« Les droits de l’homme, de l’histoire ancienne? » Infrarouge, 13.3.2019. Transcription complète et critique fondamentale

Ndlr. La Suisse, romande en particulier, est sans doute un des pays où certaines ONG très orientées à gauche ont un poids politique totalement disproportionné et aidées en plus de manière admirative et partiale par les médias du Service dit public, Service auquel nous devons par ailleurs contribuer financièrement de manière obligatoire.

 

Les droits de l’homme, de l’histoire ancienne?

RTS, émission Infrarouge du 13.03.2019 (vidéo 1h01) :

Les droits de l’homme, de l’histoire ancienne?

RTS : Ils ont septante ans depuis peu, ils ont Genève pour capitale et ils sont attaqués de toute part dans un ordre mondial en ébullition.

Les droits de l’homme peuvent-ils résister aux coups de boutoir du populisme, à la réalité du big business, à la montée des exigences religieuses et culturelles?

Autrement dit, les droits humains sont-ils en train de devenir de l’histoire ancienne?

Infrarouge a ouvert le débat mercredi 13 mars en direct du Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH).

Présentation: Alexis Favre

Invités: Manon Schick, directrice générale Amnesty International Suisse,
Rithy Panh, cinéaste franco-cambodgien, participant au FIFDH, en cours du 8 au 17 mars à Genève
Oskar Freysinger, ancien conseiller d’Etat VS, responsable pour la Suisse romande de la campagne UDC pour les élections fédérales d’octobre 2019
deux avocats PLR : Charles Poncet, avocat, ex-conseiller national PLR/GE
et Murat Julian Alder, avocat, député PLR au Grand Conseil genevois
Isabelle Gattiker, directrice du FIFDH

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Cenator : A la RTS, pas un jour ne s’écoule sans que les réfractaires à la bienpensance – tout esprit  libre – ne soient taxés de populistes. L’obsession d’une prétendue menace populiste est omniprésente :
- Forum du 14 mars, un spécialiste du populisme examinait le Brexit en cours.
- Attentat contre les musulmans ? Les populistes.
- Les climatosceptiques ? Les populistes.
- ...

En fait, un débat à la RTS qui remettrait en question la place des ONG dans la vie politique est juste impensable or ce dont nous aurions vraiment besoin, c’est d’un débat sur la place des lobbies « droit-de-l’hommistes » dans la vie politique.

En effet, les ONG invasionnistes sont ultra-médiatisées, elles occupent dans notre pays une place de même importance que celle attribuée à des élus. Manon Schick (MS) représente un lobby parlementaire incontournable et inattaquable à cause de l’aura de sainteté dont elle bénéficie… et ses partis-pris idéologiques ne sont jamais dénoncés.

MS soutient des initiatives, toujours du même bord, et mène un militantisme actif au Parlement, dans les médias où elle est présentée comme une bonne conscience humanitaire au-dessus de la mêlée des basses œuvres politiques et financières. Etonnement, cette sainte nitouche neutre et désintéressée (montant de son salaire SVP) se retrouve quasiment toujours opposée à l’UDC ! La Gauche trouve en elle une alliée gratuite et aussi auréolée que les figures naïves des Saints représentés au Moyen-âge.

Ainsi, à force d’un matraquage continu et sans faille, le public suisse considère comme allant de soi la présence des ONG lors des débats du service public alors que ces organisations ne sont ni élues, ni neutres.

En Hongrie, les ONG ont été remises à leur place : « non gouvernementales » signifie qu’elles n’ont pas de place dans la vie politique – elles peuvent faire la charité autant qu’elles veulent mais seulement en respectant le cadre des lois établies.

Et c’est grâce aux médias hongrois que les activités d’ONG comme Amnesty International (appelée en Hongrie Amnesty de Soros) ont été démasquées et qu’elles ne peuvent plus se faire passer pour des « bienfaiteurs humanitaires » sans visées politiques.

Si les Romands disposaient de médias neutres et à la recherche de toute information digne de ce nom, nos «Manon  Schick », nos «Alexis Favre » seraient rapidement mis à l’écart.
Hélas, nous vivons déjà à l’ère d’Orwell, Amnesty et d’autres droits-de-l’hommiste, la RTS et sont ministère de la vérité remettent en cause la survie même de notre civilisation. La population, bien formée à la bienpensance, a bien trop peur d’être accusée de racisme pour oser critiquer l’invasion migratoire qui est en train de submerger l’Europe occidentale… dont la Suisse fait partie.

