Eric Stauffer défend Maudet

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L'ancien élu MCG, Eric Stauffer, livre dans un entretien au Matin Dimanche les coulisses du voyage controversé de Pierre Maudet, avant de prendre sa défense.

Dans un entretien accordé au Matin Dimanche, il affirme d'un ton assuré: «Pierre Maudet est quelqu’un de foncièrement honnête. Je peux en témoigner.»

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«Lorsqu'on est conseiller d'État, il n'y a pas de voyages privés ou professionnels, c'est une fonction 24 h/24 h, 365 jours par an», indique Eric Stauffer dans un entretien au Matin Dimanche. L'ex-MCG a servi d'intermédiaire entre le magistrat et «un chef d'Etat d'un pays de la zone Europe qui entretient à la fois des liens très proches avec Mohammed ben Zayed al-Nahyan et les autorités chinoises».

Or l'ex-chef de cabinet de Pierre Maudet a tout «fait capoter», selon M. Stauffer. «Mes démarches ont été interrompues par un coup de fil du chef de cabinet qui m'a informé qu'il avait, par ses relations, finalement obtenu que Pierre Maudet soit invité à l'occasion du Grand Prix de formule 1», explique-t-il. «Une rencontre allait être organisée à cette occasion».

Alors qu'il organisait ce «voyage personnalisé» «avec l'assurance d'un contact solide», Eric Stauffer estime que les Libanais «ont juste oeuvré pour que Pierre Maudet fasse partie des 200 à 300 personnes qui sont invitées à chaque fois par le prince et tous frais payés». Le magistrat ne pouvait pas refuser de se faire offrir le voyage, «cela aurait été perçu comme un affront». Et de poursuivre: «si Genève ne veut pas être à la ramasse, il nous faut des gens dynamiques tels que lui pour défendre ses intérêts».

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Source:

Voir également: tdg.ch

4 commentaires

  1. Posté par aldo le

    L’auteur de l’article fait partie des indéboulonnables gauchistes du canard. C’est donc volontairement qu’il s’est prêté à soutenir ce montage, après que la TdG ait craché sur Stauffer à de nombreuses reprises et durant des années. C’était pourtant intéressant, de s’interroger sur l’identité commune ou non, des milieux de l’immobilier qui relient ces deux désormais pestiférés professionnels de la gauche. ET SI ON EN TIRAIT LES CONCLUSIONS SUIVANTES: LES CANTONS N’ONT PAS A FAIRE DE LA POLITIQUE INTERNATIONALE QUI EST DU SEUL RESSORT DE LA CONFÉDÉRATION. Car c’est là une manière de discréditer l’ensemble du pays et le Conseil fédéral, vis-à-vis de l’étranger avec ces roitelets autoproclamés qui négligent les affaires courantes pour lesquelles ils ont été élus au profit de compromissions internationales susceptibles de virer directement en affaires de corruptions. ADIEU GRAND-GENEVE ET TOUTES LES AUTRES CONNERIES qui obèrent systématiquement nos finances.

  2. Posté par Marcassin le

    Cenator : rien à ajouter, tout est dit !

  3. Posté par Maurice le

    Eh ben dis donc, quelle curieuse façon de s’auto-discréditer de la part d’un Eric Stauffer!

  4. Posté par Cenator le

    Il se peut que Pierre Maudet, hormis les mensonges, soit quasiment innocent. Il a fait de grosses bêtises qu’il doit amèrement regretter actuellement. Que penser de cette tempête dans un verre d’eau.
    Habituellement, la carrière politique de Pierre Maudet est considérée comme assez brillante, faut-il, par conséquent, laisser tomber dans les oubliettes cette affaire Maudet ?
    NON répondent les gens sensés,… en effet, chaque personne saine d’esprit se réjouit de sa chute pour la seule raison exposée ci-après.
    Ce politicard professionnel aux canines longues et bien acérées avait des ambitions démesurées. Mais il se fichait éperdument de l’avenir de la Suisse en tant qu’état souverain, libre, indépendant et neutre. Européaniste convaincu, il était partant pour la majorité des idioties que la gauche avait inventées… et allait inventer.
    Plaire aux médias, respecter scrupuleusement la ligne rouge du politiquement correct.
    La régularisation des sans-papiers, les accords avec la France en défaveur de la Suisse, les emplois genevois trop facilement cédés aux frontaliers, la libéralisation des drogues, tout cela allait dans ce sens.
    La gauche s’accommodait facilement de ce PLR, centre-droit mou, qui prenait la forme du moule réclamé par l’opinion du moment. En fait, cet ambitieux « fonctionnaire de carrière » appartenait à la famille, la gauche avait en lui un précieux allié alibi « de droite », elle ne pouvait pas rêver mieux.

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