Pacte mondial sur les migrations : nouvelles défections

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C’est désormais officiel : l’Australie et la Pologne se retirent du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières dont la signature est prévue au Maroc en décembre prochain. Le gouvernement polonais l’a annoncé mardi et le gouvernement australien le jour suivant. Mardi, le Premier ministre israélien a lui aussi annoncé que son pays ne signerait pas ce pacte. La semaine dernière, c’est le gouvernement tchèque qui confirmait officiellement ce qu’il avait déjà laissé entendre plus tôt, à savoir que la Tchéquie n’enverrait pas non plus de représentant à Marrakech pour signer ce pacte les 10-11 décembre. Pour rappel, avant ces pays, les Etats-Unis, la Hongrie et l’Autriche s’étaient déjà retirés du pacte de l’ONU sur les migrations. La Roumanie, la Bulgarie et la Slovaquie ont signalé qu’elles allaient aussi probablement le rejeter.

A contrario, le président français Emmanuel Macron a défendu lundi pendant sa visite d’Etat en Belgique le Pacte mondial sur les migrations. Toujours fidèle à sa doctrine du « en même temps », Macron a estimé que ce texte peut être signé par tous « parce qu’il est non engageant, non contraignant », mais qu’en même temps il constitue une « étape importante dans la coopération internationale ». En réalité, la tromperie qui dispense le pouvoir français de mener un débat national sur ce texte, c’est que les textes non contraignants de l’ONU sont ensuite utilisés par les diverses instances internationales, telle la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), pour justifier leurs décisions qui sont, elles, contraignantes.

Le Salon Beige a publié le 20 novembre une description très complète qui permet de comprendre le contenu et les implications de ce texte international que la France s’apprête à signer, et qui peut être lue à l’adresse : https://www.lesalonbeige.fr/le-pacte-mondial-pour-les-migrations-statut-presupposes-menaces-mais-ou-est-linteret-de-la-france/.

Nous nous contenterons dans ces colonnes de reprendre les raisons invoquées par les trois pays qui ont annoncé cette semaine leur rejet du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, dont le journal Présent est le seul quotidien national français à parler. Ces raisons sont de même nature que celles invoquées plus tôt par les Etats-Unis, l’Autriche et la Hongrie.

Israël : « Cet accord contient des éléments qui ne sont pas compatibles avec les intérêts d’Israël. Par exemple, la réunification familiale pour les migrants. Nous sommes un petit pays avec une situation géographique compliquée. Nous ne sommes pas comme l’Allemagne, qui peut absorber des millions de gens » (source diplomatique citée par le Jerusalem Post).

Australie : « Ce pacte risquerait d’encourager les entrées illégales et de remettre en cause les succès durement acquis par l’Australie dans son combat contre le trafic des passeurs. » Ce document « ne fait pas la distinction entre les gens qui entrent en Australie illégalement et ceux qui viennent de la bonne manière, en particulier en ce qui concerne la fourniture de prestations sociales et autres aides » (communiqué du gouvernement).

Pologne : « Le document ne satisfait pas aux exigences de la Pologne concernant la présence de garanties suffisamment fortes en faveur du droit souverain des Etats de décider qui ils accueillent sur leur territoire et concernant la distinction entre migration légale et illégale » (communiqué du ministre de l’Intérieur).

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Un commentaire

  1. Posté par combattant le

    Que la Suisse fasse de même ! QUELLE HORREUR CE PACTE DE CET ONU !Sortons par la même occasion de ce nid de VIPERES ! l’onu cette secte inutile à tous !

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