Immigrants musulmans (Lewiston, USA) : nous ne partirons pas, que cela vous plaise ou non

Le conseil municipal de Lewiston (deuxième ville de l’État du Maine) votera demain pour savoir s’il appuiera officiellement un projet de loi qui créerait un "Bureau des nouveaux habitants" et un centre d'accueil des étrangers à plusieurs millions de dollars.

Ce sera la troisième fois que la proposition est discutée au Conseil, puisqu’elle l’a déjà été aux séances des 16 et le 23 janvier, où des changements de formulation ont été demandés.

Plusieurs réfugiés et immigrants musulmans de Lewiston et de Portland ont pris la parole lors des réunions précédentes du conseil.

Extraits (voir vidéo) :

F1 : J’en ai marre des divisions des gens qui veulent nous diviser [dit-elle avec son voile bien distinctif]. Nous devons collaborer [c.-à-d. : vous devez collaborer avec nous], car nous ne partirons pas, nous sommes ici pour rester, que cela vous plaise ou non. (Applaudissements.)

H1 : Nous ne partirons pas. C’est notre ville.

F1 : Lewiston est colorée grâce à nous.

H2 : Quand on voit que Lewiston a été mise sur une carte du pays à cause de ces personnes colorées ! [Apparemment, un média a publié une carte des villes ayant la plus forte proportion d’immigrants du pays.]

F1 : Grâce à nous, l’État du Maine est grand [great]. Grâce à nous, la ville de Lewiston est bien [good].

F2 : La notion d’être Américains, d’être intégrés [dit-elle avec son voile], c’est d’avoir les tripes et les c… de rester ici ce soir [à la séance du conseil] et d’exiger un changement. Le changement que nous exigeons aujourd’hui, c’est pour tout le monde, qu’ils aient les yeux bruns ou bleus.

F1 : Nous sommes les personnes les plus résilientes et les plus courageuses que vous puissiez rencontrer.

H2 : Il est impossible de discuter de l’avenir de notre ville et de notre État sans impliquer les immigrants.

F1 : Je me sens offensée, parfois. Ce n’est pas très facile.

F2 : À mon avis, concernant l’intégration [dit-elle en ajustant et triturant son voile], on demande à tous les immigrants, qu’ils soient réfugiés ou requérants d’asile, de s’intégrer, et même parfois de s’assimiler, de perdre leur identité.

Source : Maine First

Résumé Cenator pour LesObservateurs.ch

6 commentaires

  1. Posté par SD-Vintage le

    Ses propos suintent l’arrogance pour ne pas dire la haine : cela doit plaire aux démocrates, Clinton, Obama et Sanders en tête.

  2. Posté par Fanfouet le

    Cela illustre parfaitement la différence entre réfugiés requérants d’asile et migrants cherchant à essaimer leurs cultures et manière de vivre sans aucune volonté de s’assimiler à leur nouveau pays. Donc une invasion conquérante, ni plus, ni moins…

  3. Posté par monde-tombé-sur-la-tête le

    Espérons que les américains qui sont sains d’esprit et qui ont encore un bon instinct de vie, vont remettre cette garce insolente à sa place (ce qu’on ne pourrait jamais espérer ici…)

  4. Posté par Socrate@LasVegas le

    Il n’y a pas de « réfugiés » venant de pays lointains (Erythrée, Syrie,…) ce sont en fait des migrants…lorsqu’on souhaite retourner dans son pays une fois hors de danger (= réfugié), on cherche à ne pas trop s’éloigner de son pays, facilitant l’adaptation à tous points de vue dans un pays de culture, traditions, religion,… proches!
    D’ailleurs si le terme « réfugié » a été remplacé par « migrant » ce n’est pas anodain du tout:
    réfugié renvoie à un statut 1) temporaire (avant un retour au pays d’origine) et 2) de personne en danger dans son pays…

    Vous noterez que dans « migrant » plus aucune condition!

    Nous devons retrouver la maitrise de notre immigration, c’est urgent! Le pays se fait bétonner au seul détriment de ses citoyens-contribuables par un cercle vicieux SANS AUCUNE LIMITE EVOQUEE

  5. Posté par aldo le

    Ce genre de toupines il y en a plein nos rues. Qui c’est qui les fait venir ? Le futur Conseiller fédéral avorté Baudet de la Tour Maudet grâce à ses complices gauchistes et sa baguette magique « Papyrus » Et maintenant après les élections aux résultats douteux, on apprend encore qu’il fait lèche-babouche chez les émirs. Il est allé chercher quoi ? Une valise de billets pour services rendus ? Il pronaît une armée de 20’000 alors qu’avant il y en avait 600’000. On comprend qu’il plaide pour l’affaiblissement de nos défenses pour que l’ennemi islamiste puisse encore mieux envahir et s’incruster.C’est le type qui bave devant Macron. On comprend qu’il puisse rêver de sa panoplie, celle que proposent ses amis gauchistes https://www.tdg.ch/monde/Macron-en-SS-une-organisation-juive-reagit/story/29758325

  6. Posté par Maurice le

    C’est évident : les immigrants qui veulent s’établir dans le pays d’accueil doivent perdre leur identité pour s’y adapter, à la différence des réfugiés qui ne sont là que pour un temps, jusqu’au moment où ils pourront retourner dans leur pays. Dans ce cas-ci, on peut en effet tolérer qu’ils maintiennent leurs coutumes, qui sont celles de leur pays d’origine où ils retourneront.
    C’est là toute la différence entre un immigrant qui veut rester et doit s’adapter, et un réfugié qui va rentrer dès que son propre pays ne le menacera plus de mort.

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