Les violences policières n’ont jamais été aussi importantes, et pourtant elles sont niées par le ministre de l’Intérieur, tandis que quelques jours avant le secrétaire national d’un syndicat de police confirmait, en direct sur RT, que les ordres de tirer au niveau du visage venaient dans Haut !
Le zèle à l’obéissance plus le mensonge des autorités conduit inéluctablement à une méfiance, voire à un rejet de la police. C’est choquant, vont s’insurger les tenants du respect strict des lois, des normes et des « institutions ». C’est inadmissible, vont crier les défenseurs des droits de l’homme, ou tout simplement les humanistes, qui ne comprendront jamais, comment, un dépositaire de la force public peut sciemment, tirer sur un manifestant pacifique. Molester une femme, sous le seul prétexte de maintenir un ordre, qui à bien des égards n’est menacé, dans son fondement le plus institutionnel, par rien ! Les récentes révélations d’un policier sur le pourquoi de certains de ces excès est édifiant. Pris dans la tourmente de l’événement, les fonctionnaires, au moins pour certains, n’ont pas le temps d’analyser la situation, et ne font que répondre à un ordre venu de la hiérarchie qui supervise les opérations depuis son QG. Hormis ces cas, vraisemblablement les plus nombreux, les autres sont inadmissibles !
Finalement tout est choquant ! Que l’on puisse obéir aussi absurdement à un ordre au risque de mutiler une personne, comme celui de rejeter l’ensemble d’une profession, qui dans la majorité fait son travail correctement.
Pourtant, face aux violences purement gratuites, il est de plus en plus difficile, même pour les modérés, les partisans convaincus que la police est un bien pour tous, de justifier, ces comportements. De cautionner ces véritables lynchages, de personnes souvent isolées, et ne présentant aucunement le profil de casseur ou de « communard ». Se réfugier derrière le « une enquête est en cours » ne peut plus être l’argument capable d’apaiser les exaspérations. Le sentiment de révolte que suscitent ces images, pas toutes trafiquées loin de là, qui fleurissent sur la toile, monte ! Les personnes qui ont perdu un œil, à cause d’un tir tendu, donc non réglementaire, ne peuvent pas se contenter de cette réponse ! Quant aux autres, cette seule justification d’enquête ne constitue pas, plus, la garantie de la fin des actes illicites, ni leur propre sécurité. Si l’objectif est de terroriser la population, il est à craindre qu’il n’atteigne que ceux qui ne manifestent pas, car il devient dangereux de se retrouver à proximité d’un rassemblement de GJ. Les plus anciens auront, en guise de boutade, en mémoire ces mots de Coluche : « les gardiens de la paix, au lieu de la garder, ils feraient bien ne nous la foutre ». Si la population ne peut plus avoir confiance en sa police, jugée incapable de discerner, d’identifier, les vraies menaces, les authentiques casseurs ou agresseurs, le malaise devient profond et durable.
Certains continuent de penser que si vous critiquez ou ne soutenez pas la police vous êtes des rebelles, ou contre les institutions, que vous vous en prenez à la République ! Mais la République n’est pas incarnée par une seule profession, qui plus est, qui n’a pour fonction que le maintien de l’ordre ! Un pompier, une infirmière, un enseignant, ces personnes-là incarnent aussi la République. Les forces de l’ordre sont une des composantes, mais pas LA composante. Le penser serait réduire la République à un État policier. La difficulté pour cette profession, est que son principal moteur, c’est l’obéissance ! Oui mais voilà, jusqu’à quel point ?
Je comprends le dilemme des policiers et des gendarmes, pris entre le marteau et l’enclume. Soit ils n’obéissent pas, ou mal, et ils seront sanctionnés, soit ils obéissent, avec trop souvent un zèle débordant, et là c’est la population qui se dresse contre eux !