Dans cet Infrarouge, comme d’habitude, ce serait le gouvernement d’Orban qui « bafouerait la démocratie ».

Manon Schick est tellement sûre du soutien du présentateur, qu’elle ose même faire son caca nerveux lorsqu’elle entend prononcer l’évidence suivante, à savoir que les droits de l’homme sont une spécificité de la civilisation chrétienne.
Et ça ne manque pas, c’est Oskar Freysinger et Charles Poncet qui seront remis en place par Favre,… le présentateur au-dessus de tout soupçon de partialité.

Quant à Rithy Panh, l’invité exotique, il vit de son passé de réfugié cambodgien et accuse les Blancs de tous les malheurs de la Terre. Pour lui, par ailleurs cinéaste subventionné, les Blancs sont égoïstes, exploiteurs, coupables.

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Résumé de l’émission

(Favre = Alexis Favre ; DDH = Droits de l’homme)

Favre : Les DDH sont contestés par le relativisme culturel et religieux, menacés par les populismes : Jair Bolsonaro, qui conteste la valeur universelle des DDH (le décor pour le camp des méchants tyrans est planté) ; la Chine, qui rejette frontalement les DDH. Donald Trump a quitté le Conseil des DDH à cause des attaques perpétuelles et sans objectivité contre Israël, la Chine affirme fièrement sa dictature libérale, les populistes gagnent du terrain.

Favre lance à Manon Schick : Sale temps pour les droits humains ?

MS : Oui, sale temps pour les droits humains, extrêmement inquiétant pour l’état de la planète et la progression des inégalités dans le monde. Situation problématique – (Ndlr : en réalité, pour la première fois, partout dans le monde la pauvreté recule. Par ailleurs, Manon Schick, les INÉGALITÉS, c’est le dada des socialistes pas d’Amnesty !)

Avec la défaillance de la justice internationale, le Conseil de sécurité et la Cour pénale internationale ne sont pas assez efficaces. Le bateau des DDH prend l’eau, mais il y a aussi des points positifs : la peine de mort a régressé dans le monde. (Ndlr : en réalité, l’abolition de la peine de mort c’est un truc de bobos, les populations sont majoritairement favorables à la peine de mort pour autant que les instances judiciaires soient solides)

Oskar Freysinger (OF) : les DDH n’ont pas permis de régler les conflits entre Etats, malgré la création d’organisations internationales comme l’OMC, l’OSCE, etc.

Oskar Freysinger dénonce l’hypocrisie et l’instrumentalisation des DDH et affirme que c’est grâce aux valeurs que la civilisation chrétienne a amenées à l’humanité que les DDH existent, c’est là qu’ils prennent leurs racines. (Ndlr : OF relève une évidence, le phare de l’humanité c’est la civilisation judéo-gréco-romano-chrétienne.)

Oskar Freysinger rappelle également que ceux qui ne respectent pas les valeurs universelles des DDH sont ceux qui échappent aux rapports entre Etats, comme Boko Haram, les Khmers rouges, le Sentier lumineux, Al-Qaïda, le Hamas ou l’EI. Cela montre les limites des DDH.

Mais Favre dirige le débat vers le problème populiste. Un reportage recense les populistes : Trump, qui a rejeté les DDH à cause de l’hostilité de l’ONU vis-à-vis d’Israël ; suivent Bolsonaro le populiste, Poutine qui fait la chasse aux homosexuels, Erdogan avec les purges qui ont suivi le putsch, les DDH malmenés également par Orban, accusé par Bruxelles d’asphyxier la presse, la justice, les ONG et l’enseignement universitaire ; puis Salvini, avec l’arrestation d’un maire pro-migrants. (Ndlr : en réalité, la justice, la presse hongroise sont libres. Et la presse hongroise est très diversifiée, tout le contraire de la Suisse romande)

Puis, pour clore cette liste dans l’acte d’accusation contre les Etats non démocratiques : la Chine, qui rejette également les DDH.

La question avec la Chine, n’est pas de savoir quelle est la place de la Suisse face à ce géant mais est-ce que la Suisse lui fait suffisamment la leçon au sujet du non-respect des DDH ? Et le bilan de Manon Schick est bien entendu que nous ne faisons pas notre devoir envers la Chine.

