Le chef d’Interpol parle d’un système d’alerte rapide maintenant que les terroristes partis dans les zones de conflit sont en train de sortir de prison.
Jürgen Stock, secrétaire général d’Interpol, également criminologue et office de policeallemand, a déclaré : « Nous risquons d’être confrontés bientôt à une deuxième vague d’autres individus radicalisés ou liés à l’État islamique.
« Beaucoup d’entre eux sont des terroristes présumés ou des sympathisants de groupes terroristes, qui risquent peut-être deux à cinq ans de prison. N’ayant pas été reconnus coupables d’un attentat concret, mais seulement de soutien à des activités terroristes, leurs peines ne sont peut-être pas aussi lourdes.
« Dans de nombreuses régions du monde, en Europe mais aussi en Asie, cette génération de partisans de la première heure seront libérés dans un ou deux ans, et ils pourraient reprendre des activités terroristes. »
L’Europe, et en particulier la France, a connu depuis 2014 une série d’attentats terroristes graves liés à l’islamisme, dont les ceux qui ont tué 130 personnes à Paris en novembre 2015.
Il a ajouté : « Nous savons que la radicalisation a lieu en prison et l’attentat récent de Strasbourg en est un nouveauexemple. »
M. Stock, qui s’adressait à l’Association anglo-américaine de la presse à Paris, a dit qu’Interpol disposait d’une base de données d’environ 45'000 djihadistes étrangers.
« Les “rapatriés” restent un sujet de préoccupation pour de nombreux pays membres. Beaucoup de djihadistespartis d’Europe ou d’Asie ne sont pas encore revenus. Certains ont été tués sur le champ de bataille, d’autres ont disparu.
« Les agences de sécurité s’inquiètent de savoir quand ils reviendront, car la plupart sont endurcis au combat, entraînés, et connectés entre eux. Des combattants de plus de 100 pays se sont rendus dans les zones de conflit. C’était une énorme opportunité de réseautage international, et bien sûr, ces contacts existent toujours. »
M. Stock a indiqué qu’Interpol met au point une base de données internationale d’informations biométriques pour permettre à ses 194 pays membres d’identifier les terroristes et les criminels présumés.
« Une fois l’EI vaincu géographiquement, ces individus tenteront soit de gagner d’autres zones de conflit en Asie du Sud-Est ou en Afrique, soit de rester en Europe pour mener de nouveaux attents. L’EII reste une menace, mais maintenantplutôten tant qu’organisation clandestine.
« Comme nous l’avons vu lors d’attentats majeurs en Europe, beaucoup utiliseront des faux documents et des identités multiples, et c’est là qu’Interpol entre en jeu.
« Nous avons vu à maintes et maintes reprise qu’il peut suffire d’un seul élément d’information pour “relier les points” et découvrir des liens insoupçonnés. Les informations fournies par Interpol sur les combattants étrangers ont déjà débouché sur des poursuites judiciaires en Europe.
« Nous mettons en place un système mondial d’alerte rapide contre le terrorismeet faisons de même dans d’autres domaines comme la criminalité organisée et la cybercriminalité. En s’assurant que cette information est disponible à ceuxc qui sont en première ligne. »
M. Stock a parlé aussi de la disparition de l’ancien président d’Interpol, Meng Hongwei. Il a disparu après s’être rendu en Chine en septembre et Interpol a reçu sa démission 10 jours plus tard. Les autorités chinoises ont déclaré qu’il faisait l’objet d’une enquête pour corruption. Le Sud-Coréen Kim Jong Yang a été nommé pour lui succéder.
Source et liens : The Guardian
Traduction abrégée Cenator pour LesObservateurs.ch
J’ai une idée!
Une lobotomie style Vol au dessus d’un nid de coucous! Ça ira plus vite chez eux parce que ils n’ont plus vraiment un cerveau et qu’ils ne seront jamais fiable chez nous. Donc ne réfléchis sons pas trop et agissons dans ce sens…
Mais il faut être malade pour faire revenir ces types. Qu’on les tue là-bas sur place.
@Dominique Schwander le 21 décembre 2018 à 17h07…
Bonne question
Qu’attendons-nous pour enfermer et expulser ces 45 000 soldats sans uniforme?