C’est sans doute à cet effet, et pour apaiser l’opinion que les règles d’utilisation des Flashs ball ont été rappelées par les hautes autorités de la police. Mais au vu des déclarations de ce policier, on peut se demander si ce rappel n’est pas une manœuvre pour dédouaner la hiérarchie et ne laisser en première ligne, face aux juges, que des lampistes !
Le peuple prend toujours fait et cause pour les plus faibles, les plus démunis. Il ne trouve jamais de gloire ou du courage dans des affrontements disproportionnés. Les mêmes qui s’émeuvent que nos forces de l’ordre, sur protégées, se fassent malmenées, n’avaient pas de mots assez forts pour dénoncer les violences commises dans d’autres pays, par des pouvoirs chancelants. Ils se scandalisaient que l’on puisse écraser un peuple avec autant de violence ! Il faut croire qu’il ne soit autorisé de s’offusquer que lorsque ces événements se passent à l’étranger, mais qu’il est interdit d’avoir la même compassion dès que ce sont nos compatriotes qui en sont les victimes.
On ne pourrait donc s’indigner que hors de nos frontières ? Ici devrait régner le silence…
Le pouvoir actuel use et abuse des forces de l’ordre, comptant trop sur leur aveugle soumission à l’autorité. Pour autant, les derniers événements laissent penser que la police perd le crédit qu’elle avait engendré depuis les attentats, et qu’elle se lasse aussi, du moins pour certains, du rôle qu’on lui fait jouer. Ils ont aussi, dans leurs propres familles, dans leurs amis, des GJ. Ils voient aussi que ce pouvoir n’entend apporter aucune vraie solution, qu’il se contente de dire : il y aura des manifestants et en face ma police !
Que diront-ils, si, comme c’est à craindre, ils se rendent compte que les promesses du ministre de l’Intérieur, sur leurs revalorisations (salaire et primes) ne sont pas tenues, ou si peu, qu’elles en deviennent ridicules ?
La situation n’est donc pas viable à long terme, par contre ce qui l’est, c’est la blessure provoquée par ses affrontements, elle pourrait être durable !
Si jamais nous en arrivions à ce rejet, une fois que le divorce sera consommé, la réconciliation s’avérera compliquée, si ce n’est impossible. On aura beau crier que la Police est venue sauver des otages, ça ne suffira plus, car tout autour de nous, il y aura ces images de visages défigurées, de vies anéanties sous le seul motif qu’ils voulaient vivre décemment !
Qu’elle serait la sortie la plus honorable, surtout qui pourrait la déclencher. Face au mutisme suicidaire d’un pouvoir clairement inféodé aux puissances de l’argent et au diktat de Bruxelles, il reste néanmoins plusieurs solutions pacifiques.
Une est concentrée dans les mains des syndicats. Encore faut-il qu’ils veuillent la prendre en compte et faire cesser cette boucherie. En auront-ils la volonté, le courage ? Il en va de leur crédibilité. Ils ne pourront pas éternellement se plaindre d’un désamour des salariés, d’une perte de confiance et rester muet face à la détresse du peuple ! En se tenant à l’écart de ce combat, ils choisissent leur camp, et ce n’est pas celui des salariés ! Même si, sporadiquement, on assiste à des regroupements de cortèges entre GJ et certaines centrales, regroupements qui sont aujourd’hui intelligemment acceptés par les GJ, conscients que l’union fait la force. La majorité syndicale reste silencieuse. En effet Le pouvoir d’achat, la casse des services publics, la précarisation des plus faibles et des classes moyennes…c’est aussi leur fonds de commerce non ? N’ont-ils pas entre leurs mains, les outils pour obliger le gouvernement à prendre en compte la crise sociale et institutionnelle que nous vivons ?
On va me dire que les syndicats ne font théoriquement pas de politique, sauf que d’une part, ils sont financés par l’État, et d’autre part, tout est politique. Laisser ce pouvoir aux commandes c’est attendre que les mesures les plus iniques touchent encore plus de Français, dans quel but ? Avoir des clients à défendre aux prud’hommes ? Se faire mousser devant une entreprise en liquidation judiciaire ?