S’ensuit l’intervention de l’intellectuel cambodgien. On nage en pleine nostalgie en l’écoutant, il nous rappelle Serge Gainsbourg soûl, en version mao-marxiste. De toute évidence, Rithy Panh utilise des mots dont il ne connaît pas le sens et, avec une posture de gourou, il éternue plus haut que son nez.

Rithy Panh a souvent présenté ses films au Festival du film et des droits humains à Genève, dont il est le parrain cette année.

Favre lui demande : Faut-il avoir peur de ce recul des DDH ?

Rithy Panh : Non, mais j’aimerais qu’on parle d’une voix plus franche, honnête et humaniste. On est toujours dans des rhétoriques, dans les seconds couteaux qui cachent derrière le dos (sic). Les Droits de l’homme ont toujours existé : tout le monde veut être libre, vivre.
Je ne sais pas si vous avez traversé la Méditerranée pour pouvoir manger. Vous essayez une fois, vous allez voir comment c’est. Il faut revenir à l’essentiel, qu’est ce que c’est un être humain. On voit les DDH à la porte de chez soi, au-delà on s’en fout.
La peur, c’est s’avouer vaincu. Je ne suis pas né pour avoir peur, je suis né pour respirer, pour être libre. (Ndlr : et nous payons une redevance de 365 CHF/AN pour de telles stupidités)

Favre : Faut-il craindre les multinationales, Xi Jinping, Donald Trump ?
Rithy Panh : On n’a pas à craindre. Il ne faut pas, sinon ils sont encore plus forts. Il faut parler des faits.

Charles Poncet souligne que les DDH ont été imposés par l’homme blanc chrétien, ce sont nos valeurs judéo-chrétiennes, non pas des valeurs universelles. L’islam s’y oppose, il faut le dire. Et par exemple pour les Chinois ou les habitants de l’Inde, être nés égaux en droit est une absurdité complète. Charles Poncet doute qu’avec l’Occident qui décline, les DDH puissent survivre puisque l’Occident ne domine plus la planète depuis le milieu du 20e siècle.

 Rithy Panh s’oppose résolument à Charles Poncet lorsqu’il dit que Pol Pot n’aurait jamais pu prendre le pouvoir à l’époque où le Cambodge était colonie française.

Rithy Panh lui répond : « Je préfère ne pas répondre à ce genre de connerie ! » Charles Poncet salue la qualité des arguments de Rithy Panh. Rithy Panh s’emporte : Vous mentez, vous mentez.

Dès lors, l’agressivité de Rithy Panh et de Manon Schick envers Charles Poncet et Oskar Freysinger ne cesse de croître et Favre y contribue largement.

Oskar Freysinger rappelle que les DDH ont été élaborés par une minorité de pays.

Manon Schick l’interrompt : les autres pays étaient des colonies à l’époque, c’est pourquoi ils n’avaient pas un mot à dire. (Ndlr : Mais non Manon Schick, si ces pays n’avaient rien à dire c’est parce qu’ils étaient très arriérés.)

Manon Schick : C’est vrai que les DDH n’étaient qu’un bout de papier au début et ne sont devenus contraignants que depuis leur ratification. Mais des valeurs qui venaient au départ d’un petit groupe d’experts sont maintenant inscrites dans la Constitution d’un très grand nombre d’Etats. (Ndlr : les DDH sont inscrits dans la constitution de nombreux pays mais ne sont pas appliqués)

Oskar Freysinger : Que faites-vous des 56 pays de la Conférence islamique, qui se réfèrent à la charia ?

Charles Poncet : En Inde, par exemple, nos valeurs sont projetées dans la Constitution, mais pas forcément intégrées.

Manon Schick : Oui, les DDH sont également une valeur en Inde, ils y ont été ratifiés. La preuve : l’Inde vient d’accorder le mariage aux homosexuels. Allez-vous me dire que 70 ans après l’indépendance, l’Inde adopte des valeurs européennes ? Si vous dites cela, c’est votre choix, mais les Indiens peuvent décider eux-mêmes. Ndlr : En Inde, où le système des castes est profondément ancré dans la culture du pays, la réalité est toute autre. Et nous voudrions voir l’extraordinaire tolérance de la population vis-à-vis des mariages homosexuels en Inde, surtout en territoire musulman.

