Sauvetage en mer : les actions « humanitaires » augmentent le nombre de morts à long terme
Les actions « humanitaires » de sauvetage en mer Méditerranée sont censées diminuer le nombre de noyades des immigrants illégaux. C’est bien le cas à court terme, mais qu’en est-il à long terme ? Trois économistes de Cagliari, Houston et Turin ont étudié cette question et les résultats de leurs recherches ont fait l’objet d’un article dans la Neue Zürcher Zeitung. Ils ont construit un modèle économétrique mettant en relation l’intensité de la demande avec les risques et les coûts de la traversée, basé sur des données recueillies de 2009 à 20017. Si à court terme les actions de sauvetage sauvent des vies, le nombre de morts augmente en revanche à long terme, car les passeurs en profitent pour intensifier leur activité, diminuer le prix de la traversée et se servir d’embarcations toujours moins sûres.
Traduction (Claude Haenggli) : Les auteurs arrivent à la conclusion que le sauvetage en mer ne conduit guère dans l’ensemble à un gain de sécurité, car il réduit le coût des traversées et provoque ainsi une augmentation de la demande. De plus, les passeurs subtilisent une partie du bienfait que le sauvetage est censé apporter : au lieu de mettre les migrants dans des bateaux de bois en bon état de navigation, qui coûtent cher, ils les entassent dans des canots pneumatiques chinois bon marché avec des moteurs hors-bord de faible puissance.
Claude Haenggli, 18.12.2019
ONG COMPLICES des passeurs et en plus responsables de la mise en DANGER des migrants.
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