Le débat entre Fernand Melgar et Pierre Conscience

A la suite de ses articles dans 24 heures du 24 mai et dans Le Matin Dimanche du 27 mai, Fernand Melgar a été invité le 27 mai à l’émission Forum de la RTS pour une confrontation avec Pierre Conscience.

Ce débat peut être écouté ici (voir plus bas pour la transcription).

 

Un rassemblement de la population lausannoise contre les dealers est prévu aujourd’hui mercredi à Chauderon de 18 h à 20 h devant la bibliothèque de la Ville (source: 24 heures - Tribune de Genève, 26/27 mai).

A 16 heures déjà, plus un seul dealer dans tout le quartier !! et pourtant sans aucune présence policière !!

 

Après le débat sur Forum, voici la réaction d’Olivier Delacrétaz, président de la Ligue vaudoise, dans 24 heures du 29 mai :

Un cinéaste citoyen face aux dealers de rue

Les idées toutes faites nous dispensent de réfléchir. L’une d’entre elles est que toute personne de gauche doit considérer le dealer (petit trafiquant) comme une victime et dénoncer l’inhumanité de la répression policière qui s’exerce à son égard. L’idée complémentaire est que toute personne proposant de renforcer ces mesures répressives est une brute antédiluvienne, insensible et ignorante. Et voilà que le cinéaste Fernand Melgar, étiqueté humaniste de gauche, vient de briser cette commode représentation de la société. […]

Quand quelqu’un sort à ce point du cadre, et même si sa volonté de provoquer est manifeste, il doit s’attendre à de sérieuses réprimandes. Elles n’ont pas manqué. On lui a notamment reproché de «faire le lit de l’UDC». […]

Mardi matin, la RTS a donné un extrait de l’émission «Forum» [de dimanche], où M. Melgar était confronté à M. Pierre Conscience, conseiller communal d’extrême gauche. Il vaut la peine d’écouter cet échange: la voix de M. Melgar est pleine d’émotion, d’incompréhension et de colère; celle de M. Conscience est hautaine, froide et définitive. Car il sait, lui. Il «sait» que la solution consiste primo à dépénaliser le commerce des drogues et secundo à donner des permis de travail aux dealers. […]

Manuel Valls avait déclaré après le Bataclan que les Français devraient désormais vivre avec le terrorisme. M. Conscience et plus d’un élu, y compris du centre droite, font de même à l’égard du deal de rue: ils jouent les réalistes en théorisant leur incompétence. […]

Article complet ici

 

Pour information, voici la présentation et la transcription du débat Melgar-Conscience :

Deal de rue: Fernand Melgar fustige les autorités lausannoises

« Le réalisateur Fernand Melgar a jeté un véritable pavé dans la mare en dénonçant dans 24 heures le laisser-faire de la Municipalité de Lausanne en matière de trafic de drogue. Débat entre Fernand Melgar et Pierre Conscience, conseiller communal lausannois d'Ensemble à gauche. »

Mehmet Gultas : […] Fernand Melgar, quelle est la goutte d’eau qui vous a poussé à publier cette chronique ?

Fernand Melgar : « J’habite dans le Maupas depuis 40 ans et cela fait 10 ans que je vois du deal qui se fait dans la rue. Pour moi, cela ne me dérange pas plus que ça, si ce sont des adultes, mais il faut savoir que les dealers sont postés devant les écoles, l’école de mes enfants, devant l’école Pierre-Viret, et ils sont là à partir de 7 heures le matin. Donc, chacun fait ce qu’il veut, mais je pense qu’il faudrait quand même essayer de protéger nos enfants de ce fléau. »

Mehmet Gultas : Mais vous y allez fort, tout de même.

FM : « Mais moi j’ai un voisin, le fils d’un voisin, qui, il y a 10 ans, est mort d’overdose, parce qu’il était à Saint-Roch, et qu’il a commencé à Saint-Roch à prendre des boulettes. Donc, si on n’arrive pas, dans mon quartier, à juste, je ne sais pas, poster un policier aux heures de sortie et aux heures d’entrée, qu’est-ce qu’on peut faire ? »

MG : Pierre Conscience, cet appel à une forme de répression, de la part de Fernand Melgar, connu comme un cinéaste véhiculant des valeurs humanistes, ça vous a surpris, ça vous a choqué ?