Charles Poncet rappelle que l’esclavagisme a été aboli par l’homme blanc. Manon Schick, Rithy Panh ne cèdent pas d’un pouce : l’homme blanc est mauvais.
Rithy Panh: « Il parle comme si nous n’avions pas progressé ». Et lorsque Poncet répond que personne ne dit cela, Rithy Panh répond : « Vous essayez de me prendre le sujet ! Je ne joue pas à ce jeu-là. »

Rithy Panh : Après le temps des colonies, nous avons retrouvé des valeurs à nous. Demandez aux Cambodgiens, aux Chinois, s’ils ont envie d’être libres. Donc, les Blancs n’ont pas imposé les DDH à l’échelle planétaire, puisque tout le monde a envie d’être libre. Ndlr : De toute évidence, Rithy Panh n’est pas assez  « équipé » pour pouvoir comprendre l’enjeu.

Charles Poncet ajoute qu’il n’est pas possible d’imposer les DDH à l’échelle planétaire.

Oskar Feysinger ajoute qu’en essayant de l’extérieur d’imposer nos valeurs, nous n’obtiendrons que l’effet contraire.

Favre demande à Manon Schick si le moment charnière du déclin des DDH n’a pas été le 11 septembre avec pour conséquences Guantanamo, le Patriot Act, les créations américaines qui ont bafoué le plus gravement les DDH ?

Manon Schick : oui, absolument. A partir du 11 septembre, ça a été le tournant, au nom de la lutte contre le terrorisme. Pour la première fois dans un pays des DDH, on créait un lieu de non-droit ! Et en plus, Guantanamo n’est toujours pas fermé. Aucun des détenus n’a été reconnu coupable.

Charles Poncet confirme : Lors du procès de Nuremberg, le temps ayant manqué à la défense pour préparer le procès, celui-ci a été renvoyé. Ça, c’était les Etats-Unis ; Guantanamo, ce n’est plus les Etats-Unis.

Oskar Freysinger rappelle que la CIA espionne même ses amis. Que l’empire (USA) ne reconnaît que trois catégories : le homeland, la zone grise – les plus ou moins amis – et l’ennemi, la loi martiale, où les droits ne sont pas respectés. Oskar Freysinger dit qu’il est souverainiste à cause de cela. Il faut balayer devant sa porte.

Manon Schick : Justement, balayons devant notre porte !

Favre à Rithy Panh: La victoire des populistes ne signifie-t-elle pas que des Etats démocratiques prennent leurs distances par rapport aux DDH, est-ce que ce n’est pas inquiétant ?

Rithy Panh : oui, et il ajoute qu’il ne croit pas au ruissellement des richesses du haut en bas.

Favre accourt pour le sauver en ajoutant : La théorie de Ronald Reagan !

Rithy Panh: On est globaliste quand ça rapporte et on est souverainiste quand ça ne rapporte plus.

Oskar Freysinger : Les populistes ne sont pas la cause mais la conséquence de la corruption de la gauche occidentale. Ce n’est pas Trump qui a gagné les élections, c’est Hillary Clinton, la corrompue, qui les a foirées.

Rithy Panh et Favre l’interrompent aussitôt : en nombre de votes elle a gagné.

Oskar Freysinger: c’est le système électoral des USA.

Charles Poncet : Il y a une régression ou une remise en cause des valeurs occidentales. Il faut les défendre, et d’abord dans les Etats démocratiques. Mais les démocraties sont aujourd’hui une minorité sur la planète et le reste du monde est en croissance constante. Il y aura 1 milliard d’êtres humains en 2050 au sud du Sahara. Est-ce qu’ils vont vivre dans une démocratie à la suisse ? Peu probable.

Favre : Il y a des forces qui s’attaquent au caractère universel des DDH. (Ndlr : Ainsi, Favre réoriente le débat pour qu’il tourne selon son plan. Il refuse l’idée même que notre monde est en train de disparaître en laissant la place aux « pays émergents ».)

Ainsi, la Chine a déclaré officiellement qu’elle s’oppose à ce que quelque pays que ce soit se serve des DDH pour imposer ses valeurs.

