Brexit. Nigel Farage : No more Guy Verhofstadt

Yvan Perrin
Ancien Conseiller national

No more Guy Verhofstadt

Plus de Guy Verhofstadt ! Voici notamment ce que Nigel Farage, leader du parti pro-Brexit, a proclamé dans l'enceinte du parlement européen en perspective du départ définitif de la Grande-Bretagne de l'union européenne. Le simple fait de ne plus avoir à se plier aux velléités dictatoriales de ce triste personnage prétendant incarner à lui seul l'avenir du continent suffit manifestement à mettre en joie celles et ceux qui entendent reprendre leur destin en main. La commission européenne a fait tout ce qu'elle pouvait pour empêcher ce départ, fort mauvais signe quant à l'avenir de l'union. Imaginez que l'économie britannique aille mieux, que le PIB augmente plus vite que celui des 27, ce serait catastrophique pour ces europhiles qui crient à tous les vents qu'hors UE, point d'avenir. En attendant, c'est cette même UE qui va avoir quelques soucis pécuniaires. La Grande-Bretagne était en effet contributeur net, c'est-à-dire qu'elle versait plus qu'elle ne recevait. Il faudra désormais se passer de douze milliards, ce qui est loin d'être anecdotique. Dans la mesure où il ne saurait être question d'économies, il faudra répartir le fardeau entre les membres restants. Les discussions promettent d'être animées. Les pays dont l'économie est plus ou moins saine, Allemagne en tête, réclament que le budget soit limité à 1% du revenu national brut de l'UE. La commission milite pour 1,114% tandis que le parlement réclame 1,3%. Il ne sera pas facile de faire passer la pilule, ceci d'autant plus que des réductions sont envisagées dans certains domaines, agriculture notamment. Voilà qui promet quelques beaux défilés de tracteurs conduits par des agriculteurs acculés au suicide. A l'inverse, il faudra augmenter les fonds destinés entre autres à la sécurité et à la migration. Prendre aux paysans pour donner aux migrants, voici en résumé comment s'annoncent les prochains budgets européens. Succès garanti dans les campagnes, jacqueries assurées.

C'est donc une union européenne vexée qui se prépare à parler financement. Au vu des difficultés qui sont annoncées, la commission va se tourner vers notre pays afin d'obtenir autant que possible de cette Suisse qui a l'insolence de boucler dans les chiffres noirs. L'accord-cadre est d'ores et déjà prévu à cet effet, l'idée étant que puisque nous profitons des avantages, nous devons aussi partager les inconvénients. Sans surprise, l'essentiel du monde politique suisse est déjà acquis à l'idée, exception faite de l'UDC. Ce parti a l'audace d'imaginer que nous pouvons compter sur nos propres forces pour aller de l'avant en gardant notre indépendance durement gagnée. Comme le veut l'adage, l'oiseau sur la branche ne craint pas qu'elle cède, il compte sur ses ailes. Comme lui, nous serions bien avisés de compter sur nos qualités plutôt que de nous reposer sur cette union européenne en perdition. Dans moins de 48 heures, le Titanic européen va entrer en collision avec l'iceberg Brexit. Seuls les plus chanceux échapperont au naufrage. Dans ces conditions, gardons les pieds sur la terre ferme ! Garder les pieds sur terre, c'est ce que nous faisons de mieux face aux navigateurs dans la brume.

Pour conclure, paraphrasons Winston Churchill en disant de l'Europe qu'elle ne savait où elle est, qu'elle ne sait pas où elle va et qu'elle fait tout ça au frais du contribuable.

Yvan Perrin, 30.1.2020

 

 

 

6 commentaires

  1. Posté par miranda le

    APRES LE BREXIT, nous devrons rester des observateurs lucides, car les acteurs économico-financiers britanniques ne sont pas fondamentalement différents de ceux qui « dirigeaient le bateau ivre européen ».

    La face cachée du BREXIT : .https://www.youtube.com/watchtime_continue=753&v=nqTplPHK6AM&feature=emb_logo

    De toute façon, avoir quitté BRUXELLES était une sage décision. Que les anglais n’aient pas à le regretter. Tout dépendra maintenant de voir comment se comporteront les élites politiques et financières mondialistes britanniques.
    .Le modèle anglais est vraiment à observer afin de se préserver de leurs erreurs et de s’inspirer de leurs succès.
    On va aussi observer comment ils se comporteront en matière d’immigration. S’ils poursuivent dans cette voie, le peuple ne pourra plus l’accepter.

  2. Posté par miranda le

    Ca ne suffisait pas que les contribuables européens aient permis aux petits pays de bénéficier des délocalisations contributrices d’emploi, de possibilités de trouver de l’emploi en se déplaçant dans les autres pays de l’UE tout en concurrençant les travailleurs de l’Ouest, et de se voir financer par l’Europe en infrastructures flambant neuf
    .
    Et les grands pays devaient se taire et ne jamais se plaindre. Alors que leur dette devenait insupportable.

    Il fallait qu’on accepte aussi des états dont les dirigeants sont mafieux, corrompus et détournent des subventions. Des députés roumains osaient même se vanter devant des journalistes, de vendre leur voix aux plus offrants des lobbyistes dans l’U.E. Et nos commissaires eux, ne nous laissaient plus guère douter sur leurs connivences avec les lobbyistes. Un univers aussi ANTI-DEMOCRATIQUE et MALSAIN ne peut pas durer.

    IL FALLAIT QUE CETTE ODIEUSE EUROPE soumise à Soros et ses compères mondialistes nous soumette à l’INVASION MIGRATOIRE qui ronge les budgets sociaux et ruine les contribuables de la classe moyenne..

    Les Britanniques eux, savent quand la coupe est pleine. Les autres Européens moins actifs cérébralement, se laissant embrumer le cerveau par les médias au service des mondialistes, sont heureux comme la grenouille dans l’eau tiède. Quand l’eau aura bouillie, la grenouille aussi.

    Bravo aux Britanniques d’avoir quitté cette EUROPE MALSAINE et BONNE CHANCE A EUX.

  3. Posté par Wild le

    début de la fin de la construction européenne (selon eux, les socialos) = la dictature bruxelloise ( la seule voix… c’est moi, BRUXELLE… les nations les peuples sont muselés.
    les anglais quittent à temps, plus c’est tard plus c’est difficile, très rusés ils créent des traités = menottes progressivement plus serré, il est impossible de quitter.
    Dieu Merci pour les Anglais

  4. Posté par Bussy le

    Ce qui est tellement dommage, c’est qu’une UE faite avec intelligence et dans le respect des peuples permettrait de se défendre vis-à-vis des autres blocs mais voilà, les adeptes du plan Kalergi et autres vendus aux oligarques, banksters et rois du pétrole ont tout foiré et ont affaibli cette Europe…. qui d’ailleurs ne fait que commencer sa plongée vers les ténèbres vu son envahissement par des arriérés qui transforment tous les pays où ils nidifient en horribles shitholes.
    Très dommage, les jeunes européens méritaient mieux.
    Fin de partie.

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