Suède : le hidjab élu «look de l’année »

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par Judith Bergman

En janvier, les lectrices de l’édition suédoise du magazine Elle ont choisi Imane Asry (photo), une influenceuse portant le hidjab et comptant 150'000 abonnés sur Instagram, comme lauréate de son concours «Look de l’année».

Les lectrices sont évidemment libres d’élire qui elles veulent comme «look de l’année». Mais cela laisse tout de même perplexe que dans une nation qui se proclame féministe, elles choisissent une femme voilée, alors qu’une étude commandée par les autorités suédoises a montré que pour de nombreuses femmes et filles en Suède, le port du hidjab est loin d’être un choix volontaire.

«En Iran, les autorités utilisent toute la machinerie de l’État pour écraser l’opposition au hidjab obligatoire, mais avec plus de la moitié de la population opposée à cette obligation, le courant leur est de plus en plus contraire.» - Hadi Ghaemi, directeur exécutif du Centre pour les droits de l’homme en Iran, 19 août 2019

«Celles d’entre nous qui ont fui les dictatures de l’apartheid sexiste, où des femmes risquent leur vie pour protester contre le voile, savent et ont fait l’expérience de ce que signifient les lois sur la chasteté... notre gouvernement féministe choisit de faire primer les droits religieux collectifs sur les droits humains des filles et des femmes... Tant que des journalistes qui font autorité considéreront l’apartheid des sexes comme une «culture»... l’oppression fondée sur l’«honneur» se poursuivra». - Maria Rashidi et Sara Mohammad, militantes des droits de l’homme, Dagens Samhälle, 14 décembre 2019.

Le 1er février, la Journée mondiale du hidjab sera célébrée dans des pays du monde entier, y compris en Suède. Quelqu’un profitera-t-il de cette occasion pour défendre les nombreuses femmes et filles qui ne veulent pas le porter ?

Le 20 janvier, l’unique médaillée olympique iranienne, Kimia Alizadeh, a fait défection. «Je suis l’une des millions de femmes opprimées en Iran qu’ils ont fait jouer pendant des années», a-t-elle écrit.

Le même mois, la championne d’échecs iranienne, Mitra Hejazipour, 27 ans (photo), a ôté son hidjab en plein tournoi d’échecs à Moscou et a été promptement exclue de l’équipe nationale. Elle avait décidé «de ne plus prendre part à cet horrible mensonge et de ne plus jouer au jeu du «Nous aimons le hidjab et n’avons plus de problème avec lui»... Le hidjab crée de nombreuses restriction pour les femmes et les prive de leurs droits fondamentaux. S’agit-il d’une protection ? Je réponds non, c’est purement et simplement une restriction.»

[…]

En Suède, les écoles et autres autorités locales ne savent pas comment gérer les défis créés par les islamistes radicaux.

Par exemple, lorsqu’une écolière musulmane a voulu enlever son foulard pour jouer à la coiffeuse avec d’autres enfants, le personnel de l’école suédoise ne le lui a pas permis par respect pour la volonté des parents. Autre exemple : dans une école maternelle, une petite fille ne voulait pas porter son foulard, mais le personnel suédois l’a forcée à le faire, « même si cela lui semblait mal », parce que c’était le vœu des parents.

[…]

Article entier et liens : Gatestone Institute
Traduction Cenator

7 commentaires

  1. Posté par Sertorius le

    De la pure propagande pour le mondialisme et le relativisme avancer par la gauche et le centre: rien de plus.

  2. Posté par Gilbert Thonney le

    Pas d’accord avec vous !
    Le voile, le hidjab et tous les autres attributs vestimentaires islamiques imposés aux femmes est en vérité une avancée sociétale pour les féministes pures et dures. Car ces femmes détestent les hommes et ne souhaitent pas être draguées et regardées par n’importe qui. C’est une façon pour elles de se barricader et de se protéger de tous ces affreux mâles qui ne pensent qu’à sauter sur tout ce qui bouge.

  3. Posté par leherisson le

    La bêtise insondable du politiquement correct : le “voile” n’est PAS un accessoire de mode, un simple vêtement, c’est la marque visible de l’infériorité proclamée de la femme dans l’islam. Comment, dans une démocratie occidentale, peut-on accepter et même encourager cette abomination ?

  4. Posté par toni le

    mdr, un torchon enroulé, une veste avec un air masculin et un nez tout aussi masculin et voila le look de l’année, ils ne sont pas très difficiles en Suède depuis quelques temps.

  5. Posté par Amarillys Taylor le

    Voilà où mène le socialisme à outrance des suédois. Comme tous les gauchistes ils rongent et détruisent leur pays de l’intérieur. Ce torchon sur la tète es le symbole de l’oppression féminine,
    la volonté humilier les femmes et de leur dire: vous ne comptez pas, couvrez vous, cachez ce corps que moi, homme gouverné par ces hormones, incapable de se contrôler ne peut voir sans envie de meurtre ou de viol. Triste constat pour ces hommes sans volonté ni respect de soi ni respect des femmes.

  6. Posté par Dominique le

    Elire un uniforme militantiste, c’est n’importe quoi!
    Même les Parisiens pétainistes n’ont pas eu le mauvais goût d’élire l’uniforme des SS look de l’année!

  7. Posté par Bussy le

    Ces gourdes de féministes européennes sont tellement obnubilées et excitées par les gros machos musulmans qu’elles en viendront tôt ou tard à trouver normal que les femmes adultères soient lapidées !
    Et en attendant, elles continuent de taper fort sur le mâle blanc occidental qui ne vide pas assez souvent la machine à laver la vaisselle……

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