Les questions bêtes des journalistes
Le conseiller national Andreas Glarner ayant offert 2000 francs pour la découverte des coupables et le restaurant ayant porté plainte « contre inconnu » après que les façades de l’endroit où il devait parler eurent été défigurées par des inscriptions injurieuses et grossières contre lui et son parti, ainsi qu’en faveur de l’immigration massive, le journal Blick a demandé à Glarner s’il « connaissait » de qui cela venait. Cette curieuse question venant d’un organe de presse employant des personnes se disant « journalistes », donc étant supposées savoir lire, était destinée à critiquer sa référence à la « racaille de gauche » dans son commentaire sur Facebook. Glarner a naturellement répondu qu’il ne le savait pas, puisque la plainte était contre inconnu. Mais de qui pouvaient donc venir ces saloperies ? De l’Armée du Salut ou des moines d’un couvent voisin, si ce n’est pas de la gauche ? Perfides journalistes...
Traduction (Claude Haenggli) : Bien qu’il parle sur Facebook de « racaille de gauche », Glarner ne sait pas qui se cache derrière l’affaire. « Non, je n’ai malheureusement pas d’indications précises, mais il y a à Bremgarten (Argovie) une mouvance de gauche… », répond-il à la question de Blick concernant des indices concrets.
Claude Haenggli, 29.04.2018
Manifestation il y a environ 15 jours à Délémont contre les bombardements sur l’enclave de la Ghouta en Syrie.
Un journaliste de la RTS s’adressant à un quidam participant à la manifestation
-Vous êtes Syrien ?
Oui
-QU’AIMERIEZ-VOUS DIRE A MONSIEUR POUTIN ET A MONSIEUR ASSAD AUJOURD’HUI ?
Y faut arrêter la guerre
Ils ont certainement entendu !!!
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