Emmanuel Macron et son orgueil d’enfant trop gâté

Michel Garroté
Politologue, blogueur

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Emmanuel Macron et son orgueil d'enfant trop gâté

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Lors de sa récente intervention télévisée, Emmanuel Macron s'est enfoncé dans ses multiples dénis de réalité tout en faisant preuve de narcissisme et de repli sur lui-même. De plus, il avait le regard nerveusement rivé sur le téléprompteur. Mi-homme, mi-robot, Emmanuel Macron, inodore et incolore, semblait à la fois dépassé par les derniers événements et dépassé par son vaste orgueil d'enfant trop gâté.

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Enfoncé dans ses multiples dénis de réalité :

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A ce propos, l'essayiste catholique français Bernard Antony écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Un certain malaise se dégageait devant l’intervention télévisée d’Emmanuel Macron. Nous ne pouvions nous empêcher de penser à la fixité flamboyante du regard des « accrocs » à la cocaïne. Rien de tel sans doute, et probablement plus le fait d’un regard trop nerveusement rivé sur le prompteur de lecture (le téléprompteur).

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Bernard Antony : Mais manifestement l’homme est à bout de souffle. Embourbé dans ses obsessions idéologiques d’écololâtre euro-mondialiste et enfoncé dans ses multiples dénis de réalité. C’est un homme nullement convaincu à l’évidence de l’efficacité de ce qu’il a proposé aux Français en général et aux gilets jaunes en particulier qui s’est adressé à eux. Écrira-t-il l’acte V de la tragédie « Les gilets jaunes » en annonçant la dissolution de la Chambre ou sa propre démission ? On peut penser qu’il en serait soulagé, ajoute Bernard Antony (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

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Narcissisme et repli sur soi :

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De son, côté, l'auteur français Mathias Roux écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L'élection de Macron se fonde sur un récit. Le récit de l'accomplissement du libéralisme, du progrès etc. C'est un récit dépolitisé, qui laisse plus de place à l'individu qu'à la communauté, mais c'est un récit quand même. Plus précisément, nous assistons à la fin d'un discours proprement politique. Le politique est l'art de réconcilier l'inconciliable.

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Mathias Roux : Or la promotion du « nouveau monde » macroniste repose sur l'idée que, grâce à une approche technocratique, il n'y aura plus de conflits : le consensus général rend par conséquent obsolètes les partis et l'idée même de combat politique. Il n'y aurait plus alors que des individus s'orientant selon leurs désirs, dans un univers atomisé, libres de saisir l'une de ces fabuleuses opportunités censées permettre à quiconque de devenir millionnaire. Voilà « le récit » porté par l'idéologie individualiste de la start-up Nation.

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Mathias Roux : Le narcissisme encourage les individus à demeurer dans un tête-à-tête avec eux-mêmes, à contempler leur particularité, leur singularité. Cette posture psychologique et intellectuelle les coupe de la notion même de collectif. Parallèlement, ce narcissisme, ce repli sur soi, fait croire à l'individu qu'il est totalement responsable de sa vie, parfaitement autonome. Or nous sommes aussi le produit de structures objectives. Si la politique c'est s'interroger ensemble sur la dimension commune des choses, alors le narcissisme participe donc à la dépolitisation de nos sociétés.

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Mathias Roux : Il encourage l'incapacité à comprendre que chacun de nous est en partie dépendant de l'histoire d'un groupe et que notre épanouissement personnel n'est justement possible que parce que nous sommes à l'origine insérés dans une communauté. Il n'y a d'individus que sur fond d'appartenance à un collectif. Ce collectif inscrit chacun dans une tradition et promet un avenir. Ainsi l'idée d'un individu hors-sol, totalement autonome, est une aberration. Pourtant c'est cette image que vendent les programmes de développement personnel, ajoute Mathias Roux (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

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https://www.lesalonbeige.fr/lhomme-est-a-bout-de-souffle/

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http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/12/07/31001-20181207ARTFIG00371-mathias-roux-pour-en-finir-avec-le-narcissisme-contemporain.php

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4 commentaires

  1. Posté par G. Guichard le

    De toute façon, toute une génération de soixante-huitards et descendants cathos de gauche

  2. Posté par combattant le

    Dans mon enfance,j’avais déja localisé de ces enfants pourris gâtés,donnant des ordres,agressant les plus faibles dans la cour de récréation loin du regard du surveillant planté sur le haut du perron de ces anciens collèges cossu.En dehors de l’école ces même petits merdeux,prétentieux,orgeuilleux on les retrouvent au stade de l’adulte à vouloir nous inculquer,nous diriger idem à ce dénommé Macron banquier planqué à vouloir diriger la France et les Français de la manière à ce qu’il était certainement enfant. POURRI GÂTE il lui à manqué la fessée voir le martinet pour le remettre à sa place.C’est idem dans chaque pays ici dans cette Suisse là,ces fait là je les ai vécu.Enfant d’ouvrier vous étiez toujours le coupable parfait !Bravo à vous GILETS JAUNES de France chapeau bas,merci aussi au courage de ce peuple qui sont un exemple dans ce qu’ils font.Exemple à suivre dans d’autres pays martyrs de cette Europe GAUCHIASSE,BOLCHEVIQUE,MERDIQUE. VIVE LES PATRIOTES !

  3. Posté par Dominique Schwander le

    Il est intéressant de noter que tous confirment l’évaluation du candidat présidentiel Macron par ce psychiatre italien: https://www.youtube.com/watch?v=NNDgsw39m9s&feature=em-share_video_user

    Des Français manipulés ont voté pour ce cas psychiatrique. Ils récoltent ce qu’ils ont semé.
    De nombreux Français se sont abstenus de voter. Indifférents à la chose publique, ils ont ce qu’ils méritent: ils sont gouvernés par des hommes méchants comme l’avait dit Platon.

  4. Posté par Bussy le

    Il est quand même membre d’une communauté, celle des bobos mondialistes soumis aux oligarques.
    Soumis aux puissants oui, mais “mondialistes” bien à l’abri dans leurs quartiers monoculturels, dans des segments professionnels bien à l’abri de la concurrence….
    En fait, cette caste va commencer, grâce aux gilets jaunes, à se regarder dans le miroir et y voir des choses pas très sympa…. faux-culs, ouverts sur la diversité pour avoir un plat du jour à bas prix, méprisant les classes moyennes et ouvrières mais incapable de planter un clou, et dédaignant les flics mais très mal barrés pour survivre sans eux dans le monde violent qu’ils nous préparent…
    Des cons quoi !

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