Rithy Panh, avec des propos toujours aussi délirant: L’Occident joue dangereusement avec ça. On veut le fric des Chinois. La Suisse qui est le premier exportateur de cacao… de chocolat je veux dire, si ce n’est pas une forme d’exploitation, je ne sais pas ce que c’est ! On va chez les gens prendre des choses et on ne partage pas. La démocratie est bonne pour vous mais pas pour les autres. A force de jouer à ce jeu-là, les dictatures prennent forme, les totalitarismes prennent racine, s’affirment. Ndlr : Ainsi, pour Rithy Panh, toutes les souffrances de la terre sont dues aux sales Blancs, qui sont des profiteurs matérialistes. Nous voudrions voir de quoi ce cinéaste a vécu depuis qu’il joue son rôle de réfugié cambodgien, c'est-à-dire depuis 39 ans !
Bref, en déchiffrant le charabia de Rithy Panh, cela donne en gros ceci : Nous (les sales Blancs), nous sommes mauvais et égoïstes. Sa logique : Je suis né pour respirer, pour être libre, donc les DDH ont toujours existé.

Charles Poncet commet ensuite le sacrilège de rappeler à Manon Schick que les DDH n’ont jamais été une valeur universelle : votre postulat de départ est faux. Il est d’accord avec elle sur le fait que les peuples revendiquent les DDH (Ndlr : ce qui est probablement faux pour beaucoup de musulmans) et que les gens au pouvoir, qui se remplissent les poches, n’ont d’intérêt qu’à rester au pouvoir. Mais la question, c’est de savoir comment les amener à la démocratie malgré cela.

Favre donne la parole à Rithy Panh, qui a la solution : Il faut arrêter le commerce avec la Chine, comme l’a fait Merkel. Le boycott pour faire évoluer les DDH. (Ndlr : hélas, la RTS a omis de boycotter Rithy Panh.)

Charles Poncet déplore que la situation des musulmans se dégrade en Inde à cause de l’intégrisme hindou, car ils y sont minoritaires.

Favre demande alors si les DDH sont charia-compatibles.

Manon Schick reconnaît que c’est incompatible, mais ajoute : tout comme il faut reconnaître les situations que les musulmans subissent dans le monde. Aucune des religions n’est pleinement compatible avec les DDH, car elles se basent sur des textes très anciens.

Oskar Freysinger n’est pas d’accord. Charles Poncet fait diversion avec une citation antireligieuse de Diderot.

Oskar Freysinger rappelle que la base de notre civilisation, la fondatrice des DDH est le christianisme, notre système juridique vient de la doctrine chrétienne. Maintenant, la gauche, principalement, érige en dogme des DDH qui font qu’on introduit chez nous le communautarisme, avec la charia qui se développe, de plus en plus de femmes voilées, de polygamie…

Manon Schick, narquoise : Chez vous en Valais?

Oskar Freysinger : Non, dans les banlieues françaises.

Oskar Freysinger : Avec cette idéologie, on a utilisé les DDH pour finalement pulvériser la cohésion sociale dans les pays démocratiques, qui commencent à avoir eux-mêmes des problèmes avec les DDH.

Manon Schick devient agressive, pointe haineusement son index sur Oskar Freysinger et l’accuse : Ceux qui pulvérisent la cohésion sociale, qui portent atteinte au vivre-ensemble, c’est des gens comme vous, Monsieur Freysinger ! C’est des gens comme vous, qui tolèrent des discours racistes scandaleux !

Oskar Freysinger dit en élevant aussi le ton qu’il n’a pas organisé le Bataclan et ajoute : « Avec vos droits de l’homme et l’immigration illimitée vous avez introduit l’insécurité dans nos sociétés libres. »

Alors que Manon Schick élève la voix autant que Oskar Freysinger, Favre rappelle uniquement ce dernier à l’ordre : Ne hurlez pas, Oskar Freysinger, ne hurlez pas !

Manon Schick : C’est un scandale ! C’est un scandale !

Favre demande à Oskar Freysinger : Quel est le rapport [entre l’immigration et l’insécurité] ?

Oskar Freysinger: Comment voulez-vous faire la leçon aux autres lorsque chez vous, vous bafouez, vous permettez à certaines populations de bafouer les droits qu’on a si chèrement acquis chez nous ?

Charles Poncet donne raison à Oskar Freysinger. La minorité islamique a une vision différente de la femme.

Manon Schick : Une vision pas si différente de certain parti politique ! (Tout le monde comprend l’accusation éculée de la gauche contre l’UDC.)

Oskar Freysinger : C’est n’importe quoi !

Favre sort de son rôle une fois de plus et jubile : Vous vous sentez visé ? Pourquoi ?

Oskar Freysinger: Quand est-ce que nous avons prôné le port du voile ou les règles de succession en défaveur des femmes ?

