"La double-nationalité est devenue chose normale", claironne le site d'information étatique Swissinfo. L'article repose sur un dossier sur la double-nationalité établi par la Commission fédérale des migrations (CFM) et publié un peu plus tôt dans l'année.
Visages de binationaux, en couverture du rapport de la CFM.
Le document, très synthétique, contient des statistiques et des discussions politiques autour du thème de la double-nationalité, mais commence par un constat relativement indiscutable: une partie croissante de la population ne peut plus être désignée par les simples catégories "Suisse" ou "étranger" - tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la Suisse.
Aujourd’hui, un Suisse sur quatre, que ce soit dans le pays ou à l’étranger, possède au moins une nationalité supplémentaire. Ce chiffre serait même plus important car les données disponibles se basent uniquement sur les personnes de plus de 15 ans. Chez les Suisses vivant à l’étranger, le pourcentage de binationaux est d’environ 75 pourcent.
Un quart des Suisses de passeport résident en Suisse sont donc double-nationaux, et trois quarts à l'étranger, ce qui éclaire d'un jour nouveau la composition de la fameuse "Cinquième Suisse" vis-à-vis des quatre autres.
La double-nationalité pose la question de la loyauté. Comment tranchera un binational sur un arbitrage entre ses deux pays d'appartenance? De quel pays se réclamera-t-il lors d'une compétition sportive où ils se font face? Et, sur un plan plus dramatique, si un conflit devait les opposer? "Double-nationalité, double-fidélité", résume Frank Leutenegger sur LesObservateurs.ch. À l'heure où les binationaux forment des contingents importants au sein de l'armée de milice helvétique et disposent comme les autres d'une arme militaire en dotation, la question a des implications nettement plus concrètes qu'une discussion sur le sexe des anges.
Un pied dans chaque pays, mais un seul cœur
Il n'existe pas de binational "50-50". Une des deux nationalités a toujours préséance dans l'esprit d'un binational, reste à savoir laquelle. Certains choisissent la nationalité helvétique pour les avantages qu'elle procure, l'impossibilité d'être expulsé du pays ou les facilités en cas de voyage. Ces Suisses de papier privilégient leur nationalité d'origine et n'ont que peu d'estime, ou pas d'estime du tout, pour le passeport rouge à croix blanche. Ils le voient d'un œil purement utilitaire. Au contraire, d'autres franchissent le pas en ressentant une communauté de destin avec les Suisses qui les ont accueillis. Ils regardent alors leur nationalité d'origine comme un reliquat de leur histoire personnelle. Ces Suisses vous diront qu'une nationalité acquise en toute conscience a plus de poids qu'une nationalité innée. Bien sûr, d'autres encore sont binationaux de naissance, et là, bien malin qui peut dire où ira leur allégeance.
On peut discuter à l'infini des Suisses binationaux, de leurs convictions intimes, de leurs priorités, de leur orientation politique. Il est facile pour des conservateurs d'y voir le visage de l'ennemi ; pourtant, en 2017 en Allemagne, les Allemands naturalisés (donc binationaux, l'acquisition de la nationalité allemande n'impliquant pas de perdre celle d'origine) furent plus nombreux à voter pour l'AfD (14%) que les Allemands de souche (13%). L'écart est faible mais permet de battre en brèche l'idée que les binationaux seraient systématiquement en faveur de plus d'immigration incontrôlée, de plus de redistribution aveugle, de plus de pillage de la société hôte. Certains individus voient tout simplement plus loin que le bout de leur nez et n'ont pas envie que leur pays et celui de leur descendance dégénère pour se retrouver au niveau de celui qu'ils ont choisi de quitter. On peut aussi penser, sur le cas allemand, qu'ils ne se sentent pas autant culpabilisés par la propagande anti-AfD des médias ressassant en permanence les "heures sombres de l'histoire", et gardent donc une plus grande liberté intellectuelle pour arrêter leur vote.