Pierre Conscience : « Ecoutez, M. Melgar a le droit d’avoir les positions qu’il a. Maintenant, je pense en effet que c’est prendre le problème par le mauvais bout que de penser que c’est le deal de rue qui provoque ces situations. Je m’explique. Moi, ça fait 10 ans que je travaille et que je vis dans ce quartier, et avant ça j’ai grandi à Morges. A Morges, il n’y a pas de deal de rue, et pourtant les problématiques de la drogue sont exactement les mêmes. Des personnes qui sont mortes d’overdose avec qui j’avais partagé les mêmes bancs d’école dans ma scolarité, j’en ai connu, et pourtant il n’y a pas de deal de rue. Le deal de rue n’est pas le problème. Le problème, c’est la consommation en tant que telle. Et les sources de sa consommation ne sont pas le fait qu’il y a des gens qui sont postés à certains endroits pour pouvoir acheter de la drogue. Le problème, c’est la misère sociale et les difficultés d’aspiration de la génération à laquelle j’appartiens et la précédente aussi, qui font que ces consommations augmentent, et c’est évidemment tout le réseau mafieux qui est en dessus du deal de rue, mais dont le deal de rue n’est que la partie émergée de l’iceberg. Le vrai problème de fond, ce sont des gens qui s’enrichissent sur ce marché, c’est les dispositions légales en matière de pénalisation et de répression de la drogue, et c’est enfin aussi la difficulté [pour les migrants] d’accéder au marché du travail en Suisse, du fait d’une politique migratoire et d’une politique d’asile extrêmement répressives, je pense que M. Melgar pourra me rejoindre là-dessus, qui fait que des personnes n’ont d’autre choix que de mener ces activités pour leur subsistance. C’est la conjonction de ces problèmes-là, qui sont structurels, et pas le deal de rue lui-même, qui est le problème, et je pense que s’attaquer à ça c’est créer plein d’écueils, dont des violences, dont des personnes qui se retrouvent passées à tabac pour être prises à tort pour des dealers, voire pire, comme l’actualité a pu nous le montrer ces derniers temps. [Mehmet Gultas tente depuis un moment de l’interrompre] Même si je prends au sérieux, évidemment, les problèmes de santé pour la jeunesse. »

MG : Fernand Melgar, est-ce que ce n’est pas un peu naïf, et même contre-productif, de s’attaquer au trafic de rue, très visible mais qui n’est que la pointe de l’iceberg d’un réseau mafieux bien plus vaste ?

FM : « Moi, je suis un citoyen et un père de famille. Les bras m’en tombent quand j’entends Pierre Conscience, pour qui j’ai beaucoup de sympathie, mais de dire que ce sont de pauvres personnes qui viennent ici et elles ne peuvent rien faire d’autre que dealer pour pouvoir survivre. C’est un réseau mafieux, ce sont des gens qui font l’aller-retour avec l’Italie. Ils utilisent le système de l’asile, ils pervertissent le système de l’asile, ils sont là pour vendre de la drogue qui… »

PC [l’interrompt d’un ton autoritaire] : « Mais c’est quoi l’alternative à ces gens, Monsieur ? »

FM : « Mais attendez, de q… »

PC : « Dites-moi les alternatives, à ces gens. »

FM : « Mais de quoi parlez-vous ? Mais… Moi je m’en fous de leurs alternatives, je leur demande juste de ne pas… »

PC : « Ah ouais, ben voilà, c’est peut-être le problème. »

FM : « Mais je leur demande de ne pas vendre de la drogue à mes enfants. Je soutiens, je défends l’asile, je défends les personnes qui viennent et qui sont persécutées. Comment pouvez-vous défendre des personnes qui viennent dans l’intention de vendre de la drogue à la porte des écoles où sont mes enfants, on vous avez de enfants qui ont 12 ans et qui commencent à consommer des métamphétamines ! Je pense que vous êtes d’une inconscience totale, Monsieur Conscience. »

