Comme en RDA : les élèves forcés de manifester "pour le climat"
Un élève berlinois de 11 ans demande à sa maîtresse d’école s’il est obligatoire de participer à la grève du vendredi de Greta « pour le climat ». Il aurait préféré ne pas manquer sa leçon de piano. L’enseignante le conduit devant toute la classe et lui lance au visage : « Si ton avenir t’est égal, tu ne dois naturellement pas y aller ». Et elle ajoute d’une voix pleine de conviction : « En tout cas, mon avenir à moi ne m’est pas égal ». C’est devenu comme en Allemagne communiste de sinistre mémoire, commente Philippe Deblonne dans la Berliner Zeitung. Par ce chantage émotionnel, on fait comprendre à ceux qui ne manifestent pas comme le veut le régime, les risques qu’ils courent en tant que dissidents.
Traduction (Claude Haenggli) : Du temps de ma scolarité, il y a 30 ans en Bavière, le livre Die Welle faisait partie du programme. On voulait nous faire comprendre ce qui peut se passer lorsqu'un mouvement échappe à tout contrôle, même si ses objectifs sont honorables ou inoffensifs. À la fin du livre, les élèves qui ne veulent pas participer à la création expérimentale d’un sentiment commun sont ridiculisés, chicanés et finalement roués de coups. Comme l’enseignante dont je parle vient elle aussi d’Allemagne de l’Ouest, elle aurait dû en fait avoir lu ce livre. Il semble qu'elle ne l’a pas compris.
Et vous, qu'en pensez vous ?