En tant que binational, inscrit à l'UDC avant même d'avoir reçu la nationalité suisse, je pourrais facilement me citer en exemple d'individu cherchant à défendre la démocratie directe, l'indépendance et la neutralité du pays malgré son origine étrangère. Il suffit pourtant de se remémorer l'existence d'autres binationaux dans l'arène politique - Ada Marra, Pierre Maudet, Olivier Français, Claude Béglé, Lisa Mazzone, Claude Janiak, Cédric Wermuth et bien d'autres - pour se rendre compte que les contre-exemples sont malheureusement légions.
La question de la loyauté d'un binational poussa le Conseiller fédéral PLR Ignacio Cassis à renoncer à son passeport italien avant d'accéder à son poste. "Nous avons des ambassadeurs suisses dans le monde, à qui on demande de n'avoir que la nationalité suisse. Je peux mal m'imaginer que leur chef puisse en avoir deux, ce ne serait pas cohérent", s'est-il justifié en invoquant une règle - périmée - du DFAE. Si rien ne l'y obligeait dans la loi, sa démarche montre que la question de la double-nationalité suscite un débat aux plus hauts niveaux.
Super-Citoyens
La double-nationalité a l'incomparable avantage de la simplicité administrative: chaque pays considère ses ressortissants comme des citoyens pleins et entiers et ne se soucie pas du reste. Vérifier qu'un citoyen dispose de sa nationalité et d'aucune autre serait une tâche potentiellement très complexe, et, compte tenu du nombre et du manque de coopération de nombreux États de la planète, probablement impossible à garantir.
Reste que dans la pratique, la double-nationalité offre d'immenses avantages et pratiquement aucun inconvénient. Un citoyen binational brise la règle démocratique de base "une personne égale une voix" en pouvant voter dans deux pays. Il peut voyager avec l'un ou l'autre passeport, à sa convenance. En voyage, il peut se réfugier ou faire appel aux missions diplomatiques de deux pays différents. En cas d'inculpation un État dont il est citoyen peut lui retirer son passeport pour l'empêcher de quitter le pays, mais il suffit que le binational ait gardé un second passeport pour se rendre où il veut comme bon lui semble - et échappe ainsi à la justice. Et si les choses tournent mal il pourra toujours faire appel à l'État de sa deuxième nationalité pour intercéder auprès du premier... Autant d'options hors d'atteinte des citoyens normaux, attachés à un seul pays.
L'acquisition de la nationalité helvétique est longue, mais sans risque: hormis l'effort investi dans la démarche, échouer n'entraîne aucune conséquence. Réussir ouvre en revanche de nombreuses options personnelles, y compris pour sa descendance. Autrement dit, l'approche rationnelle de la nationalité consiste à essayer de devenir binational, et plus encore si les circonstances le permettent. Bien entendu, on peut se demander quel sera le degré de solidarité avec les populations autochtones d'un individu collectionnant les passeports.
Avec la généralisation de la multi-nationalité, nous assistons peut-être à l'émergence d'une réelle caste transnationale (ou se percevant comme telle) au sein de laquelle les États-nations ne sont que des reliquats du passé, même s'il faut parfois faire preuve d'un peu d'hypocrisie pour décrocher un sésame supplémentaire. Ces gens, très nombreux en Suisse, sont-ils le futur ou une anomalie de l'histoire ?
Restreindre la double-nationalité?
Depuis 1992, la Suisse n'oblige plus les candidats à la naturalisation à renoncer à leur nationalité d'origine. La volonté de réformer cette approche revient régulièrement sur le devant de la scène, mais un quart de siècle de pratique rend quasiment impossible tout retour en arrière. Les juges de Mon-Repos - ou leurs supérieurs de la CEDH - s'empresseraient de retoquer une loi interdisant la double-nationalité au nom de l'inégalité entre les nouveaux naturalisés et les binationaux existants. Quant à forcer tous les binationaux à renoncer à l'une ou l'autre de leurs nationalités et à s'assurer que c'est chose faite, bonne chance.
