La directive sur les armes de l’UE est contraire à l’exercice de la souveraineté nationale et populaire.
L’Union européenne, ce monstre technocratique au totalitarisme latent, envahissant, autoritaire et antidémocratique, se méfie du peuple et des pratiques légitimes et légales de contre-pouvoir. Il n’y a qu’à observer la manière fort brutale dont la France Macronienne traite les opposants gilets jaunes. Usage de lanceurs de balles de défense, de grenades anti-encerclement qui mutilent, police armée d’armes de guerre, matraquage sans merci des opposants, diabolisation, enfumage politique avec refus de négocier quoi que ce soit, surtout l’ISF injuste et l’obligation d’accepter l’arrosage passif par des flux migratoires dont la critique devient un délit. La caste européiste, la gauche moraliste et intimidante qui ne se soucie plus que des minorités soi-disant victimaires défendues par des ligues de vertu totalitaires et susceptibles, les libéraux libre-échangistes, solidement en place et sans le moindre respect pour ceux qui les contestent, s’opposent à toute alternance. Ils se croient le point final, l’apothéose du progrès politique alors qu’ils méprisent et redoutent le « populisme ». Le peuple laborieux qui peine à boucler les fins de mois, les sans-emplois, la classe moyenne surchargée de fiscalité et de contraintes, la France de la périphérie, de la campagne, du terroir auxquels ils préfèrent le monde artificiel des start-up, des bobos, du migrant idéalisé et paré de toutes les vertus, de l’Europe messianique du nivèlement autoritaire.
Le « terrorisme » et ses menaces servent d’abord surtout à justifier les restrictions des libertés individuelles, la censure sur les réseaux sociaux, le contrôle des opposants, l’établissement de listes et de fichiers, dont les détenteurs légitimes d’armes à feu, y compris automatiques et avec magasin de grande capacité. Comme l’attentat du 11 septembre qui a surtout restreint les libertés civiles et dont la responsabilité n’est toujours pas clairement déterminée, la mouvance terroriste , mélange de droits communs, de marginaux délinquants et d’islamistes en phase d’affirmation identitaire de soi est sous la surveillance « laxiste » des services d’Etat. Qui savent les utiliser pour faire du bon travail de destruction en Syrie, en Irak , en Libye et qui sert maintenant de prétexte à justifier la surveillance des citoyens libres, à limiter l’accès aux armes qui est un privilège des sociétés responsables et autonomes. Face aux dérives autoritaires, centralisatrices de politiciens non représentatifs de ceux qui les ont désigné dans le processus électoral, agents des banques centrales et de la servitude par la dette, qui imposent un dumping culturel et social par le placement obligatoire en Europe des populations qu’ils ont confronté à la guerre, il est vital de ne pas céder un pouce de souveraineté politique. De démocratie directe, de contre-pouvoirs, de défense nationale et populaire basée sur le principe de l’armée de milice, du citoyen auquel on fait confiance et remet des armes automatique et semi-automatiques qu’il garde chez lui. L’accès aux armes, leur possession à domicile, est le fondement du contre- pouvoir démocratique pour se protéger de celui qui est devenu illégitime, totalitaire et est circonvenu par les sociétés multinationales, le droit international. Le peuple est ainsi le dernier garant de la résistance et dispose des moyens démocratiques dont la possession des armes, dans une relation de confiance, pour être le rempart, le garde-fou citoyen et libre. Dans l’UE, on n’aime pas le peuple, celui qui se révolte, celui qui dénonce son asservissement économique, le retrait des droits démocratiques ou leur interdiction ( référendum, élection par tirage au sort, déprofessionnalisation indispensable).Le prétexte fallacieux du terrorisme ( à Paris, Londres, Berlin) a laissé les djihadistes, devenus supplétifs de l’Otan, aller faire la guerre, pratiquer l’ultraviolence médiatisée, maltraiter les populations civiles et les fonctionnaires du gouvernement légitime et laïc syrien pour obtenir un changement de régime. Dans un sens, après l’échec de la guerre d’intervention hybride, on peut comprendre que l’Etat « républicain » les récupère, pour les recycler à d’autres basses besognes, pour justifier l’état d’urgence, le contrôle des opposants, le désarmement des populations et leur soumission par stratégie du chaos. Comme plus tard l’accord cadre, inique, auquel s’opposent pour une fois une partie de la gauche et l’UDC, il est important de ne pas accepter la technique du saucissonnage pour criminaliser les citoyens suisses possesseurs d’armes automatiques et ficher les tireurs, leurs pièces d’armes, leur faire justifier leur motivation à garder ou acheter une arme automatique. Avec l’effondrement prévisible et la guerre civile froide qui pointe son nez, il faut garder farouchement la liberté concrète de l’accès aux armes et de la défense nationale populaire, enracinée. Les outils démocratiques de contre-poids, de responsabilité individuelle, de contrôle de la migration, de l’identité commune heureuse contre le vivre ensemble imposé par l’oligarchie et la religion totalitaire multiculturelle. Il est absurde de déléguer le contrôle des frontières à des Etats en faillite, comme il est dangereux de renoncer à la tradition libérale du peuple suisse en matière de possessions d’armes.
Non le 19 mai à la révision de la Loi sur les Armes. Il ne s’agit pas de détails, de pragmatisme, de chirurgie cosmétique légère. Le monopole des armes, son contrôle ne doit pas appartenir à l’Etat liberticide, surtout s’il est chapeauté par l’UE, avec la complicité d’une gauche bisounours qui ne fait que désarmer moralement, psychologiquement, et aussi sur le plan des droits démocratiques, le citoyen.
Dominique Baettig Ancien conseiller national, militant souverainiste
4.3.2019
Ce texte est excellent et dégoupille la véritable bombe anti-Suisse que constitue cette usine à gaz aux coûts incroyables qui serviront rapidement d’excuse pour virer très très vite à l’interdiction pur et simple des armes.
C’est digne de toutes les fadaises des ronds-de-cuir alcoolo-bolchéviques de Bruxelles, tel l’imposition d’aspirateurs de plus en plus poussif, dont on diminue les diamètres avec des restricteurs à l’entrée de la turbine moteur, juste pour faire illusion et faire croire que l’aspiration est identique, alors qu’elle se déroule sur une surface moindre.
@Mortier: c’est une simple faute d’orthographe, cela fait bien longtemps que l’on a sept clowns au Conseil fédéral…
M. Baettig nous rappelle fort à propos que le désarmement des citoyens, à plus forte raison dans un système de milice n’est rien d’autre qu’une perte de souveraineté. Merci à lui!
Jeferson, mars 2019
Je voterai NON le 19 mai !
Non à la dictature de l’UE.
Admirable texte d’une personne dont on voudrait 7 clones au Conseil Fédéral.