Le Matin Dimanche est le seul journal dominical en Suisse romande, mais très orienté à gauche, comme la totalité de la presse. Malgré le manque de concurrence, plus grand monde ne veut payer frs 5.- ! pour ce journal, et hormis les hôpitaux et la restauration, les ventes ne doivent pas être massives. Néanmoins, les politicards qui soutiennent ce torchon réclament des perfusions des contribuables pour sa survie.

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Voici l’interview d’Albert Rösti (AR) par Florent Quiquerez (FQ), un des petits soldats dressés à la haine de l’UDC – interview également parue la veille dans 24 heures et la Tribune de Genève (articles réservés aux abonnés).

«Il faut résister aux fanatiques du climat, qui veulent détruire notre bien-être» Interview d’Albert Rösti (AR) par Florent Quiquerez (FQ)

Extraits :

FQ : L’UDC affirme qu’il y a des bords de lac contrôlés par des migrants, où on ne peut plus s’asseoir sur les bancs. Vous exagérez !

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FQ : Les statistiques montrent pourtant une baisse de la criminalité

AR : C’est faux. Elles montrent que depuis la libre circulation des personnes, les délits graves sont en augmentation. [...]

FQ : Ce discours, c’est juste pour vous relancer en vue des élections. Admettez-le!

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FQ : Pourquoi l’UDC n’arrive pas à dicter l’agenda politique ?

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FQ : Mais ce discours ne prend pas. Tous les sondages vous donnent perdants.

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FQ : Visez-vous des sièges en Suisse romande ?

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FQ : Somme toute, tout est la faute de Greta Thunberg. Vous la détestez ?

AR : [...] Je  ne crois pas au hasard, qui veut que Greta ait comme par enchantement émergé juste avant les élections européennes. Ce que je n’aime pas non plus c’est la pensée hallucinante qui est là-derrière.

FQ : Hallucinante ?

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FQ : Vous croyez au changement climatique ?

AR : Bien sûr. Je crois comme tout le monde que les glaciers fondent.

FQ : Mais vous avez quand même changé de cap sur le climat.

AR : ̤Pas du tout. [...] La Suisse ne représente qu’un millième des émissions de CO2 au niveau mondial. [...]

FQ : Si personne ne bouge, on fait quoi ?

AR : Ce que la Suisse peut faire de mieux c’est continuer d’agir comme elle le fait maintenant. Notre production est déjà très écologique. [...]

FQ : Le parti est-il divisé ? Il y a un discours différent chez les paysans UDC.

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FQ : Les Romands ont été choqués de votre amalgame entre les nazis et l’UE (*). Le bouvier bernois est devenu un pitbull ?

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FQ : Mais l’amalgame entre nazisme et UE, vous cautionnez ?

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Sur la même page : « J’appelle régulièrement Blocher »

FQ : Christophe Blocher, il pense quoi de votre campagne ?

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FQ : A 79 ans, il a encore un rôle important au sein de l’UDC ?

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FQ : Il vous appelle encore régulièrement ?

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FQ : Mais c’est toujours lui qui finance les campagnes de l’UDC ?

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(*) Cenator : Dans Le Matin Dimanche du 14 juillet, l’inénarrable Ariane Dayer, la rédactrice en chef, s’offusquait également dans son édito de ce que l’UDC, lors de son Assemblée des délégués du 29 juin à Orbe, ait comparé l’Union européenne à l’Allemagne nazie, et la situation actuelle de la Suisse à celle des années 40, lorsque notre pays était entouré par les forces de l’Axe et que Hitler avait demandé à ses généraux un plan d’invasion de la Suisse. Dayer s’indignait, s’offusquait, s’étranglait : Rösti n’a aucune connaissance de l’histoire :

AD : [...] le plus stupéfiant : on part du principe qu’un débat sur le thème peut faire marquer des points à l’UDC. Que les citoyens que nous sommes, pauvres hères sans références, seraient séduits par ces âneries pseudo-historiques. [...]

AD : [...] on ne peut pas tout laisser passer par stratégie électorale. [...] La politique a besoin de dignité. [...]