui lui sont inféodés.
Qu’en est-il dans le monde politico-médiatique en Suisse?
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Autres exemples de calomnies provenant de la même période:
Trois pays de l'Est ont violé le droit européen sur l'accueil de réfugiés
Pouvoirs quasi illimités pour le Premier ministre hongrois face au coronavirus, 31 mars 2020
extrait: « Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a dit "suivre avec inquiétude les évolutions" politiques en Hongrie. Le Conseil de l'Europe a averti qu'un "état d'urgence indéfini et incontrôlé ne peut garantir le respect des principes fondamentaux de la démocratie". [...] »
Un an après, où en est le populisme à travers l'Union européenne?
Où en est l'Europe des populistes un an après l'opération EuropExpress, organisée par la RTS à l'occasion des élections européennes? Etat des lieux de l'Italie à la Pologne, par-delà les frontières fermées.
(Une partie est intitulée: Tout-puissant Viktor Orban en Hongrie.)
Dans la presse romande (ici, ici, ici, etc.), simultanément, plusieurs articles dénoncent la fin de l’état de droit et l’opportunisme d’Orban pour instaurer un État totalitaire.
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Entre-temps, l’UE a reconnu que les mesures d’urgence prises par Orban sont légales.
Cela n’empêche pas les médias occidentaux de continuer inlassablement à présenter Orban comme un dictateur. Ainsi, l’émission allemande de grande écoute Heute Show, sous prétexte d’humour, compare Orban à Hannibal Lecter du Silence des agneaux, à Erdogan et au régime chinois, et pour faire bon poids à Harvey Weinstein:
«Quand Orban décide ce qui est fake news, c’est comme nommer Weinstein pour défendre les droits des femmes».
Bien entendu, la presse hongroise de gauche s’en délecte.
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Voici un autre exemple de manipulation synchronisée récent, très instructif sur ce mécanisme mis en place par la gauche occidentale: le plaidoyer de Bill Gates en faveur de la Chine, en pleine pandémie
Bill Gates défend la réponse de la Chine au coronavirus et affirme que les critiques contre Pékin sont une «diversion» (Daily Mail)
Bill Gates a donné une interview dimanche 26.04.2009 sur CNN, où il défendait la Chine avec ferveur, refusant toute mise en cause de sa responsabilité dans la pandémie. Pour les médias de gauche, les bonnes opinions sont celles de Bill Gates en faveur de la mondialisation et de la Chine, qui serait le bienfaiteur de l’humanité, tandis que Trump ferait tout faux en la désignant même comme responsable de cette crise.
Toutes les nouvelles diffusées par la gauche américaine se retrouvent systématiquement dans nos médias sous une forme ou une autre. Par contre, jamais nous ne trouverons un article de presse ou une émission qui corrige des fake news diffusées par la gauche, comme l'exemple ci-dessus ou le dernier mensonge concernant Trump (mensonge que nous avons dénoncé ici).
Un exemple banal de ce suivisme à l’égard des médias pro-Démocrates est l’interview de Bill Gates par le Figaro, le lendemain de son passage sur CNN, puis la reprise de l’interview du Figaro par 24heures, la TdG, etc. Comme par hasard, trois jours après sa fameuse interview sur CNN, sa bonne parole a été diffusée aussi bien en Suisse romande qu’aux États-Unis, en Hongrie, en Belgique, par la totalité des médias de gauche.
Interview au Figaro :
Bill Gates: «Nous n’allons pas revenir à la normale avant un à deux ans» (27.04)
https://www.24heures.ch/monde/ameriques/bill-gates-revenir-normale-deux-ans/story/11231794 (29.04)
https://www.tdg.ch/monde/coronavirus/bill-gates-revenir-normale-deux-ans/story/10246090 (29.04)
Par Laure Mandeville
Extraits : [...] Beaucoup estiment que cette crise a révélé les pièges de la globalisation et les risques de la superdépendance vis-à-vis de la Chine. Faut-il déglobaliser ?
Réponse de Bill Gates: « Je trouve étrange que chacun veuille exploiter cette épidémie pour pousser ses idées, Même si elle n’a rien à y voir. Nous n’avons pas eu de rupture de marché pendant cette pandémie pour les ingrédients médicaux ! La Chine est aujourd’hui le fournisseur le plus fiable pour ces ingrédients en comparaison avec les pays occidentaux, qui n’ont pas répondu aussi vite à la crise, je ne pense pas qu’utiliser cette crise pour promouvoir des vues xénophobes soit fondé. L’idée que n’importe quelle petite ville va se mettre à fabriquer ses voitures !... Il faut des faits pour avoir cette discussion. Quels sont les produits qui ont disparu au niveau global à cause de la crise ? A la fondation Gates, nous sommes concentrés sur la pandémie et la collaboration, pas sur des diatribes politiques. [...] »
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Bill Gates fait partie des « philanthropes » démocrates, avec Soros et Zuckerberg. Chacun de ces milliardaires de gauche, qui cherchent à influer sur la marche du monde, sont en interdépendance avec la Chine et des ONG.
