Que cent fleurs s’épanouissent que cent plans B rivalisent
L'invité Nicolas Jutzet: La campagne dure et s’étend en longueur. Toutefois, malgré les divers rebondissements, une constante est à noter: les opposants ne proposent ni plan B ni réforme. Pour eux, seul le statu quo est possible. Seul le maintien d’un système dépassé et injuste est défendable. Si le oui s’impose? Armageddon et la fin du monde. Pour la nuance et la volonté d’un débat démocratique sain, vous repasserez.
En face, deux forces de propositions. Dans un premier temps, l’USAM a présenté son plan pour l’avenir. Tout en rappelant que dans un processus de ce genre, c’était bien évidemment la mission des cadres de la SSR, de l’administration et de la conseillère fédérale Doris Leuthard, cheffe du DETEC, de présenter des plans B.
Devant l’inactivité de ces derniers, l’organisation faîtière suisse représentant les petites et moyennes entreprises du pays, a pris les devants. Leur scénario se base avant tout sur la libre conclusion d’un contrat entre le citoyen et la SSR. Soit le paiement d’un abonnement.
De notre côté, nous avons présenté divers scénarios et variantes. La base est la même. Notre postulat étant que le citoyen est capable de choisir lui-même ses médias, nous privilégions donc une formule d’abonnements sur une base volontaire. Comme ce qui se fait dans la presse écrite ou en ligne et pour toutes les entreprises de ce pays. Il est par ailleurs étonnant que pour les politiciens, le principe qui s’applique dans ce secteur semble subitement inapplicable dans un autre, qui lui ressemble pourtant.
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(24 heures), Créé: 06.02.2018,
Source et suite: https://www.24heures.ch/signatures/reflexions/Que-cent-fleurs-s-epanouissent-que-cent-plans-
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Cet article a été publié sous la rubrique "réflexions", à côté de l'article de Marc Oran, Président de la Société des auditeurs et téléspectateurs du canton de Vaud.
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Afin de nous préserver d’un véritable néant
L'invité Marc Oran se bat pour que soit refusée l'initiative «No Billag».
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Une enquête réalisée par Médiapulse en 2017 signale que les chaînes radios de la SSR sont consultées chaque jour par 915 000 personnes, les radios régionales par 781 000 personnes, les chaînes TV de la SSR par 892 000 personnes et enfin les TV régionales par 311 000 personnes.
Et pour se procurer de quoi pouvoir compenser cette perte, l’auditeur téléspectateur suisse privé de ses 60 chaînes serait obligé de s’abonner à des chaînes privées de radio et de TV pour au moins 1000 fr. par année soit environ trois fois plus que la redevance officielle prévue de 365 fr. par année (1 fr. par jour) dès le 1er janvier 2019. Est-ce vraiment un plan B? Bien sûr que non.
En lieu et place des prestations visant la diversité et l’objectivité des médias publics et régionaux actuels, les auditeurs et téléspectateurs suisses seraient réduits à des choix de médias manipulés et subjectifs, dirigés par des magnats de la presse et de la politique. Voilà ce que veut obtenir «No Billag».
Votez non à «NoBillag» le 4 mars 2018!
(24 heures), Créé: 06.02.2018
Qui est Marc Oran?
https://www.24heures.ch/vaud-regions/lausanne-region/La-Gauche-aura-son-groupe-parlementaire/story/17614819
https://rtsr.ch/srt-cantonales/
Et vous, qu'en pensez vous ?