Les autres options ne sont malheureusement pas meilleures. Certains brandissent comme la Panacée l'idée d'interdire l'accès à des mandats politiques à de tels individus. Outre l'éternel défi de la vérification, l'approche elle-même est une fausse bonne idée: l'interdiction faite à un individu de se présenter à une élection devant le peuple est une restriction des droits populaires. Cela revient à limiter le choix des citoyens, donc à diminuer leur responsabilité. Les promoteurs de telles initiatives aimeraient bien que les gens n'élisent pas par exemple des candidats faisant le jeu du communautarisme, et c'est compréhensible, mais s'y prendre de cette façon revient à reconnaître sa défaite. Si les électeurs eux-mêmes sont incapables de faire le tri et choisissent en masse des candidats en vertu de leurs nationalités étrangères, le mal est déjà fait - ces gens n'auraient jamais dû obtenir le droit de vote en premier lieu.
De plus, et on touche à nouveau au problème de la nationalité de cœur, un passeport n'est jamais qu'un simple document administratif. Il serait facile pour les politiciens concernés de renoncer à diverses nationalités supplétives pour respecter la lettre d'une telle loi sans que personne ne soit dupe. Un communautariste kurde convaincu pourrait sans hésiter renoncer à son passeport turc, par exemple, pour continuer à se présenter comme le héraut de sa communauté.
Non seulement il n'y a pas de solution simple, mais il est peut-être tout simplement trop tard. Avec 25% du corps électoral au bénéfice d'une double-nationalité sans compter la Cinquième Suisse, une minorité probablement très motivée pour préserver ses avantages, toute approche démocratique pour refermer la porte aux binationaux est probablement vouée à l'échec. De plus, le mouvement qui proposera un tel texte rassemblera l'unanimité contre lui et aura droit à tous les noms (nationalisme ranci, fermeture d'esprit et cætera) pendant le chemin de croix jusqu'à la défaite.
Je ne vois franchement pas quel sursaut pourrait retourner par miracle la majorité de l'opinion sur un tel sujet. La question aurait peut-être eu une autre issue si une initiative avait abordé de front la question assez tôt, mais après vingt-six ans de pratique de double-nationalité, l'urgence est difficile à plaider.
Serais-je devenu suisse si j'avais dû renoncer à ma nationalité française? Sans hésiter. D'autres auraient-ils hésité ou renoncé? Certainement. Mais indépendamment du nombre et de la couleur des passeports, ce sont les convictions et l'engagement qui doivent prévaloir lorsque le temps est venu pour le peuple suisse d'élire ses représentants. Les partis patriotiques gardent toute leur pertinence lorsqu'ils attirent l'attention de l'électorat sur les loyautés transfrontalières de certains candidats, binationaux ou non.
Aux électeurs d'avoir assez de maturité pour voter ensuite en conséquence.
Stéphane Montabert - Sur le Web et sur LesObservateurs.ch, le 29 décembre 2018
Toujours une fameuse plume pour offrir en ce début d’année un… fameux remue-méninges !
Faire précéder un mot par « double » est souvent le lieu d’interrogations qui ne laissent pas l’esprit en repos.
Du double sens, au double jeu, la double nationalité est ainsi de fait un vrai point d’interrogation, où le bon sens est hors-jeu.
Nos belles civilisations, qui ont la mémoire courte, ont improvisé les nouvelles dispositions du désordre mondial, et les serments d’allégeance ont été de fait actualisés.
On tolère, sans bien s’en rendre compte, de plus en plus des situations qui vont devenir à terme intolérables, puisqu’elles défient de façon frontale le bon sens… qui n’a pas de double.
Des exemples simples de double allégeance à des pays dont les bases de fonctionnement n’ont rien en commun ont ainsi droit de cité, or qui peut croire que l’on peut être saoudien et américain ? Comment prêter ce double serment d’être fidèle à un Monarque absolu et à la charia du Coran sans référence à la moindre constitution, et aussi fidèle par ailleurs à une constitution et à un Président d’une République ?
