Affaire Benalla : Tout lui était permis. 180 000 euros de travaux pour transformer son appartement en duplex de 200 m²!

Mise à jour du 27 juillet :L'Elysée dément des travaux pour Benalla dans un logement public à Paris, information soutenue par l'Express.

 

 

L'Obs

**********

 

 

Passe-droits, travaux somptuaires dans une résidence de la République... Tout lui était permis, jusqu'au sentiment de toute-puissance.

La mise à l'écart de la justice (jusqu'aux révélations du Monde), mais aussi la manière dont les pouvoirs régaliens visant à l'ordre et à la sécurité de la présidence ont été organisés autour d'Alexandre Benalla : voilà comment l'affaire s'est muée en scandale d'Etat. Mis en examen depuis dimanche 22 juillet par un juge d'instruction chargé de démêler l'écheveau des responsabilités dans le tabassage de manifestants, le 1er mai dernier, Alexandre Benalla, 26 ans, n'était sur le papier qu'un obscur collaborateur, un jeune militant porté par la victoire de son mentor en mai 2017.

 

 

Mais le petit "adjoint au chef de cabinet" - car tel était son titre officiel jusqu'à qu'il soit licencié - est devenu grâce à la confiance dont il bénéficiait de la part d'Emmanuel Macron un puissant protagoniste du pouvoir, omniprésent au plus près du chef de l'Etat et de sa femme qu'il côtoyait lors d'événements publics mais aussi familiaux. Sans en être le chef, il a ainsi organisé le petit groupe chargé de la sphère privée dont chaque président se dote, dédié aux affaires secrètes du chef de l'Etat. Un groupe de petite taille étant donné, comme l'explique un homme de l'art, "que l'agenda privé est plus facile à gérer dans un contexte forcément moins dangereux, car non public". "Il n'était pas anormal qu'il prenne ça en main, étant celui qui bénéficiait de la confiance du président", reconnaît un cadre du ministère de l'Intérieur.

Décrit comme "dévoué" au chef de l'Etat - après avoir servi le PS, notamment dans les rangs de son service d'ordre -, l'homme a su mettre à son profit cette proximité rarement vue pour un civil soudain chargé de protéger le président de la République et sa femme, sans avoir bénéficié d'une réelle formation en la matière.

Les faveurs octroyées à celui qui est jeune père depuis quelques semaines, et qui devait se remarier samedi dernier - la noce a été annulée, l'intéressé étant encore en garde-à-vue - sont à la hauteur de la place qu'il avait prise dans le dispositif élyséen. Permis de détention puis de port d'armes, séances de tir avec les équipes de protection du président, entraînements de boxe avec le GSPR, voiture de l'Elysée, coupe-file pour l'Assemblée nationale, on en passe et des meilleures.

180 000 euros de travaux quai Branly

Ainsi, Alexandre Benalla s'était vu attribuer un appartement de fonction quai Branly, dans une résidence de la République rassemblant une soixantaine d'appartements, où sont logés aussi bien le chef d'état-major particulier du président que le secrétaire général de l'Elysée ou d'autres collaborateurs ; certains sont fonctionnaires et leur présence en permanence sur les lieux de travail est impérative, d'autres bénéficient d'un appartement de manière discrétionnaire. Ces lieux discrets, doit-on le rappeler, furent dévoilés au grand public lorsqu'on apprit un jour que François Mitterrand y logeait Anne Pingeot et leur fille Mazarine... Selon nos informations, un budget de 180 000 euros aurait été prévu afin de réunir deux appartements pour Alexandre Benalla et en faire un duplex, d'une surface de près de 200 mètres carrés. Sollicité sur ce point, l'Elysée n'avait pas fait de commentaires à l'heure du bouclage.  

Source : lexpress

Via TV Libertés

9 commentaires

  1. Posté par Socrate@LasVegas le

    On dirait que le bouchon de la piscine a été retiré…Plus qu’à patienter pour voir ceux qui nageaient à poil…

  2. Posté par monde-tombé-sur-la-tête le

    Ce micron se prend vraiment pour un roi soleil qui peut faire ce qu’il veut…
    Ca fait quand même penser à ce que les véritables Grands Rois faisaient pour leurs maîtresses… même sans être mariés à une mémé…
    Et si l’affaire était beaucoup plus simple qu’elle n’a l’air… le micron tout puissant serait-il amoureux?

  3. Posté par fanny flibustier le

    Je plussoie pépé le moko, honnêtement c’est le toy-boy du quel des deux ? J’en serai franchement pas surprise. L’autre question, nettement plus sérieuse, il y en a combien des comme lui ?

  4. Posté par raus le

    pour juger les autres….. l alfrance est très mal placée car elle est au top 50 des mafieux la preuve (les crapules en marche) employant de méthodes de GESTAPISTES ou du KGB quelle honte !!

    .

  5. Posté par pépé le moko le

    Je pose la question !
    N’y a t-il pas une affaire de fesses entre le couple royal et ce serviteur zélé ?

  6. Posté par hmj le

    Tout le petit monde politico-journalistique était au courant depuis des semaines. Mais qui a donné l’ordre au Monde de lacher les élastiques ?

  7. Posté par hmj le

    Amitiés malsaines nous dit le préfet de police. C’est peu dire. Tout le petit monde journalistes/hommes politiques étaient au courant de puis longtemps. Qui a donné l’ordre au Monde de lacher les élastiques ?

  8. Posté par Bussy le

    Et Macron est muet et se cache… ses sympathiques petits amis apparemment infiltrés partout lui auraient-ils donné l’ordre de la boucler ?

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.