Lucerne : Les écoles reçoivent des dépliants contre le mariage forcé. “Au Kosovo, mon oncle a menacé de me tuer.”

Lorsque des familles issues de l'immigration se rendent dans leur pays d'origine pendant les vacances d'été, les enfants font souvent face à des mariages forcés. C'est pourquoi le canton de Lucerne distribue des milliers de prospectus.

Elmedina * a 20 ans, elle vient du Kosovo et a été mariée de force: «Je ne voulais pas ça, je ne le connaissais pas du tout. Mais mon oncle a tout organisé et j'étais sous pression. Les gens du Kosovo ne voulaient que des papiers, pour que mon fiancé puisse venir en Suisse.

Mon oncle a reçu 100 euros et une chemise pour ça. J'avais peur de dire non, j'avais peur de ne pas pouvoir retourner en Suisse. Mon père a menacé à plusieurs reprises de me tuer. Par peur, j'ai alors dit oui. Au Kosovo, mon oncle a également menacé de me tuer.

 

La brochure "Qui décide avec qui tu te maries ?" est disponible en allemand, français, croate, serbe, albanais, englais, arabe, tigrigna, somalien, turc et tamoule.

 

C'est l'histoire que signalait la «Tages-Anzeiger» il y a 5 ans, presque jour pour jour. La raison en était que depuis le 1er juillet 2013, le mariage forcé n'était plus considéré comme une coercition, mais constituait une infraction pénale à lui seul. Le Conseil fédéral a porté la peine à cinq ans d'emprisonnement au maximum. Dans le même temps, le gouvernement fédéral a lancé un programme sur cinq ans pour lutter contre les mariages forcés. Parallèlement, une campagne d'information pour sensibiliser des victimes potentielles a eu lieu.

À la fin de 2017, la Confédération a dressé son premier bilan. Elle a constaté qu'il y avait maintenant des intelocuteurs compétents à l'échelle nationale pour les personnes touchées. Néanmoins, le nombre de mariages forcés est resté relativement élevé: en 2009, 900 cas ont été enregistrés. En 2012, il y a eu 700 cas, et entre 2015 et 2017 il y a eu plus de 350 mariages forcés chaque année.

Lucerne envoie 1 500 brochures dans ses écoles

Apparemment, ces mariages forcés sont encore trop nombreux. Aujourd'hui, le canton de Lucerne a annoncé que la brochure d'information "Qui décide avec qui tu te maries ?" a été envoyée ces derniers jours. «Nous envoyons les brochures chaque année avant les vacances d'été depuis 2014 », explique Renate Gisler de la coordination de la prévention de la violence et de la gestion des menaces du canton de Lucerne

Cela concerne environ 1500 exemplaires. Les destinataires sont principalement les écoles secondaires, les écoles professionnelles, le travail social en milieu scolaire ainsi que les centre de jeunesse.

Le timing n'est pas choisi par hasard. Les vacances d'été sont particulièrement sensibles: pendant ce laps de temps, de nombreuses familles issues de l'immigration se rendent dans leur pays d'origine, où les mariages peuvent être initiés ou décidés.

La Kosovare Elmedina a également été contrainte par son père d'aller au Kosovo pendant les vacances d'été et de s'y marier.

Selon l'enquête sur le programme fédéral «Lutte contre les mariages forcés», entre 2015 et 2017, 83% étaient des femmes. Plus d'un quart des personnes touchées avaient moins de 18 ans. Les pays d'origine les plus courants étaient le Kosovo, le Sri Lanka, la Turquie, l'Albanie, la Macédoine, l'Afghanistan et la Syrie.

C'est pourquoi, en plus de l'allemand et du français, des dépliants sont également distribués en albanais, serbe, tamoul, turc, arabe, croate, tigrinya et en somali.

Le message central des dépliants est que les mariages conclus sous la contrainte sont expressément punissables et sont poursuivis d'office. En outre, la Suisse ne tolère pas les mariages avec des mineurs même parmi les ressortissants étrangers - même s'ils respectent les lois du pays d'origine.