Qu’on le veuille ou non, les pays tolérant la double nationalité (car finalement très peu la reconnaissent), impriment sans le percevoir, de vrais faux passeports.
Dans les années 1950 un jeu radiophonique diffusé en France, qui fut longuement repris, livrait une piste, il s’appelait « Quitte ou double ».
Qui est-ce que l’auteur de cet article veut tromper? il reconnait qu’il est français, qu’il n’a PAS renoncé à sa nationalité en devenant suisse, qu’il n’a PAS effectué son service militaire, qu’il est venu travailler chez nous car il devait gagner une misère dans son pays, et maintenant grâce à l’UDC, ce personnage s’infiltre dans nos institutions. Si les Suisses doivent maintenant être défendus par des “pièces rapportées”, c’est que nous sommes tombés bien bas. Et lorsque je lis les commentaires qui félicitent ou remercient pour ce genre de lieu commun, les bras m’en tombent.
Ce qui me fait mourir de rire, c’est que l’article est écrit par un français membre de l’UDC. Les raisons de sa démarche restent floues: ressent-il le besoin de prouver sa suissitude? et si oui à qui? Tout cela reste à un niveau lamentable. Si Montabert est l'”intellectuel” de l’UDC vaudois, le parti est vraiment mal barré. Au PNS au moins, on trouve des vrais suisses et non des ersatz comme l’auteur de cet article.
Le seul véritable passeport de nos jours est le compte bancaire ou l’appartenance aux certains groupes socio-professionnels. Même en Suisse( et votre article en fait silence) le fait de disposer d’une fortune de plus de 500000 CHF peut donner aux heureux possesseurs le droit de s’y installer. Dans un autre registre semblable on y trouve les ressortissants qui possèdent le permis C. Parmi eux beaucoup ne se soucient pas du passeport suisse, j’ignore les vrais raisons, mais semble-t-il déjà ce permis C donne certains avantages non négligeables aux certains individus, à condition qu’on réside suffisamment sur le sol helvétique et encore qui et comment vérifie l’accomplissement de facto de cette condition.
Avec tout le respect, on peut attirer l’attention sur le fait que l’article fait silence également sur les discriminations concernant le marché d’emploi helvétique. Ces discriminations agissent déjà lors du prélèvement de l’identité( nom et prénom) du candidat. On peut beau en avoir nombre de passeports, au moment où notre identité ne corresponde pas aux certains critères… . Puisque, n’est-ce pas, nombre des boîtes où branches se sont spécialisé, dans leurs critères, à choisir selon la provenience linguistique, géographique, de classe, etc. Le modèle actuel de sélection professionnelle( C.V.) représente un comble honteux de discrimination même pour les suisses de souche et toute réglementation en vigueur est bafouée sans aucun scrupule. Léguer la faute au copinage serait trop simpliste, car ce facteur incriminé agit depuis la nuit de temps? On a la prétention que notre société agit sur une législation bien au-delà des intérêts des clans où c’est seulement une illusion?
Dans une époque où les critères économiques sont prévalents, peut-on encore prétendre que l’appartenance à une nation ou à une autre va nous mettre à l’abri de tout mal? Apparemment rien du nouveau sous le soleil car ubi bene, ibi patria n’est pas un dicton qui a émergé à l’époque de multi-passeports. Certainement, la libre circulation ne représente pas une nouveauté dans l’histoire de l’humanité. La vraie trouvaille est qu’aujourd’hui elle est réglementée et promue au rang de nécessité vitale, mais pour qui? Notre véritable problème actuel( et peut-être depuis toujours ) est le facteur économique qui s’invite et gouverne tous les aspects de la vie humaine. Néanmoins, le fait de posséder plusieurs passeports permet également aux gens qui sont fortuitement persécutés dans un pays de trouver( si possible ) refuge sous d’autres horizons et ne soyons pas naïfs, les racailles, avec ou par passeport vont trouver les moyens de s’échapper un peu partout. Mais pour les gens honnêtes avoir plusieurs passeports peut devenir salutaire et salvateur, voire même vital( selon les circonstances).
