Pendant 48 heures, le Royaume-Uni se posera des questions sur les libérations anticipées… et puis tout redeviendra comme avant

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Samedi 30 novembre, le premier ministre Boris Johnson a promis de revoir le système des libérations anticipées, après l’attaque menée par un ex-prisonnier, condamné pour terrorisme et en liberté conditionnelle, qui a tué deux personnes à coups de couteau.

Samedi soir, l’Etat islamique a revendiqué l’attentat.

« Quand des gens sont condamnés à un certain nombre d’années en prison, ils devraient purger chaque année de cette condamnation », a déclaré M. Johnson samedi. « Il ne fait aucun sens pour notre société de libérer de manière anticipée des personnes qui ont été condamnées pour des infractions terroristes, des crimes violents », a poursuivi M. Johnson avant d’ajouter : « Je dis depuis longtemps que ce système ne marche tout simplement pas. »

Le premier ministre s’est aussi fait l’avocat de peines plus lourdes en cas d’infractions violentes, promettant : « Un gros travail est abattu en ce moment pour s’assurer que le public est protégé ».

« Il y a grandes questions auxquelles il faut répondre », a de son côté déclaré sur Sky News le maire de Londres et membre du Parti travailliste Sadiq Khan. « L’un des outils importants que les juges pouvaient utiliser pour traiter les cas de criminels dangereux et protéger le public était la condamnation à perpétuité », a-t-il ajouté. « Ça leur a été retiré par ce gouvernement ».

L’assaillant a été identifié par la police comme étant Usman Khan, âgé de 28 ans, condamné à 16 ans de prison en 2012 pour des infractions terroristes et remis en liberté conditionnelle six ans plus tard. Il appartenait à un groupe qui projetait de commettre un attentat à la bombe à la Bourse de Londres, le London Stock Exchange, et d’établir un camp d’entraînement terroriste au Pakistan. Il a été libéré il y a un an, avant d’avoir purgé la moitié de sa peine, seuil auquel les prisonniers peuvent généralement bénéficier d’une remise en liberté en portant un bracelet électronique.

Il participait vendredi à une conférence organisée par l’université de Cambridge sur la réhabilitation des prisonniers.

Dans un communiqué, la commission des libertés conditionnelles a assuré ne pas avoir été « impliquée » dans la libération d’Usman Khan « qui semble avoir été automatiquement libéré sous conditions comme le requiert la loi ».

 

Extrait de: Source et auteur

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2 commentaires

  1. Posté par combattant le

    L’imbécilité première,d’avoir supprimé la peine de mort,nous engagent à présent à nous poser des QUESTIONS !C’est ridicule.La peine capitale nous permettrait d’économiser du pognon,afin de le redistribuer au peuple et aux victimes de ces criminels invités et choyés par nos politiciens en état de déficience mentale avancée.On n’a pas hélas, des personnes compétentes pour mener à bien un idéal de vie !

  2. Posté par Antoine le

     »L’assaillant a été identifié par la police comme étant Usman Khan, âgé de 28 ans, condamné à 16 ans de prison en 2012 pour des infractions terroristes et remis en liberté conditionnelle six ans plus tard. »
    La justice anglaise à la sauce Taubira ou Belloubet !!

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