Toujours plus de médecins étrangers en Suisse

Cenator : Parallèlement, les pays de l’Est de l’Europe ou de l’Europe « plus pauvre »  se vident de leurs spécialistes médicaux (médecins, infirmiers, physios), et tout le secteur sanitaire de ces pays est sinistré par cette fuite vers des salaires occidentaux. En Hongrie, mais aussi en Grèce, la situation est devenue catastrophique ; il y a 6-8 mois d’attente pour obtenir un rendez-vous chez un cardiologue, les hôpitaux sont sinistrés, et les pertes se comptent en milliards à cause des dépenses engagées pour la formation de spécialistes qui partent pratiquer à l’étranger. Les pays de l’Est  sont les dindons de la farce de la libre circulation à ce sujet, … mais avec l’invasion musulmane, le vent risque de tourner dans quelques années.

En Suisse, beaucoup pensent qu’il faudrait supprimer le numerus clausus dans les facultés de médecine. Nous ne pensons pas qu’il y ait une pénurie médicale en Suisse, et dans certains domaines, comme la psychiatrie, il y a carrément une suroffre qui ne fait que créer la demande. Nulle part ailleurs, on ne trouve une telle concentration de psychiatres qu’en Suisse Romande ; et malgré cela, les Algériens, les Grecs, les Français, les Belges sont autorisés à pratiquer sans problème, sans tenir compte des besoins réels.

Et beaucoup de jeunes médecins partent après leur formation avec des ONG pour une ‘aventure africaine ou autre’ (questionnés en cours de formation (basique ou FMH), beaucoup de ‘toubibs’ indiquent qu’ils songent à partir pour travailler dans une ONG, … c’est une mode comme une autre !).

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28 mars 2018

Toujours plus de médecins étrangers en Suisse

En Suisse, on compte quatre médecins pour près de 1000 habitants. Selon les dernières statiques, les praticiens étrangers sont en augmentation

La part des femmes médecins continue d'augmenter en Suisse, même si elles restent moins nombreuses que les hommes. Celle des étrangers aussi, qui atteint le tiers des 36'900 praticiens en exercice en 2017.

Selon les statistiques publiées mercredi par la Fédération des médecins suisses (FMH), la Suisse comptait l'an dernier 15'497 femmes et 21'403 hommes pratiquant la médecine. Le nombre total a augmenté de 725 personnes ou 2%. Les 36'900 médecins correspondent à 32'586 équivalents plein temps.

Bien que les hommes restent plus nombreux que les femmes avec 58%, la part des femmes a davantage progressé (3,8%) que celle des hommes (0,9%) par rapport à l'année précédente.

Médecins allemands

Quant aux praticiens provenant de l'étranger, leur part a augmenté de 1,2%, pour s'élever à 34%. La plupart viennent des pays limitrophes, l'Allemagne (54,4%) offrant le plus grand réservoir.

Plus de la moitié des médecins (51,1%) exercent dans le secteur ambulatoire contre 47,3% dans le secteur hospitalier et 1,6% dans un secteur autre.

On trouve le plus grand nombre de femmes médecins dans les disciplines telles que la psychiatrie, la psychothérapie pour enfants et adolescents, la pédiatrie et la gynécologie-obstétrique. Dans ces spécialités, six médecins sur dix sont des femmes.

La chirurgie reste en revanche la chasse gardée des hommes. En particulier dans la chirurgie orale et maxillo-faciale, la chirurgie thoracique et la chirurgie orthopédique, neuf médecins sur dix sont des hommes.

La Suisse compte 4,3 médecins pour 1000 habitants. Pour comparaison, la densité est de 5,2 en Autriche, 4,1 en Allemagne, 4 en Italie, 3,1 en France et 2,6 aux Etats-Unis.

Sans surprise, les densités de médecins les plus élevées se trouvent dans les zones urbaines, comme Bâle-Ville (10,1), Genève (6,5) et Zurich (5,3) et les plus basses à Uri (1,8), Appenzell Rhodes-Intérieures (1,9) et Obwald (2,2).

50 ans en moyenne

La moyenne d'âge des médecins en exercice se situe en 2017 à 49,4 ans.

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(nxp/ats)

Source: http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Toujours-plus-de-medecins-etrangers-en-Suisse-26890791

7 commentaires

  1. Posté par Sandra Schwarz le

    Je rappelle que le moratoire concernant le nombre des médecins en Suisse a été levé par la droite… Y compris l’UDC. Ne venez pas critiquer la gauche lorsqu’elle n’est clairement pas responsable de quelque chose.