La question sur la pérennité des peuples doit être vue également en direct liaison avec le facteur économique. Car au moment où dans un certain pays on trouve des pouvoirs économiques qui agissent juste selon leurs intérêts financiers, on a beau à se demander qui protege les intérêts nationaux y compris les citoyens. Toutefois, en profitant des certains ressortissants de tiers pays( pour accomplir des diverses tâches, dont les locaux s’abstiennent pas mal des fois a juste titre ) pour des années ou voire des décennies, et après les jeter à la poubelle, ne semble pas une attitude juste et non plus à défendre les intérêts nationaux(car le phénomène va se perpétuer). Pendant que “l’abruti”( l’étranger) est utilisé par des agents économiques plus ou moins scrupuleux, des locaux( et pas seulement eux) s’installent pas de tout confortablement dans l’assistance sociale( renfort illusoire de notre actuelle démocratie).
Même en possédant un passeport( après des années des efforts), pour certains, les données ne changent pas car les critères pour obtenir l’admission dans un CFC ou un boulot restent les mêmes et comme les années ont passé… (n’oublions pas la discrimination liée à l’âge) . Le problème d’un pays pour ces nouveaux “citoyens” dépourvus des possibilités financières et d’avancement socio-professionnel réside dans leurs “financement” . Ad Aeternam a l’aide sociale ou rente AI . Placé ou non dans un foyer ? Tout autant des “possibilités” pour le nouveau citoyen(et il ne s’agit pas des gens qui ont glandé, amenés par des bateaux, mais des personnes qui ont fait leur mieux pour s’intégrer) car déjà on a la peine avec des “nôtres” de souche qui n’ont pas trouvé la bonne combine pour en avoir un CDI, toit, etc et qui donc se trouvent dans la même baraque.
Donc pour conclure, pas tous les nouveaux suisses représentent une menace( avec ou pas un autre passeport) mais c’est vrais que y resident sur le sol helvétique pas mal des gens pas tellement qualifiés professionnellement, avec ou pas la nationalité suisse, qui ne se soucient nullement de leur pays d’accueil( et même pas de leur pays d’origine) ou de leurs co-vivants. Ce qui compte c’est eux-mêmes, leurs intérêts, leur clan, etc. Et ils utilisent toute combine( légale ou pas) pour aboutir à leurs fins. Et le comble réside dans le fait qu’ils sont perçus comme des bons citoyens ou des possibles bons candidats à la citoyenneté suisse. Mais à vrai dire ils n’ont rien à…, leur unique motivation LE FRIC, et en Suisse on trouve beaucoup n’est ce pas, si nous possédons les moyens pour “l’attirer”.Le problème se trouve en amont au moment où les autorités leur donnent le droit de s’y installer sans vérifier réellement qui sont ces gens en vérité. C’est dur à savoir mais il faut creuser. Manque des moyens ou complicité aux intérêts financiers des certains ?
Faut donc nuancer, peu importe le nombre des passeports, n’oublions pas en parler de la qualité des gens. De-trompez-vous, même les racailles, si les conditions s’imposent, peuvent porter serment qu’a un pays. Ubi bene, ibi patria. Ad Aeternam . Et combien des gens plus ou moins meriteux resident en Suisse et possèdent des résidences assez imposantes en menant une vie plus que satisfaisante sans se soucier( au moins pour un temps quelconque) du passeport. Et serait-il étonnant de savoir qu’ils ont des pouvoirs réels( des psys, des juges, etc..)en ce qui concerne la vie de la plupart d’entre nous? Apparemment non.