PC [petit rire] : « Le jeu de mots est coquin, mais moi je pense que ces gens ne viennent pas pour vendre de la drogue, Monsieur. Si vous me trouvez une personne dont l’aspiration, dont le but dans la vie, à 20 ans, voire à 18 ans, c’est de traverser l’Europe pour déplacer illégalement des produits illégaux et les vendre, pour gagner très peu d’argent, eh bien excusez-moi mais ça ce n’est pas une aspiration, Monsieur. Ces gens, ils ne souhaitent pas ça. Ils ne font pas des allers-retours vers l’Italie par choix, ils ne restent pas en Italie parce que, et vous le savez très bien, les conditions d’accueil ont pris les contours d’une véritable crise humanitaire en Italie, vous avez beau avoir un permis de travail en Italie, les conditions ne sont pas réunies pour que vous puissiez ne serait-ce que subvenir à vos besoins vitaux en tant que migrant ou en tant que requérant d’asile. Cette situation crée des écueils, et moi je suis le premier à reconnaître avec vous que des politiques sociales dans notre pays, des politiques répressives, créent des écueils qui ont des dommages collatéraux qui’il faut en effet traiter. Mais s’attaquer à la Ville, dont les seuls pouvoirs sont de réprimer, à la surface, un problème qui a des racines bien plus profondes, c’est refuser de voir les origines de ce problème, et c’est attaquer les mauvaises autorités. [Le journaliste tente de l’interrompre] Parce que les autorités en question, c’est attaquer les politiques antisociales, les politiques anti-immigration. Et je finis ma phrase, excusez-moi. »

MG : D’accord, on a bien compris. [Donne la parole à Fernand Melgar]

FM : « Je m’excuse, vous enfarinez le monde, là… »

PC [l’interrompt] : « C’est vous, Monsieur. »

FM : « … parce qu’avec ce que vous dites, sérieusement, avec une espèce de discours, euh… »

MG : Angélique ?

FM : « … angélique… Je ne comprends pas ! Vous… vous êtes en train de défendre depuis dix minutes des personnes qui vendent des doses mortelles, est-ce que vous avez parlé une seule fois dans votre vie à des enfants de 12 ans qui sont tous les matins et tous les soirs exposés à cette drogue ? Est-ce que… est-ce que vous avez juste conscience… Est-ce que vous avez des enfants, Monsieur Conscience ?

PC : « Non, je n’ai pas d’enfants, mais moi j’ai grandi dans cette génération-là, Monsieur. »

FM : « Non, vous n’[y] avez pas grandi, vous avez grandi à Morges. »

PC : « J’ai des amis qui se sont retrouvés dans ces situations. Et croyez-moi, à Morges, avec ou sans deal de rue, des personnes qui se se trouvées soit hospitalisées, soit qui sont décédées, j’en connais aussi. »

MG : D’accord, on a bien compris. Mais il y en a un qui dit, si je peux me permettre de résumer, concernant les dealers : ce sont des criminels, c’est Fernand Melgar qui dit ça, et vous, vous dites : ce sont des victimes avant tout. Mais qu’est-ce qu’on fait alors, vers quoi on pourrait peut-être vous retrouver tous les deux ? Fernand Melgar, est-ce que pour une partie de la gauche, la solution passe par la légalisation ou leur dépénalisation. ?

FM : « Alors déjà, ce que je trouve incroyable, c’est que moi en tant que citoyen je ne jette pas un pavé dans la mare, je dis juste quel est mon quotidien dans ce quartier-là. »

MG : Ça on a compris.

FM : « On me demande : quelle est la solution ? Mais est-ce que je demande aux gens de faire des films à ma place ? Maintenant, cela dit, je veux dire, il faut juste qu’on… qu’on arrête, que ces gens ne soient pas là, enfn, je… je ne comprends pas ! Dans mon quartier, on ne dépasse pas les… »

MG : Vous ne voulez pas aller plus lon ? Ce qui vous intéresse, simplement, c’est de ne plus voir des dealers dans la rue ?

FM : De toute façon, je suis tout à fait conscient qu’on ne pourra pas éradiquer. Les personnes qui sont majeures, qui veulent prendre de la drogue, moi je demande juste… C’est une question de salubrité publique : comment peut-on protéger notre jeunesse de ce fléau ? »

MG : Alors vous, Pierre Conscience, vous soutenez la dépénalisation ?

