Michel Garroté -- Dans les années 1970, la caste médiatique est devenue le quatrième pouvoir ; puis, au fil des décennies, elle est même devenue le premier pouvoir. A tel point que les politiciens n'ouvrent la bouche qu'en fonction de ce que les médias ont dit la veille et de ce qu'ils pourraient dire le lendemain. La seule chose que les médias n'avaient pas prévu, c'est qu'Internet deviendrait le cinquième pouvoir, véritable contre-pouvoir de ces mêmes médias.
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Un exemple de contre-pouvoir que j'apprécie tout particulièrement, ce sont les tweets sulfureux et provocateurs de Donald Trump, étant entendu que Trump ne se résume pas à ses seuls tweets. Pour tenter d'anéantir les sites et blogues de réinformation, la réinfosphère, le quatrième pouvoir devenu premier pouvoir a d'abord fait semblant de les ignorer. Puis, il les a calomniés. Puis, il leur a intenté des procès avec dommages et intérêts, espérant ainsi les ruiner financièrement.
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Et enfin, le quatrième pouvoir devenu premier pouvoir a allégué et allègue encore que les sites et blogues de réinformation publieraient, soi-disant, des fake news. Alors que le principal pourvoyeur de fake news, c'est, en réalité, le quatrième pouvoir devenu premier pouvoir. Sa dernière trouvaille en matière de lutte contre les sites et blogues de réinformation, contre la réinfosphère, c'est de demander aux patrons des réseaux sociaux de censurer les soi-disant fake news de cette réinfosphère.
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En clair, le pouvoir en place, à savoir la caste politico-médiatique, s'efforce actuellement de censurer les sites et blogues de réinformation. Mais revenons aux tweets sulfureux et provocateurs de Donald Trump, étant entendu, j'insiste sur ce point, que Trump ne se résume pas à ses seuls tweets.
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A ce propos précisément, le jeune philosophe Vivien Hoch dresse un intéressant bilan "médiatique" de la première année de la présidence Trump (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Un grand mérite de l’épopée Trump, c’est qu’il a, à lui seul, complètement dévalué la "valeur média" auprès de l’opinion mondiale. Il rappelle que tous les discours sont idéologiquement situés, et que le discours des médias dominants est univoque.
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Il pousse les médias à avouer clairement leurs présupposés et leur situation d’énonciation, c’est-à-dire le "point de vue" duquel ils parlent, et montre que ce point de vue est souvent profondément le même. Sous couvert d’être "ouverte aux tendances", la dialectique des médias revient en fait toujours au même : mêmes critiques, mêmes conclusions, mêmes idées. Donald Trump dénonce cette rigidité hypocrite des médias. Il réintroduit de l’herméneutique là où il n’y avait que de la répétition inlassable du même.
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Il montre que les médias sont enfermés dans un abject mimétisme. Il réintroduit de l’altérité là où il n’y avait que consanguinité d’intellects. Par là, il sauve la raison d’être du journalisme : en donnant en permanence à commenter des faits, des paroles et des actes qui sont totalement étrangers et répulsifs aux médias, il les réveille de leur sommeil dogmatique. Il permet à la démocratie de revivre, et de réaliser à nouveau son essence : assumer le conflit (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 26.1.2018
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/01/un-grand-m%C3%A9rite-de-l%C3%A9pop%C3%A9e-trump-est-davoir-d%C3%A9valu%C3%A9-la-valeur-m%C3%A9dia-.html
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@ Damien Francois
il faut savoir que la Constitution américaine donne en fait peu de pouvoir au président élu (rien à voir avec la constitution française)
D’où les démêlés de Trump avec le fameux et redoutable “Deep State”
je pense que the Donald fera un second mandat et fera le ménage dans ce “Deep State”……..
La quasi unanimité mondiale est surtout francophone… Ces médias contre TRUMP ne peuventt qu’être la démonstration de l’existence d’une secte mondialiste derrière toute cette unanimité de façade. Parce si TRUMP tombe, ils continueront à semer l’anarchie et à servir les mafias criminelles comme tous les socialo-islamo-bolchévo-fascistes. L’illusion gauche-droite est un artifice qui sert la soupe aux peuples naîfs avides de démocratie. Mais dans les faits, CE SONT BIEN DES ORGANISATIONS CRIMINELLES QUI L’ORGANISENT ET EN PROFITENT, AVEC LES SOROS ET LEURS SPÉCULATIONS MONDIALES EN PREMIÈRE LIGNE.
Je ne suis pas d’accord sur la décision de Donnie the T. de foutre le bordel dans des zones protégées, ni dans sa politique face à l’Iran et à la Corée du Nord. Cette politique est néanmoins sous le joug du Deep State, j’en suis convaincu; Trump avait annoncé vouloir cesser de faire des USA une police internationale. Sinon, un génie! Surtout par les temps qui courent! Quel dommage qu’on mette des bâtons dans les roues dans son rapprochement avec le supremissime Poutine (le meilleur politique dont j’ai jamais entendu parler)!