«Prenez assez d'argent pour faire des appels»

En outre, la brochure d'information recommande de se préparer en conséquence pour les vacances: «Si vous craignez de vous marier contre votre gré à l'étranger, informez un centre de conseil ou une personne de confiance de votre situation et de vos craintes.

Déposez des copies de vos papiers d'identité (passeport, carte d'identité) dans un endroit sûr. Réunissez les adresses et les numéros de téléphone des centres de conseil en Suisse et de votre pays d'origine et prenez suffisamment d'argent pour faire des appels. »

(...)

 

Source et article complet Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Nos remerciements à Info

11 commentaires

  1. Posté par Christian Hofer le

    @ Sophie

    J’ai également observé ce genre de cas. Evidemment, aucun protagoniste de gauche ne voudra admettre la vérité. A savoir que nos lois n’ont aucune valeur pour eux (cela se constate également lorsqu’il s’agit de se tuer avec des armes illégales en Suisse dans le cadre de vendetta). Il n’y a guère que la Confédération et les simplets de gauche pour croire que ces ethnies auront peur des sanctions. Ces populations préfèrent suivre leurs traditions que de respecter notre pays. Nous n’existons même pas pour eux. La Suisse n’est qu’un paillasson. A cela s’ajoute l’islam qui les oblige à se marier assez rapidement et à avoir des enfants pour être dans la norme (d’où une expansion très facile de ce dogme avec une démographie tout à leur avantage comme par exemple en Macédoine).

    D’ailleurs, cette apprentie que vous connaissez ne résistera pas à sa famille pour d’autres raisons : elle craint certainement de ne plus jamais voir sa mère, ses nièces, tous les autres membres de sa famille si elle doit s’enfuir (alors que ceux-ci constituent justement une menace). Lorsqu’il s’agit de choisir entre la liberté, la Suisse, le respect de nos lois ou se séparer de sa communauté, le choix est très vite fait. Ils sont liés sur le plan ethnique, familial ce que nous ne sommes plus du tout. Et comme la communauté kosovare est présente partout dans notre beau pays, elle ne pourrait pas rester ici, elle devrait en toute logique émigrer. A contrario, elle risquerait de se faire trahir par l’un de ces nombreux Albanais qui la connait (l’ami de l’ami de la famille ou autre stupidité typiquement de chez eux). L’utilisation de la violence est normale chez eux.

    Pour moi, ils ne sont pas du tout prêts à évoluer et c’est notre pays qui en paie le prix. Très chèrement. Nous sommes non seulement sacrifiés sur le plan de la sécurité, de la religion, mais encore ils ne nous témoignent aucune gratitude, ils apportent avec eux une violence que nous ne connaissions pas et qui nous dégoûte, ils imposent leurs conceptions communautaires, leurs conflits (avec les Serbes). Ils ont également mis main basse sur le trafic de drogues en Suisse:

    https://pages.rts.ch/emissions/temps-present/1282940-drogue-en-suisse-la-filiere-albanaise.html

    Enfin, il faut aussi savoir que la Suisse aide le Kosovo et l’Albanie à coups de dizaines de millions de francs chaque année. N’espérez aucun remerciement de leur part.

  2. Posté par sophie le

    @Yolande : oui, c’est condamner à la perte de liberté des filles, puis femmes, de tous les pays musulmans. Elle n’ont pas droit à la parole, Subir, et encore subir.

  3. Posté par sophie le

    Il y a dans les balkans des chrétiens aussi, mais la plupart du temps ils sont “très mal vus”.

  4. Posté par sophie le

    J’ai parlé dans le sens de la raison, de la justice, de la liberté, à une apprentie kosovare mais elle me répond qu’elle est obligée de se marier avec un kosovar sinon ce sera la guerre dans la famille ou même pire. Lorsque je lui ai demandé si elle connaissait la famille de son mari (ils habitent ici en suisse romande) elle m’a dit “oh non, je n’ai pas le droit de les voir jusqu’à mon mariage” !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Pourtant elle n’est pas stupide, mais docile, ne voit pas autre chose car où que vous soyez, selon elle, vous serez rattrapés par la famille qui vous le fera payer très cher si vous n’obéissez pas. Ce sont de pareils primitifs qui s’installent en suisse, et ceux d’afrique c’est encore pire.