PC : Alors totalement. D’ailleurs, nous avons déposé et fait approuver des postulats, un postulat à la Municipalité allant dans ce sens. Mais évidemment ça ne peut pas se jouer au niveau municipal. Premièrement, moi je me mets en faux avec cette conception de la représentation politique qui voudrait qu’on élit des gens pour trouver toutes les solutions à tous nos problèmes pendant cinq ans. Moi je suis élu pour faire remonter des revendications de la société civile et je me bats pour un engagement aussi, pour que des gens réfléchissent, fassent des propositions, et les fassent remonter. Donc en ce sens, l’esprit qui consiste à dire : je balaie aux politiques, je soulève un problème mais je n’ai aucune solution, et de la part de quelqu’un qui réfléchit à des problématiques de société, je trouve que c’est un peu limité. Maintenant, deuxièmement, sur le problème, en effet, la question que soulève M. Melgar, il faut y répondre : qu’est-ce qu’on fait pour ces jeunes qui sont confrontés à ces problèmes ? Je pense seulement que les réponses répressives, les réponses policières à ce problème ne mènent nulle part… »

MG : Ça on a compris…

PC : « … partout où elles sont menées. »

MG : … Qu’est-ce que vous proposez ? 

PC : « J’aimerais relever juste un fait statistique pour le relever : là où les politiques sont les plus répressives en Europe, c’est-à-dire en France, c’est là où la consommation est la plus élevée, et là où les politiques sont les plus libérales en matière de consommation de drogue, c’est-à-dire en Hollande, c’est là ou elle est la moins élevée. Ça vaut pour le cannabis, ça vaut pour les drogues dures. Les seules solutions, elles sont à la fois sociales, en matière de santé publique, et, aussi, en matière de politique migratoire. Parce que le fait qu’on n’octroie pas des permis de séjour à des dizaines de milliers de personnes font que c’est la seule solution pour eux pour travailler, à défaut de devoir retourner dans des pays du Sud de l’Europe,, où les conditions d’accueil ne sont pas réunies pour permettre une vie digne, le fait qu’on laisse plonger des gens dans la précarité, qu’on empêche la jeunesse, à laquelle j’appartiens [… inaudible] »

MG : On l’a compris mais laissez parler Fernand Melgar.

PC : « … à une aspiration, je finis juste là-dessus… »

MG : Allez-y, terminez.

PC : « …c’est pour pouvoir terminer en disant qu’il y a une question, ce sont des politiques sociales qui mènent les gens à consommer ces drogues, et ce sont ces politiques antisociales, le manque de protection sociale, qui mènent les gens dans la misère [… inaudible]. »

MG : Vous laissez parler aussi Fernand Melgar ? Merci.

FM : « Alors, premièrement, d’argumenter la légalisation alors qu’on ne parle pas d’herbe et de pétards, on parle de métamphétamines, de cocaïne et de crack. Comment voulez-vous légaliser la métamphétamine… »

PC : « Je peux répondre ? »

FM : « … qui coûte moins que de l’herbe aujourd’hui ! Ça… (je vous ai laissé parler) ça c’est vraiment la première chose. Alors là, de dire ça, je veux dire, vous induisez complètement les personnes, euh…, à l’envers. Deuxième chose : vous dites : la répression ne sert à rien, parce que c’est une espèce de mot tabou. Prenons une métaphore. En France, il y avait un certain nombre d’accidents de la route. On a simplement réduit la vitesse. A un moment, il y a eu le permis à points. On est arrivé en deux ans à réduire la moitié des accidents de la route et le nombre des tués sur la route. Je veux dire, cela ne sert pas à « rien », à un moment, de dire : écoutez, mon cher dealer plein de problèmes, est-ce que vous pouvez juste dégager de cette école, parce que les enfants qui ont 12 ans n’ont pas les armes pour se défendre. »

MG : Très bien. Merci beaucoup. [PC essaie de reprendre la parole] On a entendu vos points de vue.

PC : « La répression s’est décuplée à Lausanne, ça ne crée aucune solution. »

MG : Merci d’avoir participé à ce débat.

 

Cenator, 30 mai 2018

15 commentaires

  1. Posté par mac'oest le

    Que personne ne s’y trompe: il n’a pas ouvert les yeux, non non! Il veut juste que SES enfants soient épargnés. Les enfants des autres, il s’en foutait royalement, il militait, drapé dans son humanisme de pacotille, contre le renvoi de ces criminels….. Touchant au passage de confortables subsides publics pour ses “oeuvres”. Il a suffit qu’il dise ce qu’il reniait par le passé, quand des quidams dénonçaient ces trafics, pour que toute l'”intelligentzia” de jounaleux fassent fleurir comme par enchantement des statistiques, qu’un infrarouge soit organisé. Quand par exemple cette mère de famille s’est trouvée saisie, insultée, à Chaudron il y a quelques semaines, qui à bougé?

