Cenator: Nous entendons encore et encore dans nos médias que le coronavirus n’est pas plus dangereux que la grippe, qu’il y a même moins de morts.
«Sport-Première» du 7 mars s’interroge. Que vont faire les clubs s’il faut annuler des matchs ou les jouer en salle sans spectateurs? Et les pertes financières seront-elles prises en charge par l’État?
Et c'est vrai: si l’État est capable de prélever la taxe carbone pour «indemniser» les pays pauvres, victimes du «climat», pourquoi ne pas indemniser alors les clubs sportifs privés de recettes pour cause de coronavirus?
Nous ignorons encore à quel point le coronavirus va affecter notre économie, mais rien ne semble ébranler le clientélisme de la gauche: promesses de rente-pont pour chômeurs en fin de droit de 50 ans et plus, 13e mois d’AVS, ou les revendications d'indemnisations à tout va pour pertes économiques dues au Covid-19.
Pendant ce temps, les Romands continuent à vivre dans l’insouciance, à fréquenter les lieux publics, même s’il y a une légère baisse par endroits. La plupart des gens parlent encore d’une hystérie et affirment ne pas avoir peur. (Écoutez aussi les réactions de certains jeunes ici...)
On remarque une fréquente confusion autour de la notion de mortalité. On banalise le coronavirus sous prétexte que la grippe fait davantage de morts. Bien sûr, mais c’est seulement parce que la grippe est une maladie très répandue tandis que le nouveau coronavirus commence à peine à arriver chez nous. Par contre, le nouveau coronavirus a un taux de létalité plus élevé, c’est-à-dire qu’une personne infectée par le coronavirus a un risque de décès beaucoup plus élevé qu’une personne atteinte de la grippe. De plus, la grippe est une maladie bien connue, tandis que contre le Covid-19 nous n’avons ni expérience, ni vaccin, ni remède.
Les réactions à l’épidémie de coronavirus s’inscrivent en Suisse romande dans une ambiance «anti-boomers»: on entend et lit beaucoup de commentaires du genre: ce n’est pas grave, cela ne concerne pas les jeunes... et même que le coronavirus peut soulager les caisses de l’AVS, voire soulager la planète en améliorant le problème climatique.
Le seul domaine où les effets du virus sont visibles pour le moment, c’est la consommation. On ne trouve plus de désinfectants pour les mains, plus de masques, et les caddys sont bien remplis aux supermarchés.
Rappelons-nous qu’il y a huit ans, la Confédération a détruit ses stocks de Tamiflu (150 000 boîtes de Tamiflu pour environ 4 millions de francs), après leur date de péremption.
Ces médicaments avaient été achetés pour se prémunir contre la grippe aviaire (2005) et porcine (2009). Les épidémies attendues ne sont pas arrivées en Suisse et la Confédération a décidé de ne plus remplacer ces stocks à l’avenir.
Or, un antiviral conservé dans de bonnes conditions (p. ex. dans les Réduits nationaux, frais et secs), même après sa date de péremption, vaut encore mieux que pas d’antiviral du tout.
Mais aujourd’hui, gauchisation de la vie politique oblige, même les précautions les plus élémentaires ne sont plus respectées, comme d’avoir suffisamment de masques et de désinfectant disponibles pour la population.
Alors, avec les ploucs qui nous gouvernent, la fermeture des frontières? N’y pensons même pas!
*****
Coronavirus : les clubs de foot et de hockey patientent
Le coronavirus paralyse le sport en Suisse. Pas de matchs de football, de hockey sur glace, de basket ni de volleyball jusquʹau 15 mars 2020 au minimum. Que font les clubs durant ce laps de tant sur le terrain et dans les bureaux ? Grégoire Perroud est allé à la rencontre de Jeff Collet, Raphaël Nuzzolo et Joël Magnin à Neuchâtel Xamax, de Patrick Emond au Genève Servette Hockey Club ainsi que des organisateurs du Grand Prix Migros également touchés par les mesures.
Coronavirus : les clubs de foot et de hockey patientent - Radio - Play RTS
Et vous, qu'en pensez vous ?