Repli communautaire, mixité quasi inexistante, radicalisation islamiste, vestiaires, pelouses et tatamis transformés en lieu de prières : de nombreux clubs de sport sont aujourd’hui devenus des nids pour djihadistes en puissance. Si pour les lecteurs de Présent ça n’est pas une découverte, le phénomène se confirme un peu plus chaque jour. C’est ce que révèle, s’il en était encore besoin, une enquête menée pendant plusieurs mois par Fdesouche dans plusieurs clubs de sport amateurs. Des clubs de plus en plus confrontés à la « pieuvre » de l’islamisme radical.
Des dérives communautaires gangréneuses qui touchent toutes les régions de France, notamment en région Rhône-Alpes, dans le sud de la France ainsi qu’à Paris et dans les départements limitrophes de la capitale.
Pour exemple, un club de lutte de Toulouse où les reporters de Fdesouche se sont rendus. Un club où le nombre d’hommes licenciés ne cesse d’augmenter mais où celui des femmes a été divisé par dix. Un club où, comme l’explique une jeune lutteuse, le fait même d’être une femme pose un « problème » et « dérange ». Pour elle, seule fille du club, pas question de laisser apparaître le moindre petit bout de chair. Même son président de club, cédant aux desiderata des « jeunes » sportifs, lui a fait comprendre de cacher cette peau féminine qu’on ne saurait voir : « quand quelqu’un relève ton tee-shirt quand tu luttes, on voit ton ventre, on voit ta peau, il y a des gens que ça dérange ici ». Résultat : un bas de jogging obligatoire à la place du short et tee-shirt non échancré et à manches longues pour couvrir les bras. Ses adversaires lors des entraînements ? Uniquement des « petits » ou des non musulmans. Ce qui n’empêche pas l’un des membres du club d’affirmer, sans rire, qu’il n’y a pas de communautarisme. Ici, ça n’existe pas ».
Même phénomène en Ile-de-France où animateurs sportifs, entraîneurs et patrons de club sont désormais formés à détecter les signes de repli communautaire et de radicalisation. Sauf que parfois il y a des ratés, comme dans ce club de judo où un judoka candidat au titre de professeur refuse de se plier aux règles de la discipline – avant et après chaque prise, les adversaires doivent se saluer – notamment lors de combats mixtes. Celui-ci refuse en effet de se plier au rituel : dans sa religion, que l’on devine aisément, « un homme n’a pas le droit de toucher une femme étrangère » ni de la saluer, explique-t-il.
Entre « demandes de salles de prières dans les vestiaires, demandes de modifications des horaires d’entraînement avec la prise en compte du ramadan et de la prière du vendredi », comme le signale Patrick Karam, vice-président LR du Conseil régional d’Ile-de-France, dans le sport comme ailleurs, la radicalisation islamiste a largement franchi la ligne rouge et gagne de plus en plus de terrain.
Sur le papier, les services de l’Etat avancent une explication à cette gangrène : « Après le prosélytisme sur internet, puis au travers des associations culturelles, les adeptes du salafisme ont stratégiquement ciblé les salles de sports ». Le phénomène n’a rien d’une grande découverte mais rien n’est fait pour endiguer ledit phénomène.
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Extrait de: Source et auteur
Cela fait vraiment peur. Ils s’entrainent pour nous combattre, et ils seront plus forts et entrainés que nous, ça va être terrible.
Qu’ils s’entraînent bien! Bientôt ils vont devoir courir très vite.