par Iven Durepos
Diplômé en marketing de communication et de gestion, je travaille comme consultant freelance. Depuis 2016, je suis également chargé de l’édition française du site d’informations European News.
Le ton ne cesse de monter entre Londres et Moscou après l’empoisonnement de l’ancien espion Sergueï Skripal et de sa fille à Salisbury (Angleterre) le 4 mars dernier. La Première ministre britannique a déclaré le 12 mars qu’il était « très probable » que la Russie soit responsable d’un « acte aveugle et imprudent contre le Royaume-Uni. »
Londres n’a pas tardé à réagir. Sans preuves, la Grande-Bretagne a expulsé 23 diplomates russes. Mais Theresa May ne s’est pas contentée de ces mesures. Elle a ensuite persuadé l’Europe de suivre le Royaume-Uni. Alors que les dirigeants européens se sont divisés sur l’attitude à adopter face à Moscou, certains émettent des doutes sur les vraies intentions de la femme politique.
D’après le journaliste Mitchell Feierstein, les accusations sans fondement de la première ministre britannique sont liées à la dégringolade des Tories. Madame May affaiblie par les négociations avec Bruxelles a très vite profité de l’occasion pour renforcer sa position.
Il ne faut pas oublier que beaucoup doutent du leadership de Theresa May qui a échoué à unir le pays face à la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne. À cet égard, le journal britannique Independent a mis en cause les méthodes des politiciens britanniques et leur a conseillé de s’occuper des menaces réelles.
En effet, étant dans la phase cruciale du Brexit, le gouvernement britannique tente de cacher sa faiblesse derrière sa « fermeté » envers Moscou. « Theresa May ne se prive pas d’exploiter l’affaire Skripal pour restaurer son autorité sur un parti conservateur divisé », estime RFI. Certes, la Première ministre a réussi à détourner l’attention des difficultés auxquelles le pays est confronté. Mais cela ne permettra pas de régler des problèmes qui continuent de peser sur le gouvernement britannique. Or, est-ce que le jeu en vaut la chandelle ?
Article paru sur le site European News
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Bonne analyse