Ces trois surpuissants sont pleinement des acteurs politiques, agissant selon l’agenda de la gauche. Ils ont en commun le fait de se placer au-dessus des États, bien qu’ils opèrent dans des domaines très distincts.
D’autres milliardaires, comme Jeff Bezos d’Amazon, qui a créé récemment un fonds à 10 milliards de dollars pour «sauver la planète», est également un ennemi juré des souverainistes et combat avec de grands moyens la réélection de Trump.
Les GAFAM orchestrent avec les médias de gauche d’Europe et des USA des nouvelles trafiquées, manipulées, qui se propagent comme un feu de poudre et qu’ils imposent aussi efficacement que le faisait le ministère de la Vérité dans le «1984» d’Orwell.
Sans que la population en Suisse romande puisse entendre une autre opinion que le doxa officielle (comme cette réponse de Brigitte Gabriel à Bill Gates, ci-dessous), la totalité de nos médias ne participent pas à la formation mais à la manipulation de l’opinion. Ni plus ni moins. En osant revendiquer un rôle de contre-pouvoir, ils ne font que confirmer leur toute-puissance, en montrant qu’ils peuvent tout se permettre.
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L’interview de Bill Gates sur CNN ici (10:51)
Résumés en anglais : Daily Mail, The Sun
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Ici, l'exemple d'une excellente réponse à Bill Gates, diffusée sur Foxnews, comme nous n’en verrons jamais dans nos médias officiels: «It's Time to Bring Back Made in the USA!»
https://www.youtube.com/watch?time_continue=36&v=xskjektkePs&feature=emb_logo
Il est temps de rapatrier le Made in the USA ! Brigitte Gabriel, ACT for America
« S’il y a une leçon à retenir de cette pandémie, c’est que nous devons être autosuffisants pour notre survie. Saviez-vous que la Chine fabriquait 97% de nos produits pharmaceutiques ? » [...]
@Géraldine Bonfante
Avancez une seule preuve de votre accusation délirante.
D’autre part, comme vous venez régulièrement vous renseigner sur notre site sans y contribuer, ce serait bienvenu de commencer par nous verser une somme équivalente à ce que coûtent les médias subventionnés, et ensuite d’amener vos arguments documentés.
D’autre part, Soros est un ennemi d’Israël.
Et je défie quiconque de trouver une preuve que Brigitte Gabriel soit une mauvaise patriote qui œuvre pour Israël.
Pour info, une conférence de Brigitte Gabriel en 2020 sur le danger de « libanisation » de nos sociétés. https://www.youtube.com/watch?v=Q5WZ4qKsyqU
Durant des années, quotidiennement, des antisémites ont pris d’assaut notre site, tout comme des fans d’Allah et des gauchistes fanatiques.
Le dialogue avec ces trois catégories est impossible.
Ici d’autres articles où Géraldine Bonfante a déjà déversé ses insanités :
https://lesobservateurs.ch/2020/03/02/zemmour-sur-les-migrants-il-ny-a-quasiment-que-des-hommes-ils-ont-des-pays-quils-rentrent-dans-leur-pays/
https://lesobservateurs.ch/2020/02/04/alain-finkielkraut-il-y-a-de-plus-en-plus-de-territoires-perdus-de-la-republique-on-refuse-de-nommer-le-reel/
Nous avons toute la censure de la bienpensance contre nous mais également ces secrétions toxiques.
Aucune de ces espèces ne sont les bienvenues ici, mais Égalité et Réconciliation, Dieudonné etc. vous attendent à bras ouverts !
Notre chaîne radio/tv payante (redevance) nous abreuve d’informations biaisées :
”Dans la foulée, la RTSocialiste a rediffusé une semaine d’émissions d’ «Histoire vivante» et la dernière de la série, sur Orban, truffée de MENSONGES et de désinformation”.
C’est étonnant comme la gôche attaque un gouvernement élu démocratiquement; c’est dans la même lignée contre M. Trump ou BoJo !!
Brigitte Gabriel, comment dire, est une personne qui œuvre pour un état étranger, sis au Moyen Orient et établi il y a moins d’un siècle [pour ne pas le nommer] ; et les intérêts de cet état étranger ne sont pas ceux des États-Unis.
Je mettrais ceci en rapport avec George Soros, qui lui aussi a une dent contre la Chine.
[Je pourrais être plus direct mais mon commentaire serait alors vraisemblablement censuré.]
Une piste : la Chine est le plus gros acheteur de pétrole iranien.
Je ne suis pas sûr que les Soros, Bill Gates et compagnie soient de gauche, mais assoiffés de pouvoir et d’argent, ça c’est sûr !
Leur vision du monde doit se résumer à quelques personnes qui ont tout, peuvent tout se permettre, et des esclaves, le plus cons possible afin qu’ils ne se rebellent pas. Ceux-ci sont en formation, c’est ceux qu’on appelle les idiots utiles ainsi que tous ceux qui ont un QI au ras des pâquerettes et qu’ils disséminent sur la planète.
Maintenant, que les journalistes et autres élites bien-pensantes roulent pour ces gens, c’est complètement incompréhensible, ou alors ils ont des avantages, à court terme, de jouer les idiots utiles.