On se souvient qu’après la cuisante défaite électorale subie par le SPD, alors conduit par l’ex-dirigeant européeen Martin Schulz, les socialistes allemands du SPD avaient proclamé haut et fort qu’ils quitteraient la coalition gouvernementale avec la CDU d’Angela Merkel pour se refaire une santé. Peu de temps après, ils faisaient volte-face et se débarassaient de Schulz. Depuis, ils ne cessent de perdre des voix. C’est ce que craignent les dirigeants du FPÖ en Autriche et c’est pourquoi ils parlent d’entrer dans l’opposition. Pourtant, comme ils ont mené une campagne électorale mettant en évidence les dangers pour le pays d’une participation des Verts ou des socialistes au gouvernement du grand vainqueur des élections Sebastian Kurz, cela risque de ne pas plaire à leurs électeurs. Andreas Unterberger, ancien rédacteur en chef de Die Presse et du Wiener Zeitung, leur conseille de se laisser quand même embarquer dans un nouveau gouvernement de coalition ÖVP-FPÖ.
Traduction (Claude Haenggli) : Les deux dernières affiches électorale du FPÖ ne contenaient-elles pas les slogans « Noir-Vert menace ton avenir » et « Sans nous, Kurz penche à gauche »? Comment pourra-t-on expliquer, aux 16% d’électeurs toujours fidèles et dont une grande partie ont exactement pour cela encore voté FPÖ, une position de refus qui oblige précisément Kurz à pencher à gauche et à former une coalition noire-verte?
Claude Haenggli, 30.9.2019
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