Alors que la Géorgie, ancienne république soviétique du Caucase, s’est rapprochée du monde occidental et du modèle libéral, elle reste une société encore assez traditionnelle, en particulier en dehors de sa capitale Tbilissi.
Parmi les ilots rayonnants en dehors du modèle libéral figure une expérience de pédagogie originale : l’école Iakob Gogebashvili située à une vingtaine de kilomètres de la capitale géorgienne, dans la commune de Kiketi.
Cette école a été fondée et financée par l’homme d’affaires et philanthrope géorgien Levan Vasadze, qui avait donné un entretien à TV Libertés en 2017, dans lequel il expliquait son point de vue sur la nécessaire désurbanisation de l’humanité.
Elle présente l’originalité de déployer son enseignement sous quatre aspects :
– les enseignements strictement scolaires, sous la supervision du Ministère géorgien de l’éducation et des sciences
– les activités sportives
– les « talents de vie », qui comprennent des travaux manuels (notamment des activités de cuisine concrètes, puisque les écoliers cuisinent eux-mêmes la nourriture qu’ils mangent à la cantine)
– l’enseignement religieux, dans la tradition chrétienne orthodoxe géorgienneL’école Iakob Gogebashvili figure parmi les meilleures du pays, et constitue un modèle de pédagogie alternative qui a fait des émules en Géorgie. Une source d’inspiration potentielle pour tous ceux qui sont en recherche de pédagogies alternatives.
Un document de notre envoyé spécial Raoul Weiss.
L’article Géorgie : une expérience de pédagogie illibérale, ou comment rompre avec la modernité libérale – immersion dans l’école Iakob Gogebashvili est apparu en premier sur TVLibertés - 1ère chaîne de réinformation | Nous, c'est vous.
Extrait de: Source et auteur
Une bonne école sérieuse et rigoureuse oui… mais laïque. Pourquoi obliger les cours de religions ? Enfant, on m’a obligé le catéchisme et j’ai beaucoup souffert. Je suis maintenant devenu athée à 100%. Certains qui réagissent contre l’islamisation de l’occident, à juste titre et j’acquiesce à 100%, profite de réimposer le christianisme à cette terrible occasion. On a réussi, il n’y a pas si longtemps, à s’en libérer pour laisser le libre choix à chacun d’y adhérer ou non. Ne commettons pas une nouvelle erreur ! Pour rappel, au moyen-âge, le christianisme n’a pas été plus brillante que l’islam aujourd’hui.