  5. Posté par SD-Vintage le

    Richesse de la diversité… qui fait la force de la Suisse.
    Kosovo, le Sri Lanka, la Turquie, l’Albanie, la Macédoine, l’Afghanistan et la Syrie. : à une exception ils sont tous musulmans. Une coincidence sans doute…

  6. Posté par Tommy le

    Pourrais-je savoir si ce prospectus a été traduit en finlandais ou en tchèque?

  7. Posté par Marco le

    Aucun Suisse, comme l’autre jour, après le match Serbie-Suisse, pour nous affirmer qu’il faut accepter les traditions et coutumes des communautés musulmanes, ici Albanaises musulmanes ?

    Mis à part les communautés Roms d’Europe, je défi quiconque parmi les bobos qui interviennent sur ce site de me trouver la moindre information de ce genre quant aux peuples de l’Est de confession chrétiennes.

  8. Posté par Christian Hofer le

    ici un résumé d’une documentation où l’on retrouve en première place les Balkans et la Turquie:

    http://www.gegen-zwangsheirat.ch/images/Studie/resume_f.pdf

    et il est spécifié “qu’ils sont bien intégrés”. Ou lorsque les mots ne veulent plus rien dire.

    “Le profil socio-économique des personnes concernées par le type A (qui sont sous pression pour se marier) peut être décrit de manière idéal-typique de façon suivante : il s’agit principalement de jeunes femmes entre 18 et 25 ans, dont 81% sont étrangères. Plus d’un tiers d’entre elles (38%) sont nées en Suisse et 76% disposent d’un permis d’établissement C. Parmi elles se trouvent surtout des personnes originaires des Balkans, de Turquie et du Sri Lanka. Ces personnes sont en grande partie bien intégrées au marché du travail ou au système éducatif en Suisse.

    Les raisons principales qui poussent le cercle familial à exercer des contraintes, voire à être violent envers un-e de leurs proches sont qu’il aimerait 1. que la personne se marie avec une personne de la même origine ethnique, nationale ou religieuse”

    http://www.gegen-zwangsheirat.ch/images/Studie/resume_f.pdf

    Voilà ce que protège la gauche.

  9. Posté par Yolande C.H. le

    Le mariage n’est qualifié de « forcé » que par les cultures occidentales, car c’est un usage qui fait partie des coutumes des pays cités : il est normal.

    Condamner cette pratique, ce n’est donc pas simplement sanctionner un individu ayant commis un acte répréhensible, mais condamner toute une culture dont les représentants, par ailleurs, soutiendront massivement celui qui est condamné, parce que c’est leur culture qu’ils soutiennent à travers lui. On en a un aperçu sur la mobilisation de la communauté albanaise pour venir en aide à leurs deux footballeurs (car ils ne pouvaient pas contester cette sanction pour le moins dérisoire).

    Un acte ne peut être jugé répréhensible qu’à la condition que toute la communauté le reconnaisse comme tel, ce qui veut dire en clair : homogénéité culturelle, à savoir règles et codes identiques, la seule manière qui permet une bonne compréhension entre membres.

    Le multiculturel, c’est le règne de l’incommunicabilité : qui peut encore défendre le multiculturel, avec toutes ces mesures de protection qu’il faut mettre en place contre ces pratiques, celle justement du mariage forcé étant à la fois traditionnelle, politique, religieuse et lucrative (faire venir “légalement” un compatriote sur le territoire !), ce qui pose des problèmes insolubles : des parents complètement obtus, hermétiquement fermés à une autre culture et des enfants pris entre des conflits de loyauté entre deux cultures incompatibles.

    Idem avec cette culture de l’islam. Comprendre l’islam, comme le souhaiteraient les musulmans, ça n’apportera absolument pas d’amélioration, puisque leurs codes ne sont pas les codes de nos états de droit.

  10. Posté par UnOurs le

    Un commentaire du caporal Pinguelin ?

Et vous, qu'en pensez vous ?

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