Alors que les tensions se poursuivent à la frontière gréco-turque, nous avons rencontré un groupe de Marocains qui tentent d'arriver en Europe après l'ouverture de la frontière turque. Mais la Grèce et l'UE restent fermes.
De nouveaux heurts ont brièvement opposé vendredi policiers et migrants à la frontière gréco-turque. Grenade lacrymogènes d'un côté, jet de pierres de l'autre. Parmi les réfugiés qui se pressent aux frontières, il y a des Afghans, des Syriens qui veulent demander l'asile, des Irakiens et des Iraniens. Des exilés du Moyen-Orient. Mais aussi, bien plus surprenant, de nombreux Maghrébins (Algériens, Tunisiens, Marocains).
L'accord entre l'Union européenne et la Turquie est "mort", a estimé vendredi le Premier ministre grec. Il accuse Ankara d'"accompagner" la ruée de milliers de personnes vers la frontière gréco-turque.
Comme ce groupe de Marocains que nous avons rencontrés à Edirne en Turquie, sur un terrain vague où attendaient jeudi des dizaines de migrants repoussés à 5 km de la frontière avec la Grèce. Ils espèrent profiter de cette occasion pour passer en Europe.
[...]
Rappels :
Et vous, qu'en pensez vous ?