Lorsque la discrimination se fait au détriment de la Suisse, les mêmes Européens évitent évidemment soigneusement d'en parler.
Quant au mensonge du Conseil fédéral prétendant qu'il n'y aurait que 8'000 entrées par an alors que la France croule sous le chômage, les journalistes français ne semblent pas en avoir connaissance.
Enfin, il est à noter que la Suisse ne connait que rarement un chômage supérieur à 8% dans un secteur. Cette mesure correspond donc à de la poudre aux yeux pour calmer le peuple qui en avait décider autrement.
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Près de 172 000 Français traversent chaque jour la frontière avec la Suisse pour leur travail. Ils sont près de la moitié rien qu'à Genève.
Depuis le 1er juillet, la Suisse a mis en place une “préférence indigène” pour les métiers connaissant un fort taux de chômage. Au détriment des travailleurs frontaliers.
On pourrait croire la mesure sortie du chapeau de l’Italie, désormais gouvernée par une alliance de partis populistes, mais non. Elle nous vient tout droit de Suisse : depuis le 1er juillet dernier, le Conseil fédéral a mis en place un dispositif de “préférence indigène”. Le principe ? Les offres d’emploi pour des métiers connaissant un taux de chômage supérieur à 8% seront désormais accessibles uniquement aux autochtones les cinq premiers jours de leur publication. Et, ce, dans l’idée de diminuer le nombre de recrutements de frontaliers, qu’ils soient allemands, français, ou encore italiens, en donnant une longueur d’avance aux locaux.
Ce principe de préférence nationale est d’abord une idée de l’Union démocratique du centre (UDC), un parti conservateur et nationaliste. Début 2014, le principe a été approuvé par un vote populaire. Mais il aura tout de même fallu trois ans pour que la mesure puisse réellement voir le jour. La raison ? le Conseil fédéral suisse a eu du mal modeler cette “préférence indigène” pour la rendre conforme à la législation européenne.
Mais quels sont les secteurs qui, justement, connaissent un taux de chômage supérieur à 8% ? Le Secrétariat d'Etat à l'Économie (Seco), sorte de ministère de l’Économie suisse, a dressé une liste comprenant très exactement 271 métiers. “Cette année par exemple, bétonneurs, personnel de cuisine, spécialistes en marketing, acteurs, ou encore aides agricoles sont concernés”, détaille notamment le quotidien helvète La Tribune de Genève. Problème, certaines branches professionnelles en Suisse estiment que certains métiers sont anachroniques. “Certaines professions de cette liste n’existent plus aujourd’hui”, confie Peter Kopp, membre de la direction de l’Union suisse des paysans (USP), sorte de FNSEA suisse, interviewé par Le Temps.
“Cela reste contraire aux accords de libre-circulation”
Les réactions des frontaliers qui travaillent en Suisse, 320.000 selon l’Office fédéral de la statistique (OFS), ne se sont pas fait attendre. Julie, une française installée en Haute-Savoie, à quelques encablures de la Suisse, a fait part de ses inquiétudes à franceinfo, expliquant que “pour pouvoir se loger, manger”, elle n’a “pas vraiment d'autre choix que de chercher du travail en Suisse" (Nd Christian Hofer : Il faudrait peut-être qu'elle demande des comptes à son propre pays non?). Surtout, pour Antoine Vielliard, maire MoDem de Saint-Julien-en-Genevois, à 10 kilomètres de Genève, interrogé par la chaîne publique, “cela reste contraire aux accords de libre-circulation (...). Il y a un moment où la Suisse va devoir choisir. Soit elle veut l'accès au marché européen, soit elle veut discriminer".
[Pubblicato da Tirano / Italia]
Tirano qui comme Annemasse est frontalière de votre sage Nation suisse.
C’est sûr qu’avec le cours actuel Franc suisse / Zeuro … la Suisse attire les frontaliers comme un Eldorado.
C’est pourquoi je me mets aussi à la place des suisses et comprends tout à fait l’angoisse que cela doit représenter pour un demandeur d’emploi locale.
Heureusement Tirano n’a pas trop changé et est resté un gros bourg quasi campagnard très agréable et le Val Poschiavo suisse un petit Paradis alpin.
Pas du tout comme la véritable zone de convergence / concentration de populations venues de partout dans le but de gagner des Francs suisses plutôt que des zeuros qu’est Annemasse et alentours.
Zone archi surpeuplée à présent … tout comme Genève et alentours.
Et encore … heureusement que la Suisse se contentait jusqu’à présent de gérer des déplacements de travailleurs et pas d’organiser une immigration massive de peuplement sur son territoire comme la France !
« Nd Christian Hofer : Il faudrait peut-être qu’elle demande des comptes à son propre pays non? » :
BIEN VUE !
Mais quand on voit comment veau-te les français :
« Surtout, pour Antoine Vielliard, maire MoDem de Saint-Julien-en-Genevois, à 10 kilomètres de Genève » … l’on à pas fini de s’angoisser. Et pas qu’en Suisse.
@ Maurice.
Hélas pour eux. Je souscris pleinement à votre avis sur notre administration.