Chaque individu, groupe des êtres humains ou nation sur notre terre se porte responsable pour sa survie. C’est qui est certain, pour notre époque, est la pérennité des élites( surtout financières et cela depuis toujours), et ces gens se soucient moins ou pas du tout des peuples et de leur bien-être. L’actuelle libre-circulation est un leurre, prévue dans l’intérêt de ceux qui disposent du capital.
L’appartenance ou non à un peuple semble être mieux justifiée par l’appartenance à ses valeurs. C’est sûr ces valeurs risquent de se diluer à cause d’un influx massif migratoire, mais également et peut-être plus important faute du propre oubli du people concerné de ses propres valeurs, de son propre spécifique. Ainsi la destinée des paysans( pas seulement en Suisse) est relevante. Vu le nombre des suicides on dirait que le fait de posséder un passeport ne les “chauffe” pas. Le fait de construire une autre société sur des bases plus saines va stoper cette demande de passeports. Connaître et reconnaître les besoins réels et véritables des individus et agir en conséquence pour les satisfaire et aboutir au bien-être de tous et chacun. C’est-à-dire de fournir des informations correctes et partager le mieux possible les ressources nécessaires à une vie épanouie. Au-delà de ça, tout n’est que mensonge et beaucoup seront incités à chercher un nouveau… passeport, non négligeable mais nullement suffisant et non plus totalement satisfaisant. Evidemment la Suisse est enviable, mais le fait de devenir son citoyen ne résout pour beaucoup rien car en étant dépourvu des moyens nécessaires aboutir au ” bonheur” la situation peut devenir pire que dans son pays d’origine. Par les moyens on peut comprendre l’âge(!), un certain entourage qui te “propulse”, la…chance ?, comprendre le fait qu’il est nécessaire avoir un avocat fiable, être parmi les gâtés des autorités, etc. En manque d’une partie de ces éléments, la simple possession d’un passeport n’abouti à rien. Et malgré la chanson, on peut en regretter beaucoup cette expérience. La Suisse ne “sponsorise” pas de la même manière tous ses ressortissants qu’ils soient de souche ou pas. Il y a des critères précis mais nullement divulgués. C’est pareil dans les préférences qui portent sur les individus qui ont le droit de resider en Suisse( donc avant de devenir des citoyens).De la même manière se portent des autres pays “civilisés” qui abordent les mêmes penchants évidentes. Le prix est payé par leurs peuples mais on s’en fout des “quelques blessures au cou”.
Finalement nous sommes tous des êtres humains, assujettis aux faiblesses, aux désirs, au subjectivisme de l’ego. UBI BENE, IBI PATRIA. Le BENE représente-t-il l’argent? Pas tout à fait mais l’argent pèse énormément sur nous tous. Evidement le passeport est important mais il gagne beaucoup plus de valeur dans des poches bien garnies avec d’autre chose.
Ce ne sont pas les passeports qui vont ruiner un pays mais les traitrises intérieures. Combien des Occidentaux et pas seulement n’abritent pas des réfugiés illégaux par exemple et plus grave, qui nous assurent que quelqu’un qui a renoncé à une autre nationalité ne continue pas d’agir comme s’il était toujours le citoyen d’autrefois . La citoyenneté est vitale pour certains mais symbolique ou voire juste une sécurité de plus pour d’autres. L’avenir d’une nation réside pricipalement dans la preservation de la langue, dans le maintien démographique de ses ressortissants, dans la preservation des ressources, etc. Quant à la baisse démographique d’Occidentaux elle n’est pas due uniquement aux tendances migratoires. La question des passeports n’est qu’une pièce dans le puzzle. Avec ou pas le passeport, les “invités” d’ailleurs vont s’installer puisqu’ils sont soutenus à faire ainsi. Il semble qu’un sort du droit de sol s’installe un peu partout. Derrière tout ça se trouvent les liaisons interhumaines et le soutien matériel( d’argent et pas seulement). Après une periode, l’obtention des documents n’est qu’une conséquence logique. Toutefois il semble juste que les autorités devraient faire leurs dû envers les populations de souche or l’Europe d’aujourd’hui nous montre quelque chose d’autre.