S’ils ne prennent pas la mesure de l’enjeu, ils seront eux aussi rejetés, comme les politiques, comme les forces de l’ordre ! Quelle société pourra survivre à autant de fractures morales, sociales. Quel avenir construirons-nous sur de tels débris ?
Une autre solution consisterait à ce que nos élus actuels mettent en œuvre la procédure de destitution, prévue à l’article 68 de notre constitution. Les motifs réels ne manquent plus aujourd’hui. Violation de la constitution, démantèlement de notre État…Pour le moment c’est le mutisme le plus total. Certes, les critiques à l’encontre du Président ne manquent pas, ni chez les insoumis, ni au Rassemblement National, poyr ne citer que les plus présents. Mais aucune initiative pour ouvrir le débat. Tous semblent s’observer, qui osera la lancer ? Il y a comme une frayeur dans les rangs, et pourtant certains doivent en rêver, se trouver contorsionner dans leur for intérieur, mais soumis au regard des leurs, ils hésitent encore. Il n’y a plus à hésiter, le peuple ne pourra vous en être que reconnaissant. Derrière ce premier rempart, il y a ensuite, qui osera la signer ? Il faut du courage, du cran, pour activer une telle procédure. Il faut de l’audace pour la porter et la faire passer, sachant que, si elle va jusqu’au bout, la chute du président entrainera de facto la chute des députés. Combien sont prêts à risquer leur place, leurs actuels privilèges, au profit du seul intérêt général ? Combien ?
Enfin, et sans que cette liste soit exhaustive, il y aurait la dissolution de l’Assemblée nationale. Pour en arriver à cette extrémité, il faudrait que l’actuel président prenne la pleine mesure de la situation. Nous avons vu qu’il n’en est pas encore capable, puisqu’au contraire, il lance en parallèle, sa campagne électorale à travers son grand débat, qui s’avère n’être qu’une mystification supplémentaire. Décider à l’avance des thèmes autorisés n’est pas faire preuve d’un grand sens de la concertation. De surcroit, annoncer qu’à la fin de ce débat, il n’y aura aucun changement de cap, ne peut pas inciter à la confiance, et vide du peu d’intérêt dont il était porteur, ce grand rendez-vous avec « son peuple » comme il l’a martelé dans SA lettre. Il a tellement d’intérêt pour SON peuple, qu’il prend soin, avant d’arriver dans les communes ou il va se livrer à sa représentation, sans doute la réminiscence de ses années d’apprentissage de comédien, que les rues soient bien vidées de toute présence de ce peuple qu’il dit vouloir rencontrer, mais qu’il tient loin de lui ! Mais supposons qu’il comprenne, que seule, une nouvelle élection pourrait calmer le peuple. Il lui serait nécessaire, pour être totalement crédible, d’instaurer avant la proportionnelle, et d’admettre que nos actuelles institutions sont devenues obsolètes. À ce titre, cette nouvelle assemblée ne pourrait être que constituante. À défaut, l’Assemblée Nationale ressemblerait peu ou prou à celle que nous connaissons, et le peuple serait une fois de plus floué, berné. Le calme serait de courte durée, la pression populaire réapparaîtrait forcément.
Pourtant il y a urgence à changer de cap, à voir les personnes en charge d’une fonction, d’une autorité, actuelle ou passée, décider, qu’on ne peut plus laisser aux seuls GJ le soin de vouloir changer la société, le soin de réclamer ces choses qui paraissent si démesurées, si extravagantes ! Plus de justice sociale, une plus juste répartition des richesses, une vraie démocratie représentative du peuple, et le respect de notre constitution !