  2. Posté par mac'oest le

    Que personne ne s’y trompe: il n’a pas ouvert les yeux, non non! Il veut juste que SES enfants soient épargnés. Les enfants des autres, il s’en foutait royalement, il militait, drapé dans son humanisme de pacotille, contre le renvoi de ces criminels….. Touchant au passage de confortables subsides publics pour ses “oeuvres”. Il a suffit qu’il dise ce qu’il reniait par le passé, quand des quidams dénonçaient ces trafics, pour que toute l'”intelligentzia” de jounaleux fassent fleurir comme par enchantement des statistiques, qu’un infrarouge soit organisé. Quand par exemple cette mère de famille s’est trouvée insultée, dé-sécurisée avec sa fille à Chaudron il y a quelques semaines, qui à bougé?

  3. Posté par Lausannois excédé le

    La présence de ces dealers est le résultat de la politique sociale de Lausanne durant ces 25 dernières années où l’on a prôné le “droit à la différence”, “l’enrigissement culturel”, la “ville-refuge”, ainsi que l’accueil ouvert au Monde entier, qui a aussi attiré les plus indésirables. Quant à M. Melgar, qui a manipulé l’opinion sans gêne, dans son film “Vol spécial”, je pense qu’il devrait crier moins fort. A l’époque, il avait fait passer des délinquants notoires, pour des victimes de notre système de renvoi. Maintenant qu’il est confronté à la réalité du terrain, c’est contre des individus du même genre qu’il prétend vouloir lutter (Et hop ! Je retourne ma veste ! – Jacques Dutronc – L’opportuniste).

  4. Posté par Lausannois excédé le

    Réponse à Antoine : Merci de ne pas tirer sur M. Hildebrand, qui commence son mandat et a hérité d’une situation déjà pourrie jusqu’à l’os suite à 25 ans le gestion rose-verte de Lausanne.
    Il est à rappeler que lors de la dernière législature, le municipal d’extrême-gauche Vuilleumier a dû abandonner la gestion de la sécurité, car ils n’en a pas été capable. Il y a de nombreuses années que, politiquement, la sécurité par à vau-l’eau à Lausanne, à cause d’une gauche malhonnête, qui prend fait et cause pour tout ce que la société produit de malhonnêteté.

  5. Posté par Citoyen Lausannois excédé le

    Cela me semble être un juste retour de bâton pour M. Melgar. Dans son film “Vol spécial”, totalement partisan, il a largement occulté le fait que les “victimes” qu’il a présentées étaient des délinquants pour au moins 50% d’entre-elles et qu’elles avaient la possibilité de rentrer chez elles normalement en obtenant une aide financière, sans qu’il soit recouru à la contrainte. En outre, Melgar a touché fr. 240’000.- de l’OFC, fr.120’000.- de la SSR et fr. 30’245.- de la FVC, donc plus de fr. 390’000.- des deniers publics pour son film, qui s’apparente à de la désinformation. Ensuite dès qu’il a peur pour son fils, il renie ses idées passées et fait volte-face. Pas étonnant que certains lui en veuillent, car il a craché dans la soupe. Consultez le site suivant, vous verrez à quel point Melgar fait preuve de duplicité, dans ce problème où requérants d’asile et dealers sont étroitement imbriqués. http://www.publidoc.vd.ch/guestDownload/direct/Texte%20adopt%C3%A9%20par%20CE.pdf?path=/Company%20Home/VD/CHANC/SIEL/antilope/objet/CEGC/R%C3%A9ponse%20du%20CE/2012/01/379195_11_INT_550_Texte%20adopt%C3%A9%20par%20CE_20120209_916667.pdf quant à la clique d’extrême gauche …. Il n’y a que des Lausannois pour voter aussi stupidement et sans le moindre discernement.

  6. Posté par Lucide le

    Les culs de Vaudois dans toute leur splendeur. Mais pourquoi un mec comme ce Con Science a pu être élu ???? Quant à Melgar et ses films nauséabonds, je ne peux qu’applaudir le retour de boomerang qui lui arrive en pleine gueule. Tu les as voulus ? Tu les as, garde-l’es, prends-les chez toi et calla la boca…….