Cher kandel,
Savez-vous ce que mes neurones vous disent ?….
Sur ce, bonne année quand-même.
@Peter Bishop et kandel,
Bien entendu, vous avez le droit de penser ce que vous voulez et d’exprimer vos idées largement dépassées, il n’empêche que le fait d’appartenir à deux pays différents ne me dérange pas du tout. Je ne vais pas vous raconter ma vie, mais simplement vous dire que j’ai travaillé en Suisse, à l’état de Vaud, durant près de 35 ans. J’ai aussi enseigné en Afrique francophone, grâce à mon passeport français et ai, encore, grâce à lui, été élu Maire d’un petit village de la Communauté Valencienne (Espagne), où l’on me considère comme Suisse. Je n’ai jamais renié ma nationalité suisse, ni par ailleurs la française. Je connais bien l’histoire des deux pays et c’est justement leur différence qui les rend intéressants.
Permettez-moi de m’étonner du peu d’ouverture d’esprit de certains, alors qu’il n’y a vraiment pas de quoi fouetter un chat, fût-il d’extrême-droite (pauvre minet !)
@Jean Paul : il ne peut pas y avoir d’appartenance à 2 pays distinct à moins d’être schizophrène !
J’ai les nationalité Suisse et Française, ait vécu 26 ans en France et 10 en Suisse, je connaît bien les 2 pays et je peux affirmer que ces 2 pays sont extrêmement différents et qu’il est impossible d’appartenir aux 2 à la fois !
Si vous pensez que c’est possible, alors vous ne connaissez pas ces pays ! En France, il y a des identités régionales très fortes et on pourrait même argumenter sur le fait qu’un Corse et un Breton ne sont pas du même pays. En Suisse, l’identité est par canton et il n’y a (avait) que peut de lien commun entre les Suisses.
Comment serait-il possible de réconcilier, par exemple, l’esprit républicain Français ultra-étatiste et anti-démocratique avec la démocratie directe et la décentralisation du modèle de la confédération (même si nous ne sommes plus une confédération…) ?
Qu’est-ce qui fait que ces étrangers mercenaires bi-tri-nationaux veulent imposer à la Suisse les mêmes conneries que celles qui affectent leurs pays d’origine ? CE SONT TOUT SIMPLEMENT DES TRAÎTRES CRYPTO-COMMUNISTES SOUMIS A UNE JALOUSIE VISCÉRALE SANS FONDEMENTS, DE VÉRITABLES MALADES MENTAUX FORMATÉS IMBÉCILES DEPUIS PLUSIEURS GÉNÉRATIONS PAR DES THÉORIES STUPIDES QUI NE PEUVENT PAS CONCEVOIR LA RÉALITÉ AUTREMENT QUE BINAIRE, COMME LA LUTTE DES CLASSES, DONT CE SEUL CONCEPT CONDUIT DIRECTEMENT A LA GUERRE CIVILE, MAIS EST AUSSI CULTIVE PAR DES CAPITALISTES DE PRÉSUMÉS DE DROITE…
Cette pathologie idéologique est irréversible tout comme celle l’islam qui cultive aussi l’imbécile idiot-utile (imbécile, égalitairement féminin-masculin). A elle seule elle explique, la mutation de l’école avec l’enseignant idéologique, fabriquant de haines artificielles, parce qu’il ne comprend rien à moins que rien, tout en négligeant son véritables programme. Fabriquer des zombies inutiles voilà à quoi conduit cet égalitarisme idéologique. Et en plus l’imbécile fait enseignant n’a rien à craindre puisque cette égalitarisme vit sur l’abaissement régulier de la moyenne en coupant les têtes qui pourraient dépasser et finissant par discréditer l’ensemble des diplômes.
