Niklaus Oberholzer est celui qui va devoir faire toute la lumière sur l'affaire Crypto, une affaire d'espionnage à large échelle par une entreprise suisse sur laquelle le Conseil fédéral veut enquêter. Ancien juge fédéral, il doit livrer son rapport d'ici l'été.
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Cet ancien magistrat de 66 ans n'est pas un bleu: il a enquêté sur l'affaire des fiches il y a 30 ans, plus récemment sur les contacts entre les services de renseignements suisses et l'Afrique du Sud pendant l'apartheid. Il a aussi présidé pendant plusieurs années l'autorité de surveillance du Ministère public de la Confédération.
[...] Camille Degott/sjaq
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Cenator : Niklaus Oberholzer, ancien magistrat de 66 ans, est rompu à l’exercice de s’attaquer à l’image de la Suisse pour des causes chères à la gauche :
« ...il a enquêté sur l’affaire des fiches il y a 30 ans, plus récemment sur les contacts entre les services de renseignements suisses et l’Afrique du Sud pendant l'apartheid. »
Dans chacune de ces affaires, le magistrat socialiste a fourni un rapport qui a été exploité par ses camarades pour servir l’idéologie de la gauche anticapitaliste, mondialiste, anti-souverainiste.
Devons-nous rappeler ce que la fin de l’apartheid a amené en Afrique du Sud, en matière d’insécurité, de massacres des populations blanches et de leur exil ? Faut-il rappeler les désastres que cela a entraînés dans ce pays jadis prospère ? Les pressions exercées par la Suisse sur ce pays, voilà un vrai cas de violation du devoir de neutralité. A l’époque des boycotts et des multiples reportages biaisés de la RTS, l’Afrique du Sud était en train de réformer l’apartheid mais voulait y aller à son rythme. Ayant cédé aux chantages des gauchistes occidentaux, elle en paie encore le prix.
Ici comme ailleurs, la gauche refuse de tirer les conclusions. Il lui faut trouver un nouvel os à ronger pour faire vivre et propager son idéologie mortifère. Le dernier en date, c’est de rejoindre les mouvements exploitant l’anxiété climatique pour tenter d’attirer à elle des militants jeunes et naïfs.
Dans l’affaire Crypto, d’une manière totalement anachronique, on mène déjà un procès à charge : la droite suisse aurait secrètement violé son devoir de neutralité, ce qui actuellement nuirait gravement à son image.
Faut-il rappeler des affaires bien plus graves où le devoir de neutralité de la Suisse a été piétinée par la gauche, comme la reconnaissance du Kosovo ?
Ou bien la honte que notre pays devrait avoir pour sa participation de l’élaboration du Pacte de la migration, pacte qui risque de sonner le glas de la civilisation occidentale ?
Ou peut-être rappeler les centaines de millions versés pour aider le Hamas ?
La « neutralité active » comme disait Calmy-Rey… à géométrie variable.
Quant à l’image de la Suisse, on s’en soucie bien peu dans d’autres cas. Citons seulement cette exposition en cours d’un artiste genevois à Milan – qui représente la Suisse avec des tableaux anti-populistes, lesquelles estampillant Salvini comme fasciste, l’identifient à Mussolini, le représentent pendu la tête en bas ?
Ici, aucune critique de la part de la RTS :
A Milan, l'artiste suisse Marc Bauer expose des oeuvres polémiques à l'Institut suisse
Ce qui m’étonne toujours, c’est que la gauche ne perd pas une occasion de s’attaquer au monde des affaires alors qu’il faut que l’économie tourne à plein régime pour pouvoir entretenir les centaines de milliers de boulets qu’elle nous oblige à importer massivement !