Bella Ciao n'est pas vraiment une chanson ecclésiastique. Cela ne fait aucun doute.
Sur Twitter, Matteo Salvini a écrit : "C'est de la folie. Chanter "Bella Ciao" à l'église un dimanche soir à Rome... Cela vous semble normal ?" Voici la vidéo publiée sur Facebook par l'ancien ministre de l'Intérieur et dirigeant de la Ligue.
Roba da matti.
Cantare “Bella Ciao” in chiesa una domenica sera, a Roma... Ma vi pare normale??? pic.twitter.com/tvrjT1w57i— Matteo Salvini (@matteosalvinimi) December 15, 2019
Jusqu'à aujourd'hui,'Bella Ciao' avait été chanté sur les places et lors d'événements ou de commémorations. Comme la semaine dernière, lorsque Greta Thunberg est arrivée à Turin, puis avec les "Sardines" (NDLR : mouvement d'extrême gauche italien crée il y a quelques mois. A noter que les militants savent que Greta appartient bel et bien à l'extrême gauche.). Mais jamais auparavant ces notes et ces mots n'avaient résonné dans une église.
Mais c’est arrivé ce soir, comme en témoigne une vidéo récemment postée sur Facebook. L'occasion ressemble au classique concert de Noël dans l'église de San Luigi dei Francesi, l'une des plus célèbres au niveau artistique à Rome. Public nombreux, très attentif, et tout à coup les paroles de "Bella Ciao" résonnent à travers le silence général. "C'est dingue", commente le leader de la Ligue.
Mais pour ceux qui ne la connaissent pas, que représente l’église de San Luigi dei Francesi? Commencée à être construite en 1518 et terminée soixante-dix ans plus tard, la façade abrite les statues des grands de France. Comme Charlemagne, Saint Louis, Sainte Clotilde et Saint Jean de Valois.
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(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)
Rappel :
C’est fini l’Italie. On peut soit pleurer sur elle, soit hausser des épaules. Après tout, l’Italie ne peut être ce qu’elle est qu’avec le concours de ses citoyens et de l’Eglise qui est largement responsable de sa désacralisation et de sa déchristianisation. Ce sont les clercs les premiers responsables. Le peuple, lui, est trimbalé à droite, à gauche, il ne voit plus grand chose. Il a même fini par oublier son Histoire et ce qu’il était. C’est triste et ça ne pourra jamais revenir. Entre la mafia qui pollue tout le sud de l’Italie notamment, qui pollue la Méditerranée, avec la gestion des déchets chimiques très toxiques et radioactifs (documentaire vu à la télé en France), et donc une Eglise qui accuse et dénigre ses paroissiens et qui veut leur submersion même par leurs pires ennemis, les Italiens sont bien gardés, des brebis sacrifiées et abandonnées. J’espère qu’ils ont profité de Noël, même consumériste, qu’ils ont mis Jésus dans leur crèche, avec Marie, Joseph, le berger et les moutons, le boeuf et l’âne, l’Ange et les Rois Mages. N’oubliez pas qui vous êtes chers Italiens. En tout cas, j’aime bien pour ma part lire et relire les plus beaux ouvrages sur la Rome Antique, sur l’Italie chrétienne, une très grande civilisation, très honorable, des oeuvres magnifiques. Et il vous faut revenir aussi en France pour admirer les plafonds de Versailles, qui sont dus à des Italiens, entre autres, magnifiques. Les Italiens, dans le reportage que nous pouvions voir sur la pollution extrêmement grave que subit ce magnifique pays, par la mafia, les Italiens semblent résignés, ils ne se battront plus. La mafia, la politique et les clercs de l’Eglise ont tué les Italiens, ils les ont soumis, écrasés. Une horreur ! Une horreur totale, un grand peuple comme ça, totalement résigné et abattu, totalement abattu. Si vous voyiez ce reportage sur cette Italie qui saigne, vous verseriez toutes les larmes de votre corps sans pouvoir rien changer. Si les Italiens ne se secouent pas, ils ne seront pas sauvés et ils disparaîtront. S’ils ne réagissent pas à toutes les insultes d’où qu’elles viennent et s’ils ne relèvent pas la tête, fiers de leur passé et libres, ils sont morts et nous finirons par croire que toute la fabuleuse Histoire de Rome, de l’Italie, qui nous a tous civilisés, n’est qu’une légende. Triste! Prions pour que le peuple Italien se mette debout et fasse un pied-de-nez à tous ceux qui veulent le plier d’où qu’ils viennent et quels qu’ils soient.
Poilu