Par RTS, Tristan Dessert - 24. février 2020
Dans certaines zones de France voisine, près d’un travailleur sur deux est employé en Suisse. Cette situation entraîne un manque de main-d’œuvre problématique pour les entreprises françaises proches de la frontière.
Du cadre à l’ouvrier en passant par le serveur ou l’infirmière, la Suisse compte environ 177'000 travailleurs frontaliers venant de France. Cela représente plus de la moitié des 314'000 frontaliers que compte le pays.
C’est dans le canton de Genève que ces frontaliers sont les plus nombreux: 85'000. Vaud en compte près de 32'000, Neuchâtel près de 13'000, le Jura 8500 et le Valais 1600.
44% des actifs du Genevois travaillent en Suisse
D’après une récente étude française de l’Institut national de la statistique et des études démographiques (INSEE), plus de 44% de la population active du Genevois français travaille en Suisse. Autour de Saint-Louis, près de Bâle, c’est près de 42% (une partie de ces frontaliers travaillent en Allemagne). Le taux est presque identique autour de Morteau et se monte à plus de 32% autour de Pontarlier.
Dans les entreprises françaises, cette fuite de la main-d’œuvre pose de sérieux problèmes de recrutement. C'est le cas de cette société de plomberie et chauffage de Saint-Julien-en-Genevois montrée en exemple dimanche dans le 19h30. Au téléphone, le même refrain revient régulièrement: «Je suis désolé, aujourd’hui on prend en contrat de maintenance uniquement les équipements qu’on a installés.»
@Jean-François Morf,sans oublier aussi que dans le cas de la France le coût de la vie est inférieur à la Suisse.Le pays est un îlot de chèreté,sitons la Lamal,les médicaments,la taxe radio-tv,certains produits alimentaires,de plus la France ( au niveau social est mieux lotie ).Par contre l’avantage pour ces travailleurs,mieux gagner sa vie tout en restant sur le territoire Français,cela reste une aubaine.Imaginons pour le Suisse, un travail à l’extèrieur du pays pour gagner plus ce que notre pays offre à la classe ouvrière,ou au personnes à l’AVS,le choix n’est plus à faire.Combien de Suisses ont un travail à l’étranger qui paye mieux.Il y a salaire,et salaire,il faut oser en parler,le dire,les sondages n’apportent pas vérité première,ils sont généralement obtenus auprès de personnes aisées.Quand aux personnes à bas revenus,cela tombe dans l’oubli afin de continuer à séduire et à mentir au monde entier,sur la précarité d’une couche de la population silencieuse,voir maintenue au silence.Interrogeons nos retraités AVS et autres ouvriers sur la question.Les Français profitent de cette chance,et aurait grand tort de s’en passer.
C’est à la dictature Europe de devenir une confédération comme la Suisse, et non à la Suisse de devenir une dictature, car le progrès, c’est d’augmenter les salaires au niveau Suisse, et non de baisser les salaires au niveau européen!