Après avoir provoqué Oskar Freysinger, Favre, d’une manière perverse, l’interrompt et remarque alors que quatre personnes essaient vainement de prendre la parole, sous-entendant qu’Oskar Freysinger l’accapare. Jamais Schick n’a été interrompue.

Charles Poncet tente de citer l’exemple des semaines de ski, où les jeunes filles ne peuvent pas aller parce que certains musulmans ne le veulent pas. Favre l’interrompt d’emblée en disant : On vous a compris, parole à Manon Schick.

Manon Schick : C’est de l’amalgame. Les jeunes filles doivent faire du sport. Des négociations doivent être menées. Mais lorsque vous parlez d’incompatibilité religieuse, ce sont des groupements sectaires et non pas les musulmans qui posent problème.

Favre passe ensuite le reportage sur le prétendu changement de ton au Conseil fédéral, depuis l’arrivée d’Ignazio Cassis, qui par exemple a critiqué l’aide aux Palestiniens. Ueli Maurer n’a pas assez critiqué l’assassinat de Khashoggi, même s’il s’est excusé pour ce manquement. Le temps ne semble plus favorable aux DDH. Le reportage déplore que les intérêts économiques de la Suisse priment sur les DDH.

Arrive alors le feu d’artifice de l’émission, le pompon : Isabelle Gattiker, cinéaste de gauche (quel pléonasme !) souvent interviewée à la RTS. Elle est la directrice de la 17e édition du Festival du film et forum international sur les droits de l’homme, organisé à Genève. (Le débat avait lieu pendant le festival.)

Favre lui demande : Est-ce qu’il y a vraiment un virage de notre diplomatie, qui s’abstient de condamner l’Arabie saoudite, qui hésite à signer le pacte migratoire de l’ONU ? On sait que cela a beaucoup fâché Manon Schick (sa colère a été relayée à répétition dans la totalité de nos médias mainstream).

Isabelle Gattiker : Oui, la Suisse a manqué le coche, elle est en train de sacrément manquer le coche ! L’image de la Suisse et ses valeurs ne sont plus respectées.

Murat Julian Alder, le 2e avocat PLR, relativise le changement.

Favre s’adresse à Manon Schick pour confirmer ses dires. Oui, elle confirme qu’il y a un virage avec Cassis. Il y a une atteinte à la confiance que la Suisse portait dans le multilatéralisme et dans le Conseil des DDH, qui est basé à Genève. C’est une invention à laquelle la Suisse a contribué, alors ce virage, c’est un problème majeur, c’est un virage qui, j’espère, ne se répètera pas. Espérons que c’est la dernières fois ! (Notons ce ton de remontrance). La Suisse doit promouvoir les DDH, car ils sont inscrits dans notre Constitution et leur promotion est un des piliers de la politique en Suisse et un des piliers de la politique étrangère. On ne montre plus l’exemple, avec l’affaire Khashoggi ni avec les exportations d’armes.

Favre : Est-ce que nous ne jouons pas avec le feu, en ne condamnant pas des violations alors que nous sommes les dépositaires des DDH ?

Murat Alder réfute cela : lors de la campagne de votation sur les juges étrangers, Cassis a défendu, à Genève, le point de vue du PLR, à savoir que les DDH doivent primer sur les droits suisses.

Favre : Et vous êtes sauvés par cette initiative.

Isabelle Gattiker conclut: Il est important de défendre la Suisse des droits humains.

Merci à notre contributeur A. R.

Un commentaire

  1. Posté par Gub le

    Il est temps de se rebeller ou de monter aux créneaux pour faire cesser ce semblant de médias qu’est la RTS en relançant un référendum pour abolir cette taxe qui nourrit des bobos non objectifs et arrogants qui mentent et qui n’osent pas parler des vérités et surtout qui coupent la parole au gens de droite qui pourraient dire des vérités grave. De plus la plupart des fake news sont pointées du doigt par des journalistes à la science infuse qui ont demandé des lois malhonnêtes aux politiques. Je vous rappelle le job d’un journaliste des journaux écrit et de la télé…
    A 90% c’est fouiller sur le net pour chercher des informations et les répéter bêtement au journal ou nous les imprimer ds leurs torchons pour qu’on les lisent le lendemain. Fini le bon vieux temps du reporter payé par les journaux et lés télés.
    Patriotiques salutations

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