Par Isabelle BarbérisAgrégée de Lettres modernes, ancienne élève de l’École normale supérieure de Fontenay Saint-Cloud, Isabelle Barbéris est Maître de conférences en arts du spectacle à l’université Paris Diderot et chercheuse associée au CNRS. Elle revient sur la notion de «censure», après que Mennel Ibtissem a quitté l’émission de TF1 suite à la polémique sur sa proximité avec l’islam radical. Selon elle, lutter contre une idéologie mortifère est un acte salutaire, qui relève de la responsabilité de tous.
C’est du fait de cette mauvaise compréhension de la notion de censure, et de la dilution morale du capitalisme de l’attention, que TF1 n’a pas osé prendre de position publique. Il aurait pourtant été bienvenu que la première chaîne française exprime une position exemplaire, plutôt que de jouer sur de multiples tableaux, laissant à l’évincée la possibilité de se présenter à la fois en victime ou en «femme libre de ses choix» (ce lieu commun de la servitude volontaire).
Condamner, ne pas programmer des représentants d’une idéologie totalitaire ne relève en rien de la censure, mais du simple office de la responsabilité morale qui est censée aussi valoir dans les stratégies de programmation privée. Nous avons oublié que le fait d’agir en tant que personnalité morale privée ne dédouane en rien des principes minimaux de l’humanisme, et qu’en ce cas, valoriser et médiatiser l’image glamour non seulement de l’oppression de la femme, mais d’une idéologie intégralement totalitaire, excède les cadres du libéralisme relativiste et interroge la responsabilité du médiateur et du diffuseur.
L’affaire Mennel montre deux choses: du point de vue sociétal, l’endoctrinement hélas banal d’une partie de la jeunesse devenue chair à canon maquillée d’une idéologie totalitaire, désormais structurée. Ceux qui l’excusent ou la pardonnent au nom de son jeune âge ou de sa supposée innocence sont les mêmes que ceux qui pourvoient à cet endoctrinement délétère. Ceux qui se forgent une conscience morale en disant ne pas vouloir «censurer» se trompent à la fois de langage, et de combat, car on ne censure pas une idéologie totalitaire: on la combat. […]
Merci à SimonMcKay
Extrait de: Source et auteur
Suisse shared items on The Old Reader (RSS)
@ OURS
C’est bien là, l’objet de notre déception. La présence “envahissante” de l’Islam est la conséquence d’une politique d’immigration-invasion à peine masquée. Tout un chacun peut savoir sur quoi elle repose.
Mais il faut croire que l’immense travail fait par les médias de la REINOSPHERE ne parvient toujours pas aux oreilles de tout le monde.
Alors, quand un article est “percutant et démontre avec précision ce qui nous arrive”, faisons l’effort de le diffuser, de manière anonyme dans une ou plusieurs boites aux lettres de notre entourage proche ou lointain.
Classique, le problème n’est pas pris par le bon bout.
Le problème, le vrai problème, ce n’est pas l’islam;
le vrai problème, c’est la colonisation de peuplement
des pays blancs, dont l’islam en Europe n’est qu’une conséquence.
Malheureusement, les gens qui dénoncent l’islam sont rares à
dénoncer également les idéologies qui permettent sont installation en Europe.
Car cela mettrait à mal la plupart de leurs principes libéraux.
Cette secte mortifère doit être interdite !
Les lieux de prière ne sont que des rassemblements d’endoctrinement pour diffuser les ordres et méthodes d’attaques contres les chrétiens ou les juifs.
Les mosquées et les imams doivent être surveillés sans relâche !