Ndlr. Bis repetita : La Suisse qui a un système politique de démocratie directe envié partout dans le monde a en revanche un paysage médiatique monopolistique et d’une puissance inimaginable dans un pays dit démocratique et pluraliste, avec un Service dit public qui n’a rien d’un vrai pluralisme médiatique. Mais trop peu de citoyens le réalisent.
En signant ce “Pacte”, contrairement à ce qui est affirmé, on veut en réalité limiter davantage encore le pluralisme et la liberté médiatiques en cherchant à dénigrer, à censurer les réseaux sociaux et tout le courant de la Réinformation alors que l’information partiale, orientée idéologiquement et massivement à gauche est le propre de ce monopole médiatique du Système, un monopole indigne de l’image revendiquée par la Suisse. On se rapproche progressivement encore davantage d’un univers médiatique à parti unique dont profitent une pléthore d’apparatchiks, grassement payés, intouchables, nommés à vie.
A défaut de No Billag il faut que la population participe à la création d’ un véritable mouvement de libération des médias, soutienne la lutte incroyablement difficile et aux moyens ridicules contre la bien-pensance médiatique dominante. Il en va de la dignité d’une Suisse vraiment pluraliste et libre. Pensons encore une fois à la lutte de nos ancêtres pour la liberté; aujourd’hui c’est avec la même énergie et détermination que nous devons lutter contre les nouvelles formes de domination, particulièrement insidieuses et moins visibles mais d’autant plus dangereuses, lutter pour la liberté, pour des libertés nouvelles, que les nouveaux baillis, internes et dans le domaine des médias, osent appeler Pacte pour l’information et la démocratie! La honte suprême: chercher à utiliser Orwell contre lui-même.
Aujourd’hui la tyrannie est médiatique. A quand des protestations et des soulèvements populaires massifs, bruyants, visibles, spectaculaires, contre ces nouveaux baillis, donc internes et dans les médias cette fois ?
https://www.20min.ch/ro/news/monde/story/La-Suisse-s-engage-pour-l-information-28009095
La Suisse s'engage pour l'information
Douze pays dont la Suisse se sont engagés dimanche en faveur d'un pacte mondial sur l'information et la démocratie.
https://www.20min.ch/ro/news/monde/story/La-Suisse-s-engage-pour-l-information-28009095
Le président de Reporters sans frontières Christophe Deloire.
Les chefs d'Etat et de gouvernement de douze pays, dont la Suisse, ont endossé dimanche à Paris l'idée d'un «pacte sur l'information et la démocratie» initiée par Reporters sans frontièrespour mieux protéger la liberté de la presse et lutter contre la désinformation.
«On a une offensive idéologique du djihadisme, de régimes autoritaires, de mouvements extrêmes qui de tous côtés se dévoilent être des ennemis de la liberté (...), cherchent à contrôler, censurer, exporter leur modèle, qui lancent des campagnes massives de désinformation et qui s'attaquent aux journalistes», a déploré le président français Emmanuel Macron au premier Forum de Paris sur la Paix.
Si l'internet et les réseaux sociaux ajoutent un nouvel espace de liberté, ils «offrent aussi des opportunités de manipuler les opinions à grande échelle et fragilisent l'économie» des médias, a-t-il ajouté lors d'une présentation de l'initiative de RSF. Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a aussi mis en garde contre le «risque de détournement de ces nouveaux outils pour exciter la haine, le conflit et même la guerre».
Un bien commun
L'initiative de RSF propose que l'espace mondial de l'information et de la communication soit considéré comme un bien commun de l'humanité, dans lequel soient garantis la liberté, le pluralisme et l'intégrité des informations.
Les douze pays qui ont endossé cette initiative sont le Burkina Faso, le Canada, le Costa Rica, le Danemark, la France, la Lettonie, le Liban, la Lituanie, la Norvège, le Sénégal, la Suisse et la Tunisie.
Même volonté en Afrique
«Le droit à l'information n'est pas seulement l'apanage des pays développés. En Afrique, il y a également une volonté de plus en plus affirmée d'assurer la protection des journalistes et de créer les conditions d'un exercice libre de cette profession», a renchéri le président sénégalais Macky Sall.
«Aucun journaliste n'a été emprisonné ou interpellé depuis que je suis à la tête de ce pays», a-t-il assuré. Selon lui, le «plus »grand ennemi« des médias n'est pas l'Etat mais »le pouvoir de l'argent et les pouvoirs obscurantistes qui créent des organes de presse pour en faire des instruments de propagande et de pression«.
En Tunisie, 85 journaux, 82 sites électroniques d'information, 40 radios et 18 chaînes de télévision cohabitent depuis la révolution de 2011, a noté de son côté le président Béji Caïd Essebsi. »Nous sommes un pays africain, arabe, musulman. Généralement parmi ces 'peuples', on n'applique pas beaucoup les règles de la liberté d'expression«, a-t-il relevé. »Mais en Tunisie nous sommes préparés à respecter la liberté d'information parce que nous avons initié un processus démocratique«, a-t-il ajouté.
Vingt-cinq personnalités internationales dont plusieurs Prix Nobel ont lancé début novembre un appel solennel aux dirigeants internationaux à »lancer un processus politique« pour qu'un tel pacte soit signé »d'ici à un an".
(nxp/ats)
Tout à fait d’accord avec l’article. En effet, nous avons en Suisse une presse digne d’un pays totalitaire: totalement monocorde, sans véritable sens critique, alignée avec la presse corporative et otaniste occidentale. Une presse de propagande tout court.