  7. Posté par Diane le

    A Genève aussi il y a pleins de dealers dans une rue dans laquelle il y a une école (la rue de Zürich). Malheureusement M. Melgar n’habite ni à Genève ni aux Pâquis. Parce que nous, simples habitants qui n’avons pas fait des films pour nous plaindre du fait que la Suisse renvoie des dealers par vol spécial, si nous disons quelque chose nous serons traités de fascistes ou de racistes ou d’extrême droite rance ou de je ne sais quoi.
    Si j’ai bien compris, il faut d’abord pendant quelques décennies faire allégeance à l’extrême gauche, et ensuite à 50 ans passés, on peut bénéficier de la liberté d’expression !

  8. Posté par Gaston Siebesiech le

    Science sans Conscience n‘est que ruine de l‘Esprit avait dit l‘autres.
    Voilà ce que forme nos universités! Il serait temps de donner un bon coup de sac.
    Il faut en arriver bien bas pour élire ça.

  9. Posté par Monard le

    bravo Monsieur Melgar ! que dire de Monsieur Conscience ? naïf ? bête ? ou tout simplement inconscient ? sous prétexte de s’appeler “conscience”

  10. Posté par Matelot le

    Ce “conscience” est un malade, pourri par son idéologie. Et ce n’est malheureusement pas le seul parmi les élus. Il n’y a qu’a voir dans quel état se trouve cette poubelle qu’est devenue Lausanne.

  11. Posté par Anna le

    Je trouve que c’est fantastique : Mieux vaut tard que jamais ! Et à ton propre jeu te voilà pris !
    Les gens de gauche ont besoin de vraiment beaucoup, beaucoup de temps pour accepter de voir la réalité en face, et lâcher un peu de ce dogme qui leur permet à moindre frais, de se sentir tellement supérieur à leurs concitoyens. Fernand Melgar commence à ouvrir un peu les yeux, et le voilà qui se trouve à débattre avec quelqu’un qui professe le dogme qu’il professait lui-même avant d’ouvrir les yeux, quelqu’un qui plus est, est un jeune fils de réalisateur, qui pourrait donc être son propre fils. Et il découvre comme il est pénible, désespérant, et exaspérant, d’essayer de débattre avec des gens qui vous jugent du haut de leur auto proclamée supériorité morale, qui sont prêts sans vergogne à vous affubler de leurs qualificatifs infamants, qui se prennent pour la conscience du monde alors qu’ ils n’ont aucun remord d’ abandonner leurs concitoyens, qui préfèrent leur lointain criminel à leur prochain normal, qui pensent que toute règle, toute loi est infamante, qui sont prêts à détruire notre pays pour peu que cela leur permette de nourrir leur gigantesque Ego, et de clamer haut et fort qu’ils nous sont tellement supérieurs. Qui sait, encore quelques années de destruction de la Suisse, et d’autres personnalités de gauche, changeront aussi de discours. Espérons qu’il ne sera alors pas trop tard .

  12. Posté par Yolande C.H. le

    Si ce n’était pas un désastre pour Lausanne, on pourrait en faire un film à la Sergio Leone: Le cinéaste, le journaliste et le gauchiste.

  13. Posté par Sergio le

    C’est hallucinant ! Melgar le gauchiste, qui n’a jamais su trouver des mots assez durs pour insulter la police, voudrait qu’elle protège en exclusivité ses enfants. Le rouge écarlate Conscience, lui, ne fait pas dans le détail, il dédouane les criminels africains et veut légaliser les drogues dures.

  14. Posté par Antoine le

    Je cite M. Conscience : ”« La répression s’est décuplée à Lausanne, ça ne crée aucune solution. »”
    Si effectivement la répression contre la drogue et le deal de rue à Lausanne s’est décuplée, les vains efforts de la Police ont été anéantis par les politicards de service et surtout les juges aux ordres de la gôche !!
    Depuis le trop long règne à la municipalité de Lausanne de M, Brélaz, les dealers ont multiplier par 1’000 ou 10’000 leur trafic MORTEL.
    M. Hildbrand banalise la présence des dealer et se moque de citoyens lausannois concernés par ces nuisances !!
    Référence:
    https://lesobservateurs.ch/2018/05/09/lausanne-pierre-antoine-hildbrand-municipal-de-la-securite-banalise-la-presence-des-dealers/

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