  2. Posté par Le Taz le

    Excellent article, bravo.
    Voilà ce que donne le projet européen, problèmes sur problèmes! Comme si nos universités n’étaient pas capables de former des médecins suisses. On met des numerus closus dans nos universités pour empêcher nos jeunes de devenir médecins et on fait venir des médecins dont certains ont eu leur diplôme dans une pochette surprise! Bienvenue dans la merveilleuse société du nouvel ordre mondial! Allez-y, vous pouvez vomir! Jusqu’à quand en aurez-vous le droit? Je ne le sais pas, alors profiter pendant que c’est encore autorisé par la dictature bolchevique!

  3. Posté par sophie edouard le

    Alors qu’on demande à nos jeunes des formations tellement poussées que tout médecins actuels l’auraient ratées, on a conclu des bilatérales qui nous amènent de médecins traitant en Suisse n’ayant suivi aucune formation post-graduée, ils sévissent chez nous sous le couvert de médecin consultant et non médecin-traitant ou généraliste étant donné qu’ils n’ont pas fait cette spécialisation, ont des diplomes en arabes dans la salle d’attente avec une spécialisation tout à fait farfelue comme esthétique en français fait en France alors qu’ils sont sensés être des généralistes, et sont tellement nuls qu’ils perdent le 80% de leur clientèle les patients étant estomaqués par leur manque de compétences. En payant près de 400frs par mois on veut se retrouver en face d’un vrai médecin et non de cela. Et on continue à pénaliser nos jeunes dans les écoles de médecine qui, avec 70% de réussite à un examen se retrouve avec un 3,5 et ne sont pas qualifié pour continuer leur école de médecine. On se retrouve avec un sous effectif de médecin et on accepte des gens venant de France sous qualifiés en ayant fait 3 ans à l’école de médecine sans aucune formation post-graduée. Il faut comprendre qu’en Suisse, suite à l’école de médecine, vous devez faire plusieurs années de pratique dans votre spécialisation dans les hôpitaux avant d’avoir votre FMH dans la spécialisation que vous avez choisi. Une vraie honte comme d’habitude, mais plus rien de m’étonne de nos autorités, maintenant on devrait les obliger de consulter uniquement ces sous-médecins qu’ils nous imposent. Lorsque vous allez consulter un nouveau médecin consultez le site snm.ch en mettant le nom du médecin, si dans la spécialisation vous voyez noté “médecin consultant” c’est qu’il n’a fait aucune formation post-graduée et fuyez!!!

  4. Posté par Dominique Schwander le

    Pour que la Santé fonctionne, il faut juste un peu trop peu de médecins (suisses et formés en Suisse) qui tous travaillent beaucoup, donc ont beaucoup d’expérience et gagne bien leur vie.
    Il y a actuellement bien trop de médecins étrangers en Suisse, bien trop de médecins moins bien formés, trop de médecins qui ne travaillent et n’étudient pas assez et trop de médecins pour beaucoup de spécialités. Cela nous coûte cher.

  5. Posté par Daniel le

    C’est comme ce médecin russe à Berne (qui ne parlait que l’allemand) qui m’a dit: ” Si cela ne va pas mieux avec ce traitement vous reviendrez et je vous enverrai vers un “vrai” médecin… A ma question “Vous êtes quoi alors?” il a simplement souri et répondu “vous voyez ce que je veux dire”.
    En tous les cas, en cas de cancer, je me débrouillerai seul avec la médecine alternative… Je suis stupéfait de la mauvaise qualité du service actuel. C’est quand même stupéfiant alors que les primes augmentent sans cesse que la qualité des traitements descend et n’a jamais été aussi mauvaise. Mais comme c’est une tiers mondialisation dans tous les domaines, je pense que c’est devenu la nouvelle norme. Un médecin ami me confirmait aussi que les patients n’ont jamais été aussi cons qu’à l’heure actuelle… ceci explique cela…

  6. Posté par Diane le

    On empêche les jeunes suisses de se former, en médecine comme en soins infirmiers, il n’y a pas suffisamment de places dans les formations, on ne leur donne pratiquement plus de bourses, et ensuite on nous dit “L’hôpital ne tournerait pas sans les frontaliers et les étrangers, ce sont eux qui vous soignent!”. Combien de fois avons nous entendu cette bêtise ? Quelle hypocrisie et quel gaspillage de talents. Un pays qui ne prend pas soin de ses citoyens ne va pas bien.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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