Cette urgence, le pouvoir semble l’avoir ressenti avec acuité, mais au lieu d’aller dans le sens d’une plus grande démocratisation de l’exercice du pouvoir, il fonce vers l’inverse ! Dans quelques jours le traité d’Aix-la-Chapelle sera signé pour une intégration Franco/Allemande encore plus forte ! Alliance qui réduira encore plus les marges de manœuvre de notre État. Mais c’est bien là, la volonté du couple infernal Macron Merkel, puisque dans le même temps, la chancelière annonce le désir, le souhait, la volonté de voir les États Nations disparaitre au profit d’un nouvel ordre mondial ! C’est une gifle supplémentaire donnée aux Français, à notre Nation. C’est l’accomplissement fou de l’oligarchie dirigeante, de voir l’ensemble des souverainetés transférées vers une instance non élue, non révocable et non contestable. Devant un tel degré de mépris, il ne peut plus s’agir de simple surdité ! Le plan machiavélique de la mise en place d’une nouvelle dictature voit le jour. Quand le peuple demande de pouvoir intervenir directement dans les décisions, d’avoir la possibilité de choisir l’orientation de son destin, on lui répond, nouvel ordre mondial ! Technocratie, perte de souveraineté, asservissement aux puissances de l’argent, et bien entendu dans le souci de paix ! À ce titre, nous allons voir ressurgir les antiques polichinelles, les arguments éculés : la peur, la guerre, le repli sur soi, la chance de la libre circulation, la nécessaire harmonisation des lois, sociales, politiques ! L’impérieuse nécessité de niveler les idées, les consciences, les modes de vie pour mieux répondre aux besoins des peuples mêlés ! Le monde s’est depuis 60 ans construit sans que nous ne connaissions de conflit majeur, qu’est ce qui pourrait faire qu’aujourd’hui cet équilibre n’est plus possible ? Quelle nouvelle menace inconnue, suffirait à elle seule, à abandonner nos souverainetés, nos identités, pour se réfugier sous l’autorité d’un quarteron de politicards aux services de la Haute finance ? Depuis quand ces satrapes se soucient-ils de nos libertés, de nos conditions de vie ? Depuis quand sont-ils émus par la détresse des peuples, l’indigence des populations ? Il est à craindre, que si cette folie de désintégration de nos cultures, de nos souverainetés, n’est pas arrêtée, nous allons entrer dans une période de turbulence bien plus forte que ce que nous connaissons aujourd’hui, et que le chaos pointé du doigt par les tenants du nouvel ordre mondial, pourrait s’installer pour très longtemps.
Il y a urgence en effet, non pas à établir un nouvel ordre mondial, mais à rétablir les équilibres que l’oligarchie n’a cessé de détruire depuis 40 ans. Le respect des Nations et de leur pleine et entière souveraineté, la mise en place de traités internationaux équitables. Le respect des modes de vie et des coutumes de chacune des Nations. La cohésion sociale, obtenue par une juste répartition des richesses, par une imposition intelligente et mesurée, par une égalité des chances, et le respect des lois nationales. Une véritable démocratie avec une représentation et une participation citoyenne à toutes les grandes décisions, nationales ou internationales qui pourraient engager, transformer, la vie des Nations.
Les GJ sont des « alerteurs », des consciences bien plus éclairées que les actuels représentants, et bien plus démocrates que ceux qui confisquent le pouvoir sous prétexte qu’ils ont été élus démocratiquement, oubliant parcimonieusement, que cela ne leur donne pas le droit de dévoyer la constitution et de privatiser la souveraineté du peuple ! Ils doivent donc à présent être non plus soutenus par certains politiques ou responsables syndicaux ou autres, mais aidé, épaulés. Ils doivent recevoir l’appui logistique de ces institutionnels pour qu’une solution démocratique et pacifique voie le jour. Il est encore temps de sortir de cette crise par le haut.
Gilles La carbona
N est ce pas CE A QUOI veut aboutir #macron pr pouvoir REMPLACER nos POLICIERS “REJETES” par une FORCE EU sans Etat d âme PRÊTE A TOUT ? Je pose la question Car C ce que veulent les #mondialistes non ?? ?