Elle est du même acabit que les tenants de l’abaissement périodique des vitesses qui couple la diminution des morts liés à la diminution du risque (ce qui tombe bien, puisque physique et objectivement réel) mais dont le véritable but de cette périodicité est surtout de camoufler la diminution de la capacité générale des conducteurs qui est elle directement liée à la baisse des vitesses, jusqu’au …0 km/heure. Voilà le 1er détonateurs du réveil des Gilets Jaunes. On peut donc conclure que l’idiot-utile est la véritable plaie qui entretien le communisme et que c’est la raison même de l’existence d’enseignants se disant fièrement être de gauche. Tant que cette race d’imposteurs enseignants de gauche existera partout dans le monde, il y aura toujours plus de bi-tri-nationaux pour venir dans notre pays et nous faire la leçon dans les écoles, au C.F. ou dans les parlements, au lieu de se taire par simple respect, ce qui est impossible pour de véritable malades mentaux.
@JeanPaul, vous n’êtes pas un “pisse-froids”, vous avez juste des problèmes de neurones si, après avoir lu cet article, vous n’avez toujours rien réussi à comprendre !
Une fois encore… merci Monsieur Stéphane Montabert.
Les référendums, les initiatives et les élections sont toujours et surtout une affaire de sentiments, non pas de rationalité humaine. Les votes ne portent malheureusement guère sur ce que nous pensons après avoir observé et analysé mais concernent ce que les votants ressentent. Depuis des millénaires d’évolution, nos sentiments sont des mécanismes biochimiques pour calculer rapidement nos probabilités de survie et de reproduction. Les sentiments ne se fondent pas sur l’intuition, l’inspiration ou la liberté, mais reposent sur un processus rapide du calcul algorithmique qui se produit en deçà de notre seuil de conscience. Le jour où quelqu’un comme Face de Plouc, Google, Baidu ou Tencent pourra pirater et manipuler nos sentiments, notre démocratie directe se transformera en un théâtre… de marionnettes. Les élections et les initiatives de ces derniers temps à travers le monde, également en Suisse, nous en ont déjà donné un avant-goût, avec des hackers qui ont appris à manipuler les électeurs en analysant les données les concernant et en exploitant leurs préjugés et leurs émotions. Préparons-nous à ce futur!
Mon père, après avoir combattu les nazis en 1940, a été fait prisonnier en Allemagne et a pu s’évader en 1944. Moi-même, étant son fils et ma mère étant Suissesse, je bénéficie de la double-nationalité franco-suisse. Je n’en éprouve aucun sentiment de culpabilité, contrairement aux pisse-froids qui ne peuvent pas concevoir l’appartenance à deux pays distincts.
Très juste: vous écrivez que vous auriez renoncé à votre passeport français, pour devenir suisse. D’autres auraient hésité ou renoncé. C’est pour cela que la double nationalité devrait être restreinte: ses “Suisses” qui auraient hésité, quelle serait leur fidélité, à la Suisse dont ils ont pris le passeport pas convenance ou au pays auquel ils ne voudraient pas renoncer ?
“Aux électeurs d’avoir assez de maturité pour voter ensuite en conséquence”
LOOOL
Avez-vous vu le documentaire: “demain, tous crétins”?
La dernière votation sur l’autodétermination nous confirme que l’égocentrisme ambiant, le manque de civisme (et l’incivilité croissante), le désintérêt pour tout ce qui outrepasse téléréalité et rézozozios et l’encore trop grand confort matériel du suisse moyen sont parvenu avec l’aide des médias à transformer une déjà grande proportion des citoyens en consommateurs…
L’espoir persite pourtant si l’on anticipe l’aversion de ces ex-citoyens pour les droits civiques qu’ils fuient persuadés que ce sont des devoirs… Les votants seront donc les moins contaminés donc les plus susceptibles de se rallier à la cause!
Et pourquoi ne pas essayer, à l’instar des gilets jaunes, SANS l’aval d’un quelconque parti puisqu’il s’agit ici aussi de bon sens!