Je ne devrais peut-être pas, peut-être le dois-je mais j’exhorte mes fils à quitter la France. Mon aîné doit, si tout se passe comme prévu, partir pour l’Australie.
Je n’espère qu’une chose, qu’il y reste et y prospère, malgré ma tristesse de ne plus le voir souvent.
Je leur ai expliqué à plusieurs reprises que leur avenir en France ne sera guère enviable.
Sur l’autoroute Genève – Lausanne, entre 6 et 7 heures le matin, largement plus de la moitié des voitures ont des plaques françaises !
@ Léo C – Si peu de Suisses travaillent en France, c’est aussi parce qu’il est affreusement compliqué pour les Suisses d’y travailler, administration tàtillonne et discriminatoire oblige. Ceux qui ont tenté l’expérience sont vite revenus au pays.
Mr Antoine Vielliard, l'”accès au marché européen” est différent de “libre circulation des travailleurs”. La Suisse n’est pas (encore) dans l’UE.
Peu de Suisses travaillent en France ? Je le déplore.
N’est-ce pas à cause de nos salaires de misère et notre chômage endémique ?
320.000 plus les non-déclarés!!!
Suivons l’exemple de Donald Trump: Les Suisses d’abord. Les autres ensuite. Et tout ira mieux chez nous. Les gouvernants corrompus Français, Mexicains… n’ont qu’à se bouger les fesses pour leur pays et leurs concitoyens au lieu de se consacrer à leur carrière et leurs prébendes.
La Suisse n’a pas à se substituer à la Sécu. A chacun sa m….. Leur république bananière n’est pas foutue de créer suffisamment d’emplois pour ses autochtones et ces derniers se montrent bien trop souvent arrogants envers notre pays tout au long de l’année, ce qui ne les empêchent pas de venir mendier du travail chez nous avec insistance, sans compter la cooptation systématique entre frontaliers.
Il n’y a pas si longtemps, les Français tremblaient devant la menace potentielle du “plombier polonais”. Alors que devraient dire les Suisses vis-à-vis de cette invasion ?!? Et encore, la France est bien plus peuplée que la Pologne, et avec une une barrière linguistique. Alors que la Suisse romande est trente fois moins peuplée que la France et sans barrière linguistique. Vielliard ferait mieux de se la coincer et de se battre plutôt pour que son pays assouplisse ses lois plutôt que de les multiplier. Les patrons français de PME sont écrasés par des impôts confiscatoires, croûlent sous des milliers de lois débiles bien trop contraignantes et les employés sont clairement surprotégés.
Code du travail français: env. 2900 pages.
Code des obligations suisse: env. 100-150 pages.
Cherchez l’erreur!
N’oublions surtout pas que cet ”ersatz indigeste” a été proposé suite au déni de la part du CF concernant le résultat de la votation populaire du 9 février 2014 au sujet de l’immigration de masse !
”Les réactions des frontaliers qui travaillent en Suisse, 320.000 selon l’Office fédéral de la statistique (OFS), ne se sont pas fait attendre.” Certains frontaliers ont du soucis à se faire ! Mais ce n’est pas pour demain !
La libre circulation est pratiquement à sens unique … peu ou pas de Suisses vont travailler en France alors qu’ils sont 320’000 frontaliers français qui déferlent tous les jours sur nos routes et créent les bouchons … douane Bardonnet vous connaissez ?
Libre circulation: Combien de Suisses travaillent-ils en France?!?
Je me mets à la place de ces frontaliers qui voient en la Suisse un avenir meilleur mais me mets également à la vôtre, amis Suisses. J’approuve dans le fond.
Par ailleurs si vos gouvernants faisaient ce que les nôtres devraient également faire, c’est-à-dire fermer les vannes à tous les improductifs et renvoyer tous les impétrants justiciables qui parasitent nos deux pays, de substantielles économies seraient faites.
Il y a bien des années que notre gouvernement et ces parlements ne travaillent plus dans l’interet de la Suisse mais bien dans l’interet des divers lobbys et /ou courant de pensées ( comme l’internationale socialiste) . Comme ils ont juré de défendre le pays ceci constitue une haute trahison .Mais la seule chose que peut faire le peuple c’est lors des prochaines elections ne plus voter pour ces gens et renouveler le parlement par des citoyens éligibles , alors voter pour votre voisin par exemple , cela donnerai une bonne leçon à ces pros de l’entourloupe , je rigole déjà du résultat à la sortie des urnes avec des millions de personnes à une ou deux voix !
Que du pipeau cette mesurette. C’est juste retarder de quelques jours l’engagement de frontaliers venant des quatre coins de la France par leurs compatriotes sans scrupule pour la main d’œuvre local qui se retrouve au social après avoir puisé leur droit au chômage. Regardez Decathlon qui met ses offres d’emploi directement dans les journaux français. La Fnac qui recrute également automatiquement de l’autre côté. L’Aéroport et ses agents de sécurité qui ne respirent pas confiance également. De même les grands magasins ou le personnel est plus disposé à discuter entre eux pour savoir comment être moins imposé à la source que de servir les clients. Venez voir le parking du personnel du plus grand centre commercial de Genève, Balexert, ou vous n’avez que des plaques françaises. A Genève, c’est l’invasion. N’ayons pas peur de le dire.